La dette canadienne.
*La Dette du Canada envers le QuŽbec. bis.
Le scandale torontois.
Pierre Demers.
Avec l'assistance de GŽrard Bernier, HŽlne
trudeau, Marcl SauvŽ.
Sommaire. Suite de l'article du mme nom
paru dans SF026 concernant l'Žvaluation de cette dette remontant ˆ 1841, provenant
de dŽpenses faites par le Haut-Canada d'alors, capitale Toronto, devenu
Province d'Ontario. Cette dette historique Žtablie en 1867 ˆ la charge du
Canada nouvellement formŽ, s'est accrue avec les annŽes selon la finance, car
elle ne fut jamais rŽglŽe malgrŽ les parlementaires quŽbŽcois dont les
rŽclamations se butrent au mur unanime de la majoritŽ, qui Žtait du c™tŽ
anglophone depuis 1851. OccultŽe pour des raisons politiques comprŽhensibles
par le gouvernement d'Ottawa, elle disparut des prŽoccupations des QuŽbŽcois
confrontŽs ˆ des problmes existentiels de dŽnigrement racial et linguistique,
ˆ l'incendie du Parlement. Il y a lˆ un scandale financier, qui a appauvri
considŽrablement les QuŽbŽcois depuis 1841 et leurs hŽritiers en 2013. Voyez la
RŽf. 1 version modifiŽe. En fin d'analyse, comme la seule autoritŽ vŽritable
Žtait, depuis 1760 (et est encore) la Reine, cˆd les parlementaires de Londres,
c'est elle et son parlement qui est notre dŽbiteur pour ce montant. Ë
retenir: le montant tel qu'Žtabli par Pierre Corbeil et par Daniel Roy: 63
billions de $ en 1995, dette de la Reine envers le peuple du QuŽbec.
Victoria. Fig. 1. L'estimŽ en 2013 est au choix
418 B$ ou 792 B$, couvrant largement la dette officielle estimŽe par Jacques
Parizeau ˆ environ 0,000 2 billion de $. RŽfs 1, 2.
Une histoire de chiffres.
Voici l'Žvaluation de cette dette du Canada envers le QuŽbec remontant au
10 fŽvrier 1841, telle qu'incrite en 1867.
(0) En 1867: 00 000
006 115 085,95 $.
(6 Millions ...$)
ƒvaluation de cette dette en 1995. Les auteurs Pierre Corbeil et Daniel Roy
suggrent prŽcisŽment 63 210
991 062 847,10 $ en 1995 en
calculant son Žvolution ˆ partir de 1867. J'adopte cette valeur pour ce
qui suit:
(1) En 1995: 63 210 991 062 847,10 $.
(63 B ...$)
L'augmentation est d'un facteur supŽrieur ˆ 10 millions.
10 336
179
En franais, on Žcrit B pout dŽsigner un million de millions, en physique,
on Žcrit G pour dŽsigner un milliard soit mille millions, et l'usage est
d'Žcrire M pour million. Avec ces notations je rŽcris la ligne prŽcŽdente en
arrondissant ˆ mieux que 0,5 % prs pour la commoditŽ de la lecture et de la
discussion.
En 1995: 63 000 000 M $ = 63 000 G$ = 63 B$
ƒvaluation de cette dette de nos jours en 2013: 1re convention. Admettons
un taux d'intŽrt composŽ annuel constant au cours des 118 annŽes de 1867 ˆ
1995 et ce taux d'intŽrt annuel est 15,07%. Ë ce mme taux, le montant en
2013, 18 ans plus tard, s'est accrž d'un facteur 12,51 depuis 1995 et vaut 791B$ en arrondissant en 2013:.
