Les feuilles mortes, la ville et l'écologie
Pierre Demers
Tel que paru dans
Les Nouvelles de Saint-Laurent, dimanche 25 novembre
2001, page 2
Les feuilles mortes, la ville et l'écologie
Les feuilles tombent, les feuilles sont tombées. Elles sont d'or et de vermeil, de bure et de pourpre. Elles sont de toutes les couleurs, elles sont une ressource.
Il serait opportun que cette ressource soit mise à profit par les propriétaires sur leur terrain même au lieu qu'on les envoie enrichir les biens-fonds d'une municipalité étrangère.
Que la Ville encourage les propriétaires à les les utiliser comme paillis, comme ingrédient du terreau et du compost, et comme renchaussement pour économiser le combustible.
Qu'elle réalise une campagne annuelle d'éducation à ce sujet. Qu'elle libéralise les règlements afin que ces pratiques hautement écologiques ne servent pas de prétexte à des condamnations au nom de règlements mal faits et désuets.
Pierre Demers, professeur honoraire, 1200, rue Latour Saint-Laurent, Québec H4L 4S4 747-2308
courriel: c3410@er.uqam.ca