GravitationQuantification
Systme du QuŽbŽcium:
http://lisulf.quebec/quebecium.htm
Systme du QuŽbŽcium.
Gravitation et
quantification.
Pierre Demers, 6III2015
Version du 17III2015.
Traduction interdite.
Poser le problme, pertinence du cadre de rŽflexion.
Le Modle Standard n'inclut ni la gravitation ni la relativitŽ, choses restant mystŽrieuses, mme s'il est couramment admis que la gravitation est associŽe ˆ la relativitŽ gŽnŽralisŽe et ˆ une dŽformation de l'espace-temps. Par ailleurs, il n'existe aucune thŽorie sur les masses des particules. Or il n'existe de forces gravitationnelles qu'entre objets matŽriels dans l'univers formŽs de particules ayant une masse et une masse au repos non nulle. On imagine mal que des forces gravitationnelles pourraient s'exercer entre des neutrinos ou des photons au repos.
Dans une telle perspective, on peut penser que l'analyse des masses des particules pesantes - appelons les particules graves, pourrait conduire ˆ cerner le problme posŽ.
C'est pourquoi je rassemble ici des rŽsultats dŽmontrant des rŽgularitŽs dans les masses des particules subatomiques ou quasi-subatomiques datant de prs d'un quart de sicle. Depuis ce temps, j'ai appris l'importance du nombre magique 30 et celle de la gŽomŽtrie dans la comprŽhension des atomes.
Nombres magiques.
Ces rŽsultats dŽmontrent l'intervention de nombres magiques:
2 puissance -1/2 ce qui est reliŽ aux angles solides
et 2 puissance 1/12 = 1,059.463 ce qui est reliŽ au demi-ton de la gamme diatonique musicale.
Voyez dans les Annexes 1 ˆ 4.
Annexes.
Je reproduis les textes sans
altŽration.
============================
Ann. 1. http://www.er.uqam.ca/nobel/c3410/4eforceter.html
4eforce
Rev. Biomath. 116, 5-11, 4e trimestre 1991
LA 4E FORCE, UNIFICATRICE DES FREQUENCES EXTREMES
Pierre Demers,
Centre
quŽbŽcois de la Couleur,
1200,
rue Latour, Saint-Laurent (QuŽbec) H4L 4S4
Communication prŽsentŽe au XIIIe congrs
international de biomathŽmatique, le 6 septembre 1991. Kremlin-Bictre (France)
RŽsumŽ. L'analyse biomathŽmatique des frŽquences de de Broglie pour les
particules chargŽes les plus stables montre des rŽgularitŽs qui paraissent
s'expliquer par une quantification de la 4e force, force gravitationnelle.
Fig. 1. Cette figure montre une gamme o
l'Žlectron est un la et le proton est un sol. Elle manifeste des rŽgularitŽs
touchant toutes les catŽgories de particules ŽlŽmentaires: des leptons, des
bosons de jauge chargŽs, des hadrons (des mŽsons et des baryons). Le principe
de cette synthse para”t tre la quantification de la 4e force, laquelle
expliquerait ainsi les masses des particules ŽlŽmentaires aussi bien que les
mouvements des astres.
Lois biomathŽmatiques musicales
Des travaux de Jo‘l Sternheimer (1)(2)
ont Žtabli que les particules ŽlŽmentaires suivent des lois musicales dans la
distribution de leurs masses, proportionnelles ˆ des frŽquences, selon la
relation fondamentale de de Broglie qui s'Žcrit comme suit, avec M masse en
unitŽs Žgales ˆ la masse de l'Žlectron me±, m masse en Mev, et f en Hz.