(2') En 2013: 791 B$
ƒvaluation de cette dette de nos jours, en 2013: 2e convention. Nous avons
des raisons de situer l'origine de la dette en 1841. Gardons le montant (1) des auteurs ci-dessus et admettons
le taux d'intŽrt composŽ annuel constant au cours des 154 annŽes de 1841 ˆ
1995 qui auraif donnŽ ce rŽsultat; cet intŽrt est 11,06%. Dans ces conditions,
le montant en 2013, 18 ans plus tard, s'est accrž d'un facteur 6,61 depuis 1995
et vaut 418 B $ en arrondissant en 2013:
(2'') En 2013: 418 B$
Voici une rŽponse de Daniel Roy.
"Re: Dette envers le Bas-Canada
Le 20 juin 2013 ˆ 21:30, "Daniel Roy, CPA"
<danielroy.cpa@videotron.ca> a Žcrit :
Monsieur Demers,
Concernant la dette envers le Bas-Canada, je crois que vous avez dŽjˆ mis
la main sur le rapport qui en fait Žtat. Je ne peux contribuer ˆ mettre ce
rapport ˆ jour, ce qui serait bien futile selon moi tant que ce rapport nÕaura
pas attirŽ lÕattention des Žlites et du public.
Ë la prochaine!
Daniel."
Le prŽsent article paraissant dans SF028, ajoutant au prŽcŽdent de mme
titre paru dans SF026, attirera-t'il suffisamment lÕattention des Žlites et
du public pour que cette dette soit finalement remboursŽe au QuŽbec
prochainement?
Ce que firent nos parlementaires au 19e sicle.
Les
parlementaires quŽbŽcois, devant cette situation scandaleuse en 1867, firent
probablement de leur mieux, dans la situation qui leur Žtait imposŽe. Ils
contestrent la spoliation dont le QuŽbec, ds le moment de sa crŽation comme
gouvernement distinct, se trouvait plombŽ. Sans succs. Voyez les discours au
Parlement de QuŽbec quand le rŽsultat de l'arbitrage fut connu, en 1870:
Nos
anctres se sont dit qu'il fallait de toute faon garder la cohŽsion du peuple,
en affirmant la langue franaise, et que la justice finirait par rŽgner. Ainsi
commenait une tradition apparue plus ou moins spontanŽment, que le Frre Untel
a nommŽe: la tradition du petit pain: "nŽs pour un petit pain". Mieux
vaut vivre pauvre que cesser d'exister comme peuple et nation. Au moins, il y
avait la conscience d'tre une entitŽ distincte, puisqu'on nous prenait notre
argent! On vidait en toute impudence les rŽserves durement Žtablies malgrŽ
l'occupation Žtrangre depuis 1760. Mais au moins, le pouvoir royal n'essaya
pas de nous annihiler, n'osa pas nous annihiler. Il savait qu'il avait besoin
de nous.
Des dommages de guerre.
Certaines
rŽflexions de Pierre Corbeil viennent ˆ l'appui de ce qui prŽcde. RŽf. 2, p.
11.
"Il serait
aussi possible de tenir compte de dommages dans le calcul de l'intŽrt. Il est
Žvident que l'Ontario a profitŽ de pouvoir tranquillement oublier une dette
d'un tel poids en 1867. N'oublions pas que le TrŽsorier du QuŽbec affirmait en
1870 que la dette Žquivalait aux investissements en infrastructures nŽcessaires
au QuŽbec. Le dŽsavantage pour le QuŽbec pourrait tre calculŽ dans le taux
d'intŽrt, comme Çdommages punitifsÈ, selon le mot des hommes de loi.
Toutefois, le calcul selon un taux d'intŽrt perdrait alors l'avantage de son
objectivitŽ."
Cet
auteur n'emploie pas le mot "guerre", peuttre par souci
d'objectivitŽ, et cela est dernier mot.". On peut pourtant tre objectif,
parler de guerre et Žviter tout appel ou recours ˆ la force brutale.
