EmbryoNombres

Système du Québécium.

Embryologie et théorie des nombres.

Dominance de 1, 2 et 4.

Pierre Demers

30 et 31 VIII2010

Traduction interdite.

Termes de référence : embryologie, théorie des nombres, symétries, évolution

Résumé. Je cherche les entiers qui se signalent dans le genre Homo et ses voisins de la chaîme évolutive. Tous les vivants manifestent le nombre 1, parfois de façon diffuse comme les palétuviers ou les coraux, parfois de façon agressive comme les panthères ou les humains. Les êtres vivants suffisamment proches du genre Homo ont tous un système alimentaire et une colonne vertébrale uniques et linéaires, certains systèmes y possèdent le nombre 2, tels le sexe, le cerveau, et un autre, et à la vérité un seul, celui des membres, la symétrie 4. J’élabore à partir de ces constatations banales schématisées en invoquant la formule en apparence un aphorisme de René Thom: comprendre c’est géométriser. L’usage de ces systèmes paraît ajouter à chacun de ces nombres une unité sinon davantage.

Nombre 1.

a. L’unité caractérise l’individu vivant, qu’il soit fourmi, amibe ou dinosaure.

b. L’individu est organisé pour assurer son intégrité et sa subsistance, il en recherche les moyens, à tout le moins par l’alimentation et par le rejet des déchets, ce qui nécessite un milieu extérieur. Comme René Thom l’a exprimé, l’homme est un tore. Le cas contemporain des mineurs argentins enfermés sous terre, celui des candidats au voyage vers Mars, isolés volontairement à titre expérimental, ceux historiques du radeau de la Méduse ou des soldats de Frédéric Barberousse en Palestine réduits à manger leurs bottes, peuvent nous convaincre de ces vérités.

Et ce système alimentaire, qui suppose un extérieur à double fonction, comporte nécessairement une entrée et une sortie, soit une bouche et un anus, donc un sens donc une orientation déterminée. Curieusement, cette unicité du système exige le sens, géométriquement parlant, donc la duplicité et le nombre 2. Dans les vivants, voilà que le 1 est générateur de 2 lors du fonctionnement du système. Cela est vrai pour le genre Homo. Dans des êtres moins complexes, on imagine que la duplicité géométrique soit remplacée par une duplicité temporelle, faisant jouer aux mêmes emplacements les rôles d’entrée et de sortie successivement. C’est d’ailleurs ce que nous démontrons en visitant la cabane à sucre lorsqu’au beau soleil d’avril nous suçons la boulette de tire enneigée et rejetons le bâtonnet qui la porte. Cependant la portion avalée suit son cours à sens imposé.

Il est remarquable que ces observations banales suggèrent une sorte d’équivalence temps-espace soit une dimension supplémentaire s’ajoutant à la géométrie ordinaire (une 4^e dimension associée à l’exercice de la vie, indépendamment des savantes réflexions relativistes de Poincaré, Einstein et autres).

Un être vivant n’a qu’un système alimentaire encore appelé tractus digestif, réalisant le nombre 1, et ce nombre est indissociable du nombre 2 à cause du fonctionnement temporel du système, déterminant entrée et sortie ou encore haut et bas, la bouche est placée en avant et en hautde l’individu.

c. La colonne vertébrale est unique et, schématisée, possède le nombre 1, et aussi le nombre 2 puisqu’elle a un sens par sa structure géométrique même, haut et bas de l’individu.

Une droite géométrique abstraite n’a qu’une dimension et possède le nombre 1, elle n’a ni queue ni tête. Si on l’oriente, elle acquiert l’un des 2 sens possibles et acquiert le nombre 2.

Dans la vie que nous examinons, il n’y a pas 1 sans 2.

Nombre 2.

a. Dans le système de chacun des sexes, on observe un pairage de composants droite-gauche donc le nombre 2. Ici encore il faut reconnaître l’apparition temporelle du nombre 3 par l’anatomie complète de ce système : on ne fait pas le coït dos à dos.

b, c etc. Système respiratoire, système du cerveau, de la vision et de l’audition chacun avec 2 poumons, 2 lobes, 2 yeux et 2 oreilles respectivement: là aussi, pour autant qu’on peut les distinguer au sein de systèmes plus vastes, on observe le nombre 2. Là aussi, leur fonctionnement paraît ajouter une unité à dénombrer, liée au temps. On ne regarde pas en arrière mais inévitablement en avant: le tractus visuel possède un sens, un peu à la manière du tractus digestif. Quant au tractus respiratoire, les rôles entrée et sortie alternent dans le même canal, la trachée-artère associée au nez et à la bouche. Chez nos cousins les poissons, il en est autrement puisque l’eau fraîche entre par l’avant et sort usagée par l’arrière des ouïes.

Dans la vie que nous examinons, il n’y a pas 2 sans 3.

Nombre 4.

Les membres avec leurs ossatures sont au nombre très évident de 4, ce qui s’exprime dans le fait du tétramembrisme des mammifères. Leur utilisation quotidienne est liée à une foule d’activités dont la quête des aliments et la marche, bipédique chez le genre Homo.

Ici il semble vain d’élaborer sur le temps, dimension supplémentaire. En revanche, dans le cadre choisi d’une théorie des nombres en embryologie et en évolution, il nous faut examiner les systèmes des ossatures. Dès lors nous rencontrons le pentadactylisme avec son nombre 5 source du système décimal, le 30-osséisme de chaque membre et le 120-osséisme des membres de l’individu au complet.

Dans la vie que nous examinons, il n’y a pas 4 sans beaucoup plus, le 4 contient beaucoup plus que 4, et ce beaucoup plus est déterminé par une longue chaîne évolutive qui remonte à l’apparition de la matière atomique inerte avec les nombres magiques de la suite du québécium. Il est égal à 120.

Références.

1.  Pierre Demers 2010, Système du Québécium. Québécium.htm

2.  Pierre Demers 2009, Système du Québécium. Suite du Québécium

3. Raja Fennice Daoues 2004, Tunisie Thom Géométrie

4. Anonyme Wiki 2010, Pluralité de la méthode scientifique

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