f =
0,209.3 M 269 = 0,409.62 m 269
f =
428,7 M 258
Ces travaux s'accordent avec un modle
biomathŽmatique de l'auteur, proposant que des relations mathŽmatiques
semblables unissent toutes les perceptions humaines : couleur, audition,
relativitŽ et particules matŽrielles.(3) En collaboration avec
Longavesne, l'auteur a confirmŽ et Žtendu les conclusions de Sternheimer.(4)(5)
Lois de gamme et d'octave
L'auteur a obtenu des rŽsultats nouveaux pour
un Žchantillon privilŽgiŽ de particules ŽlŽmentaires. Cet Žchantillon contient
15 particules chargŽes classŽes comme stables S dans les tables. Il existe 19
particules chargŽes S, mais nous avons exclu les 4 baryons les plus lourds, qui
sont charmŽs et qui donnent des rŽsultats discordants.(6)(7)
Cet Žchantillon manifeste des rŽgularitŽs
remarquables lorsqu'on examine les hauteurs X et x, logarithmes des
masses. Cela revient ˆ placer ces masses selon une progression gŽomŽtrique. On
utilise la base 2 et la base b = 1,059.463 = 21/12. Le nombre 2
dŽtermine l'intervalle de l'octave, le nombre b, celui du degrŽ diatonique. Il
y a 12 degrŽs diatoniques dans la gamme tempŽrŽe.
X =
log2M x = logbM
Les rŽsultats principaux peuvent se dŽcrire
ainsi.
1. Il y a une "rgle d'octave",
selon laquelle X n'aurait que des valeurs entires. Cette rgle n'est pas
respectŽe exactement. Appelons D X la diffŽrence entre X et
l'entier le plus proche K, appelŽ N¡ d'octave.
D X = X-K K =
ent(X+0,5)
On constate que les valeurs de D X restent comprises entre -0,323 et +0,337 alors que, par
construction, elles pourraient s'Žtendre entre -0,5 et +0,5. De plus, on trouve
que la moyenne de D X pour les particules plus lourdes que l'Žlectron est
sensiblement nulle. Elle vaut 0,005. La rgle d'octave s'accorde
remarquablement bien avec la moyenne des hauteurs expŽrimentales.
2. Il y a une "rgle de gamme",
selon laquelle les hauteurs x n'auraient que des valeurs entires. Cette rgle
n'est pas respectŽe exactement. Si elle Žtait respectŽe, les hauteurs dans la
gamme h = 12D X seraient des nombres entiers et les positions
occupŽes dans la figure 1 seraient les positions horaires sur le cercle divisŽ
en 12. En effet, dans ce mode de reprŽsentation circulaire, les 12 notes de la
gamme occupent les mmes positions que les 12 heures d'un cadran d'horloge.
Appelons D dissonance la diffŽrence entre h
et l'entier le plus proche H.
D =
h-H H = ent(12X+0,5)
On constate que les dissonances restent
comprises entre -0,06 et 0,33 avec une moyenne algŽbrique de 0,116. Puisque les
valeurs de D sont pour la plupart positives, il est facile de rŽduire leur
moyenne arithmŽtique en dŽplaant l'origine dans la figure 1 vers les valeurs
positives. En la dŽplaant de 0,11 unitŽs, on trouve l'Žcart arithmŽtique moyen
suivant. Cela revient ˆ examiner le rapport m/m' des masses, y compris la masse
de l'Žlectron, ˆ une masse fictive m' supŽrieure de 0,64 % ˆ celle de
l'Žlectron. (m/m' au lieu de m/me±).
s arith = 0,55 %
En considŽrant les dissonances comme des
Žcarts, s arith donne une mesure du dŽsaccord entre les masses
expŽrimentales et notre modle musical.
La valeur prŽcise de 2 est requise dans les
Žquations. En remplaant 2 par 2(1±1%), toute apparence de rŽgularitŽ dispara”t
dans la figure 1. On a procŽdŽ ˆ un contr™le plus rigoureux en remplaant 2 par
2(1+e ) et en cherchant si une valeur de e diffŽrente de zŽro peut rŽduire l'Žcart arithmŽtique s arith trouvŽ ci-dessus Žgal ˆ 0,55 % On obtient le minimum de s arith pour e = -0,000.7, c'est-ˆ-dire que la valeur prŽcise de 2
devrait tre remplacŽe par 1,998.6, ou encore, qu'elle est confirmŽe ˆ 0,07 %
prs. La valeur minimale de s arith est alors /
s arith = 0,54 %.