Or,
en toute objectivitŽ, l'Žpoque Žtait loin d'tre pacifique. C'Žtait, ˆ distance
et par agents interposŽs et financirement intŽressŽs, le rgne de Victoria (en
1837, elle succŽda ˆ son oncle Guillaume IV - dŽcŽda en 1901). http://www.herodote.net/Victoria_1819_1901_-synthese-595.php
Encadrent
la pŽriode qui nous intŽresse, deux rŽbellions, couronnŽes l'une et l'autre par
des pendaisons intimidantes. Celle de 1837 est bien connue. Voici un tŽmoignage
sur celle des mŽtis en 1885. Aprs une rŽsistance acharnŽe ˆ Batoche, elle fut
gagnŽe par une armŽe bien organisŽe sous le gŽnŽral Frederick Middleton. (Ce
patronyme a connu en 2011 la vedette ˆ l'occasion du passage Žclair au QuŽbec
de Catherine Middleton et de son futur Žpoux promis ˆ devenir Guillaume V, et
mre en 2013 d'un fils promis ˆ devenir Georges VII. RŽf. SF011, http://www.er.uqam.ca/nobel/c3410/lisulf.htm)
1
23
Figs 1, 2,
3. La bataille de Batoche.
Estampe, La prise de Batoche en 1885, F. W. Curzon. Remarquer l'artillerie. L'original est au MusŽe McCord,
MontrŽal .
commons.wikimedia.org/wiki/File:The_Capture_of_Batoche.jpg
Photo de Louis
Riel en 1885 ˆ Batoche, o il s'est constituŽ prisonnier du GŽnŽral Frederick
Middleton. http://www.collectionscanada.gc.ca/ouest-canadien/052920/05292038_f.html
La Presse Ždito MontrŽal 16XI1885."Riel vient dÕexpier sur
lÕŽchafaud le crime dÕavoir rŽclamŽ les droits de ses compatriotes". http://shsb.mb.ca/Gravure_LaPresse
Il serait intŽressant de savoir
combien a cožtŽ l'opŽration contre les MŽtis et qui l'a payŽe.
Si le procs de Riel Žtait refait en
2013, son issue serait-elle la mme? D'abord la peine de mort est disparue du
Canada et de la plupart des pays civilisŽs. Ensuite, la communication
instantanŽe et ˆ la rŽprobation anticolonialiste modifieraient assurŽment le
verdict.
Ds
lors, pourquoi le Haut-Canada, en 1841, n'a-t-il pas cherchŽ
et obtenu les fonds requis du Royaume-Uni? Cette dernire avait pourtant
financŽ ˆ elle seule la crŽation du canal Rideau, long de prs de 200 km, pour
raisons stratŽgiques et sans grand intŽrt commercial. Ce fut l'oeuvre du
colonel By (prononcer bailli) et sa construction dura 6 ans, de 1826 ˆ 1832. Cette
crŽation suscita de fortes critiques outremer pour dŽpassemement des cožts et
c'est peut-tre lˆ ce qui explique le choix des affairistes torontois redoutant
un refus (ou ayant essuyŽ un refus). Peut-tre escomptaient-ils que l'avenir du
grand Canada dont ils rvaient effacerait cette dette. Peut-tre encore,
sachant qu'on ne prte qu'aux riches, voulaient-ils dŽmontrer, auprs de la
mŽtropole de l'Empire, leur relative autonomie financire, tout en
affaiblissant financirement leurs rivaux du Bas-Canada.
Fig. 1. De 1840 ˆ 1867, Haut
et Bas-Canada Žtaient une seule entitŽ politique, appelŽe Canada-Uni ou
Province du Canada. RŽf. http://www.salic.uottawa.ca/?q=rapport_durham
Il faudrait peut-tre tempŽrer la question du paragraphe prŽcŽdent. Haut et
Bas-Canada, entre 1841 et 1867, Žtaient rŽunis dans l'entitŽ politique
Canada-Uni. Au point o j'en suis rendu de ma recherche, il semble qu'un
emprunt ait ŽtŽ nŽgociŽ auprs des banques par des personnes de Toronto st du
Haut-Canada, et q'il fut appuyŽ par une garantie accordŽe par le
gouvernement R.U.. Ce dernier. Il faudrait voir "Canada Loan Guarantee
Act 1842 c.118." Je cherche ˆ l'obtenir des archives britanniques situŽes
ˆ Kew (prononcer Kiou)
L'entitŽ appelŽe Canada-Uni ou Province du Canada n'avait que des chambres
consultatives. Elle Žtait une colonie gouvernŽe par Londres qui dŽlŽgait un
Lieutenant-Gouverneur. Le 1er fut Poulette-Sydenham.
Les dŽpenses militaires? "Du point de vue du Royaume-Uni, une
fŽdŽration de colonies britanniques d'AmŽrique du Nord paraissait trs sŽduisante,
puisque la nouvelle fŽdŽration assumerait enfin seule les cožts de sa propre
dŽfense."
L'obscuritŽ du prŽsent gouvernement fŽdŽral du Canada, une
vieille tradition.
Le
gouvernement du Canada actuel du premier ministre Stephen Harper n'a jamais parlŽ,
semble-t'il, de la dette historique de 1841-1867 envers le QuŽbec; par contre,
il ne manque pas une occasion d'affirmer deux grands principes: 1. l'Žconomie
d'abord, puis 2. "oublions les vieilles querelles". Au point de
refuser une rŽvision de la Constitution du Canada qui serait favorable au
pouvoir fŽdŽral, rŽvision que lui propose le chef libŽral de l'opposition ˆ
QuŽbec, Philippe Couillard. RŽfs 2, 3.
http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/national/archives/2013/06/20130613-191047.html,
1.
De quelle Žconomie veut-il parler, si on se rapporte ˆ ses actes et ˆ ses
gestes?
L'industrie
automobile en Ontario, l'industrie hydro-Žlectrique de Terre-Neuve, qu'il
favorise de ses largesses ou de ses intentions annoncŽes, semble l'intŽresser
plus que les 63B de $ dus au QuŽbec par le Canada en 1995.
2.
De quelles vieilles querelles? Celle entourant la dette historique de 1841 -
1867 en est une, qu'il n'a Žvidemment pas intŽrt ˆ faire ressurgir. Mais elle
a affectŽ l'Žconomie du QuŽbec. Elle date du 19e sicle, sous la Reine
Victoria. Il n'en a jamais parlŽ.
En
matire de vieilles lŽgislations, s'est fait remarquer rŽcemment en 2013 celle
encore plus ancienne Žmise au R.U. en 1737 sous le roi Georges II, que la Cour
Suprme du Canada a invoquŽe, pour refuser d'examiner en justice des documents
soumis en franais par la Commission des Žcoles francophones de C.-B., ˆ moins
qu'ils ne soient traduits en anglais. Le gouvernement de M. Harper a gardŽ
sience ˆ ce sujet. RŽf. 5.
Je cherche sur la toile, en
vain jusq'ici, des renseignements prŽcis sur les opŽrations de 1841, avec les noms
des personnes physiques et morales mises en cause et des chiffres. Il y aurait
donc des racines fort anciennes: voyez le cas, en 2013 de la sŽnatrice Panel
Wallin en 2013 :
"Le
SŽnat est restŽ le gentlemenÕs club de ses origines : on nÕy rend gure de
comptes, et surtout pas au grand public."
JosŽe
Boileau, http://www.ledevoir.com/politique/canada/385056/les-privilegies
Les progrs de
Toronto et du reste du Canada. La dette du QuŽbec en 2013.
Je reprends une
partie de la citation ci-dessus.
"... l'Ontario a
profitŽ de pouvoir tranquillement oublier une dette d'un tel poids en 1867.
N'oublions pas que le TrŽsorier du QuŽbec affirmait en 1870 que la dette
Žquivalait aux investissements en infrastructure nŽcessaires au QuŽbec."
Le TrŽsorier du
QuŽbec en 1870 Žtaits Joseph Gibb-Robertson. http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/robertson-joseph-gibb-5123/biographie.html
1. En d'autres
termes, ce fut un pactole pour Toronto et le reste du Canada et une misre pour
le QuŽbec.