3. Les dissonances pourraient se comprendre
par l'intervention des diverses gammes connues en musique, utilisant des
rapports numŽriques autres que ceux de la gamme tempŽrŽe. Sternheimer a analysŽ
les dissonances pour 38 particules et a reconnu qu'elles forment 6 classes
qu'il a nommŽes A, B, C, D, E, F, qu'il explique par une synthse des gammes
d'Orient et d'Occident. Les particules de notre Žchantillon se rangent dans les
classes D, E et F. Nous avons remarquŽ que les dissonances sont de prŽfŽrence
positives pour les particules chargŽes et nŽgatives pour les particules
neutres.
SymŽtries et prŽdictions
1. L'aspect rŽgulier de la figure 1 invite ˆ
dŽfinir et ˆ analyser les symŽtries intriguantes qu'elle contient. L'Žlectron y
occupe une position centrale, voisine du la du diapason; 9 positions horaires
jointives H de -4 ˆ 4 sont occupŽes, suggŽrant l'appellation de nonet. Ce nonet
comprend les notes consŽcutives du fa au do#. Le rŽ, le rŽ# et le mi sont
absents. Des rgles d'exclusion semblent s'appliquer, entre autres pour les
particules d'Žchange caractŽrisŽes : p ± occupe ˆ elle
seule une position horaire et il en est de mme pour W±.
2. Par analogie avec l'effet Zeeman et avec
l'isospin, il est possible de dŽfinir un vecteur isogamme H valant 4
unitŽs et ayant 9 projections dans un espace abstrait des hauteurs H. Il donne
ainsi les projections H = -4, -3, -2, -1, 0, 1, 2, 3 et 4. On peut alors parler
d'un remplissage des octaves, analogue ˆ celui auquel on procde dans le cas de
la classification pŽriodique des ŽlŽments. On trouve aussi bien qu'il y a 7
pŽriodes, marquŽes par les N¡s d'octaves K = 0, 8, 10, 11, 12, 13 et 17. K est
l'analogue de n, nombre quantique principal. La dŽgŽnŽrescence
ŽnergŽtique dans une pŽriode donnŽe est levŽe par les projections de H,
donnant des valeurs H de -4 ˆ 4, assimilables ˆ , s et j. Au total, il y aurait 63 places disponibles,
seules 15 d'entre elles sont rŽalisŽes. On peut encore parler d'une structure
fine associŽe ˆ la dissonance D. Dans la figure 1, il n'y a pas deux niveaux
ayant les mmes nombres H et D. Il y a en dŽfinitive 3 nombres quantiques : K,
H et D.
3. La constante de structure fine a dont
l'inverse vaut 137,04 semble intervenir. Pour les particules plus lourdes que
l'Žlectron, la moyenne de K est 160/14 = 137,14/12. Toute somme autre que 160
donnerait une moyenne plus ŽloignŽe de 137,04/12; la moyenne de x est 137,20;
la moyenne de x = ent(x+0,5) est 137,07
4. L'abondance des niveaux rŽalisŽs culmine
au voisinage de x = 12X12 = 144. L'essence d'un modle musical Žtant de reposer
sur des nombres et des pŽriodicitŽs, il est naturel de considŽrer 137 et 144
comme importants pour toute extrapolation et toute rŽpŽtition pŽriodique. Une
2e accumulation de particules trs lourdes (Higgs) pourrait ainsi se prŽsenter
aux environs de x = 274 et x = 288. Les masses seraient M = 7,5 ˆ 16,8.106 ou m
= 3,8 ˆ 8,6 Tev.
5. Une analogie avec la couleur se prŽsente.
En effet, les pourpres, couleurs perceptuelles absentes du spectre ŽnergŽtique
des rayonnements visibles, compltent, ˆ la manire des 3 notes absentes dans
la figure 1, le cercle ŽnergŽtique des couleurs.