2. Imaginons que le
QuŽbec aurait pu utiliser le montant qui lui Žtait dž en 1870 pour les
infrastructures qui lui Žtaient nŽcessaires, et en tirer son profit aussi
vigoureusement que Toronto et le reste du Canada ont pu le faire effectivement
de leur c™tŽ, quelles seraient les consŽquences aujourd'hui?
1. Toronto, la
Ville-Reine du Canada en 2013, a connu un dŽvelopement remarquable ˆ la suite
des grandes dŽpenses publiques faites en 1841 qu'elle jugeait indispensables:
pincipalement e cnal de Veauharnois. Elle a fait des dettes alors, confiante,
peut-on croire, que l'avenir se chargerait de les rŽgler ˆ son avantage, ce qui
est effectivemenr survenu. A-t'elle songŽ ˆ demander l'aide financire de la
mŽtropole, qui avait rŽalisŽ ˆ ses frais la construction, entre 1816 et 1822,
du canal Rideau par le Colonel By (prononcer bailli)? Le fait est que la
mŽtropole ne lui a rien accordŽ ˆ ce poste budgŽtaire. Il me semble que Toronto
a jouŽ alors sur cet atout, que l'on ne donne qu'aux riches. En revanche, la
mŽtropole est intervenue, liguŽe avec avec le reste du Canada, pour favoriser
une immigration massive et sŽlective qui a dŽteminŽ artificiellement une
dŽmographie Žcrasante pour le Bas-Canada puis le QuŽbec, et pour la langue
franaise. Elle est aussi intervenue en dŽlŽguant le GŽnŽral Middleton ˆ la
tte d'un corps expŽditionnaire pour mater la rŽbellion des MŽtis de la
Saskatchewan en 1895.
2. Pierre Corbeil
apporte un commencement de rŽponse dans un autre passage (page7).
" Par exemple,
le QuŽbec en rŽcupŽrant son argent en 1867 n'aurait peut-tre pas eu ˆ faire
d'emprunts pour financer son dŽveloppement."
Ce ne fut pas le
cas. J'aperois le grand article de Vallires dŽmontrant qu'en fait, le QuŽbec
a eu, ˆ partir de 1867 une histoire fort mouvementŽe d'emprunts et de grands
travaux. www.erudit.org/revue/ae/1983/v59/n3/601063ar.pdf
Marc Vallires
L'ActualitŽ
Žconomique
, vol. 59, n¡ 3,
1983, p. 531-550.
chercher fr.wikipedia.org/wiki/1867_au_QuŽbec,
on choisit l'annŽe: 1868, 1869...1899
Voir aussi: Comptes
publics du QuŽbec, toutes annŽes.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_de_l%27histoire_du_QuŽbec_%281867_ˆ_1899%29
12
mai 1880: annonce que le gouvernement Chapleau a rŽussi
ˆ nŽgocier un emprunt de 4 000 000 $ en France par
l'intermŽdiaire du trŽsorier Jonathan WŸrtele5.
Face ˆ la
concurrence
Les vains
efforts du QuŽbec. Immigration canadienne, loi martiale et mesures de guerre.
RŽsumons. L'Žpoque
n'Žtait pas ˆ la sŽrŽnitŽ politique et l'occupant usait d'intimidation et la
brutalitŽ envers les francophones lorsqu'il le jugeait avantageux. Et cette
Žpoque n'est pas entirement rŽvolue, puisqu'on aperoit de temps ˆ autre des
explosions verbales dŽplacŽes des anglos contre les francos. Dans la
chronologie canadienne, l'affaire de la dette envers le QuŽbec amorcŽe en 1841
est encadrŽe par les soulvements de 1837 de sinistre mŽmoire et la dure
rŽpressinon de ceux des mŽtis de l'ouest qui culmina en 1885 par la pendaison
de Louis Riel commandŽe par John Macdonald, le pre de la ConfŽdŽration. Dans
ce dernier soulvement, s'illustra ˆ sa manire un gŽnŽral Middleton qui vint
canonner Batoche.