La 4e force
Ce qui prŽcde suffit peut-tre ˆ dŽmontrer
le caractre musical des particules de notre Žchantillon. Alors que la dualitŽ
vibration-masse, le plus souvent dŽcrite comme dualitŽ onde-corpuscule,
appara”t comme essentielle ˆ notre comprŽhension de la matire, aucune
expŽrience, par le moyen de l'une de ces 3 forces : ŽlectromagnŽtique, faible
ou forte, n'a pu mettre en Žvidence des vibrations sur des particules au repos.(8)
Seule, semble-t-il, la mesure des masses, de leurs rapports et des hauteurs
permet d'accŽder ˆ une telle Žvidence comme nous venons de le faire. Cette
comparaison repose en principe sur l'usage de la balance c'est-ˆ-dire qu'elle
recourt ˆ la 4e force, force gravitationnelle.
Il est par suite naturel de proposer que les
lois de symŽtries et de rŽgularitŽs qui se rŽvlent ci-dessus rŽsultent d'une
quantification de la 4e force. Ce serait la 1re manifestation expŽrimentale
d'une telle quantification. Cette force explique les frŽquences trs basses des
plantes. Elle expliquerait aussi les frŽquences trs ŽlevŽes des particules
ŽlŽmentaires et, par suite, leurs masses. Elle interviendrait donc doublement
pour expliquer l'Univers. Ds son dŽbut pour rŽgir l'apparition des infiniment
petits et, dans la suite, pour rŽgir le comportement des infiniment grands
formŽs par la rŽunion de ces infiniment petits.
ElectricitŽ, matire
fondamentale
Les particules ŽlŽmentaires neutres et les
particules ŽlŽmentaires chargŽes autres que celles de notre Žchantillon sont
loin de montrer des rŽgularitŽs comparables ˆ celles de la figure 1. Les
particules de notre Žchantillon montrent une "musicalitŽ" supŽrieure
parmi les particules ŽlŽmentaires. Cela permet de croire qu'elles seraient les
vŽritables particules ŽlŽmentaires.
D'aprs cela, la matire fondamentale serait
ŽlectricitŽ en mme temps que masse et Žnergie. Les particules neutres
rŽsulteraient de l'union de deux particules fondamentales de signes opposŽs.
RŽfŽrences
1
Jo‘l Sternheimer 1983, Musique des particules ŽlŽmentaires, C. r., 297,
II, 829-834
2
Jo‘l Sternheimer 1986, Musique des particules ŽlŽmentaires, Rev.
Biomath., N¼ 94 (88), 1-47
3
Pierre Demers 1983, Modle biomathŽmatique unitaire descriptif de toutes les
perceptions humaines, Rev. biomath., N¼ 81 : 13-58
4
Jean-Paul Longavesne et Pierre Demers 1986, texte, soumis ˆ Interface de
l'ACFAS
5
Jean-Paul Longavesne et Pierre Demers 1987, Ann. ACFAS, 55, 272
6
Pierre Demers 1991, communication soumise au 59me Congrs ACFAS
7
Pierre Demers 1991, FrŽquences de de Broglie et matire Žlectrique,
soumis ˆ Ann. fond. L. de Broglie
8
Jozef Hurwic 1988, in PrŽsence de Gaston Bachelard, rŽd. C. Atias et J.
Le Moigne, Univ. Aix-Marseille III, 51-2.
... le concept de
Louis de Broglie attribuant le caractre ondulatoire aux corpuscules matŽriels
Žtait ˆ l'origine de la crŽation par Erwin Schršdinger de la mŽcanique
ondulatoire. Mais la thŽorie de Schršdinger est basŽe surtout sur les travaux
du mathŽmaticien irlandais William Rowan Hamilton... La fonction y de la mŽcanique ondulatoire est appelŽe fonction d'onde parce qu'elle
rappelle par sa forme mathŽmatique, et pour cette raison seulement, la fonction
qui dŽcrit la propagation d'une onde Žlectro-magnŽtique. La seule
reprŽsentation physique concerne le carrŽ du module qui dŽtermine la
probabilitŽ de prŽsence du corpuscule considŽrŽ dans un endroit dŽterminŽ.
Nouvelle analyse
NouvelleanalyseEc197.html --AccueilPierreDemers.html
============================
Ann. 2. http://www.er.uqam.ca/nobel/c3410/4eforceter.html
3e de 4 communications pour le XIVe congrs
international de biologie mathŽmatique.
Paris, 9, 10 et 11 septembre 1993.