Je trouve ce
passage de 1842. http://www.biographi.ca/fr/bio/killaly_hamilton_hartley_10F.html
Finalement
le 4 mars 1842, ils furent tous trois nommŽs commissaires chargŽs de
la surveillance et de lÕentretien du canal de Lachine.
Au
mois dÕoctobre de la mme annŽe, le gouvernement de Londres garantit un
emprunt important pour rŽaliser des travaux publics au Canada. Ceux-ci
comprenaient les six canaux du Saint-Laurent, ˆ lÕouest de Lachine.
RŽf. Jack Langton,1866. http://www.biographi.ca/fr/bio/langton_john_12F.html
En 1866, Langton se trouvait ˆ Ottawa afin de prŽparer la
ConfŽdŽration. La vŽrification Žtait dŽsormais bien acceptŽe, et il cherchait ˆ
Žtablir la structure financire qui conviendrait le mieux au dominion. Ë titre
dÕarbitre de ce dernier, il nŽgocia, avec les ministres des Finances des
colonies, le transfert des comptes qui relevaient des secteurs de compŽtence
fŽdŽrale. En outre, il consacra beaucoup de temps ˆ lÕŽnorme problme que
posait la rŽpartition de la dette de lÕancienne province du Canada entre le
dominion, lÕOntario et le QuŽbec. Une loi sur les revenus et la
vŽrification, adoptŽe en dŽcembre 1867, crŽa le Bureau dÕaudition fŽdŽral, et
il fut nommŽ officiellement vŽrificateur en mai.
RŽf. Acte de Londres, Garantie d'un prt, 1842.
Canada Loan
Guarantee Act 1842 c. 118
http://discovery.nationalarchives.gov.uk/SearchUI/Details/AssetMain?iaid=C3144942
RŽfŽrences.
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/378283/ne-surdramatisons-pas-notre-endettement
Pourquoi ce passage
"avait du", quelle Žtait donc l'obligation pressante, quel est
l'historique de ces opŽrations financires?
"avait du"?
ƒvidemment pour favoriser les transports de marchandises au bŽnŽfice de Toronto
la loyaliste aux grandes ambitions. Quels Žtaient les marchands, les
financiers, les prteurs, les contracteurs?
"Ë la suite de la dŽfaite de la France napolŽonienne en 1815, la Grande-Bretagne connut un sicle de domination
sans partage et Žtendit ses possessions dans le monde entier."RŽf. 2 https://fr.wikipedia.org/wiki/Empire_britannique .
Extrait
L'incertitude sur le partage de la dette du Canada-Uni
entre le QuŽbec et
l'Ontario10 est un facteur supplŽmentaire
d'explication des engagements modestes
du gouvernement quŽbŽcois. Pendant son premier mandat
(1867-1871), le gouvernement
Chauveau dŽpense moins de 2 millions de dollars par
annŽe ; plus de
la moitiŽ de cette somme est consacrŽe au maintien de
l'ordre social. Les revenus
du gouvernement, dont 60 pour 100 proviennent de la
subvention fŽdŽrale, sont
un peu plus ŽlevŽs, ce qui laisse un lŽger surplus
chaque annŽe.
En 1873, aprs de longues et difficiles nŽgociations,
la question du partage
de la dette est finalement rŽglŽe : le gouvernement
fŽdŽral l'assumera en entier.
Cet arrangement ouvre la voie ˆ une hausse des
dŽpenses du gouvernement
quŽbŽcois. Ainsi commence la fivre des chemins de fer
qui balaiera la province
jusque dans les annŽes 1890. En 1875, il y a 1 024
milles de chemins de fer au
QuŽbec ; 90 pour 100 sont situŽs dans la rŽgion plus
populeuse de la rive sud
du Saint-Laurent, reliant celle-ci aux ƒtats-Unis
(Hamelin et Roby (1971:129)).
Bient™t, la population, le clergŽ et les politiciens
de la rive nord commencent ˆ
rŽclamer des chemins de fer11. Le gouvernement
du QuŽbec dŽpensera plus de
26 millions de dollars (17 millions en termes nets12)
en aide ˆ la construction
de chemins de fer entre 1873 et 1900; la rive nord, en
particulier le ÇQuŽbec,
MontrŽal, Ottawa &
OccidentalÈ, recevra la part du lion.
...
10. Le Canada-Uni (composŽ du Bas et du Haut Canada,
qu'on appellera en 1867 le QuŽbec
et l'Ontario) avait accumulŽ au moment de la
ConfŽdŽration une dette de plus de 70 millions de
dollars. Selon l'Acte de l'AmŽrique du Nord
britannique, le gouvernement fŽdŽral en assumait 62,5
millions de dollars, le reste devant tre partagŽ
entre le QuŽbec et l'Ontario. Voir Vallires (1983 :534).
11. Cette histoire fascinante est racontŽe en dŽtail
par Young (1978).
12. Des recettes d'opŽration de 2 millions de dollars
et le prix de vente de 7,5 millions de
dollars doivent tre dŽduits
des dŽpenses.
Auteur : |
Ruth DuprŽ |
Titre : |
Un sicle de finances publiques quŽbŽcoises : 1867-1969 |
Revue : |
L'ActualitŽ Žconomique, Volume 64, numŽro 4, dŽcembre
1988, p. 559-583 |
URI : |
http://id.erudit.org/iderudit/601470ar |
DOI : |
10.7202/601470ar |
en.wikipedia.org/wiki/Province_of_Canada
Upper Canada was near bankruptcy due to a lack of stable tax
revenues, and needed the resources of the more populous Lower Canada to fund its
internal transportation improvements. And secondly, unification was an attempt
to swamp the French vote by giving each of the former provinces the same number
of parliamentary seats, despite the larger population of Lower Canada. Although
Durham's report had called for both the Union of the Canadas and Responsible
Government (i.e., an independent local legislature), only the first was
implemented. The new government was to be led by an appointed Governor General
accountable only to the British state.
Exrait.
INTRODUCTION. 45
Les finances du Bas-Canada Žtaient dans un Žtat
trs-prospre, et le gouvernement n'avait ŽtŽ obligŽ
d'imposer que de trs-lŽgres taxes, puisque le
revenu total ne s'Žlevait, en 1840, qu'ˆ £166,000. Il
ežt cependant mieux valu que l'administration prŽlev‰t
des imp™ts plus ŽlevŽs, afin de faire des amŽliorations
locales, et d'encourager surtout la colonisation.
Le revenu du Haut-Canada ne s'Žlevait qu'ˆ
£75,000 environ. Le gouvernement avait cependant
commencŽ de grands travaux, et par lˆ grevŽ son
crŽdit d'une dette de $5,458,523.09, fardeau que le
Bas-Canada Žtait appelŽ ˆ partager d'aprsune clause
de l'acte d'union.
Les neuf membres fondateurs de BMO : Robert Armour,
John C. Bush, Austin Cuvillier, George Garden, Horatio Gates, James Leslie,
George Moffatt, John
Richardson et Thomas A. Turner, signant les articles dÕassociation de la Banque
de MontrŽal en 1817.
RŽf. John Richardson,
1796-1831
http://www.rootsweb.ancestry.com/~qcmtl-w/RichardsonJohn.html
He got a bill passed for the construction of a canal to
Lachine, as early as 1795-96, although he did not see the work commenced till
1821, on the 17th of July, in which year, he turned the first sod, at the
commencement of the work. He was chairman of the company that secured
the completion of the undertaking, in 1825, at a cost of $440,000.
https://www.google.ca/search?q=banque+du+haut-canada&ie=utf-8&oe=utf-8&rls=org.mozilla:fr:official&client=firefox-a&channel=fflb&gws_rd=cr,
Banque du
Haut-Canada, Peter A. Baskervillle