Revue internationale de biomathŽmatique,
XXXII, 2e trimestre 1994, No 126, 35-46
Nouvelle analyse de l'Žchelle musicale
des particules fondamentales
Pierre Demers, Centre quŽbŽcois de la Couleur
RŽsumŽ. On
rappelle que la distribution des masses des particules fondamentales s'accorde
sensiblement avec deux invariances d'Žchelle Žtablissant un parallle avec la
thŽorie de la musique : 1o le facteur d'Žchelle est le nombre 2; 2o le facteur
d'Žchelle est la racine douzime de 2, gale ˆ l'intervalle diatonique de la
gamme musicale tempŽrŽe. 3o On examine dans quelle mesure l'adoption des
intervalles musicaux utilisŽes dans d'autres gammes peut amŽliorer cet accord.
4o Cette invariance d'Žchelle signifie que les degrŽs de cette distribution
sont proportionnels au logarithme des masses. Un parallle se prŽsente ds lors
avec la thŽorie de l'information, dans laquelle le nombre de bits d'information
est proportionnel au logarithme des probabilitŽs. Dans la thŽorie statistique
de la matire, les probabilitŽs sont Žgales ˆ un nombre de complexions parmi
lesquelles un choix a ŽtŽ rŽalisŽ. On cherche ˆ interprŽter ce parallle.
15 particules fondamentales
Ce travail continue celui qui fut
prŽsentŽ au XIIIe Congrs et publiŽ dans notre Revue. L'analyse porte sur 15
particules qui apparaissent comme plus fondamentales que les autres et qui sont
chargŽes Žlectriquement. Par ordre des masses croissantes, elles vont de
l'Žlectron e± au boson de jauge W±. Deux particules de mme masse sont comptŽes
pour une seule si elles ne diffŽrant que par le signe de leur charge
Žlectrique, comme c'est le cas pour l'Žlectron et le proton. Rappelons que
Louis de Broglie, dans son premier travail, posa comme principe que chaque
masse possde une Žnergie mc2
selon la relation d'Einstein et une frŽquence f selon la relation de Planck.
(1)
f= mc2/h c cŽlŽritŽ de la lumire,
h constante de Planck
De la sorte, il est indiffŽrent de parler des
rapports mutuels des masses, des rapports mutuels des Žnergies ou des rapports
mutuels des frŽquences.
Si on Žvalue les masses en millions
d'Žlectron-volts Mev, voici la relation donnant numŽriquement la frŽquence en
hertz Hz.
f = 0,409.62 m 269 m en Mev
Si on fait appara”tre la masse en unitŽs
valant la masse de l'Žlectron soit 0,511 Mev :
f = 428,7 (m/0,511) 258 m en Mev
Au facteur 258 prs reprŽsentant
58 octaves, la frŽquence de l'Žlectron est 428,7 Hz, voisine du la normal qui
vaut 440 Hz.
Exemples d'invariances
La physique contemporaine doit beaucoup de
ses progrs ˆ la mise en oeuvre des notions de symŽtrie et d'invariance. On
retrouve ces notions dans une foule d'exemples tirŽs des mathŽmatiques
ŽlŽmentaires de la vie courante. L'exemple le plus immŽdiat peut tre tirŽ de notre
propre humanitŽ. Dans l'opŽration de symŽtrie qui consiste ˆ passer de l'un de
nous ˆ un autre, quelquee chose reste le mme, c'est ce qui nous fait tous
ressembler l'un ˆ l'autre : le langage, une tte, deux bras, deux jambes, etc,
en nous bornant aux caractres les plus Žvidents. Par ailleurs on note des
diffŽrences de grosseur, de hauteur, de chevelure, et bien d'autres.
L'invariance est ˆ la fois vŽritable et incomplte. Entre l'aspect physique de
tous les humains existent une diffŽrence d'Žchelle et en mme temps une
ressemblance ou ce que nous pouvons appeler une invariance d'Žchelle, elle
aussi incomplte. Dans la structure du corps humain, il y a une symŽtrie entre
la gauche et la droite, mais incomplte puisque le coeur est ˆ gauche.
ConsidŽrons des triangles ŽquilatŽraux, qui
sont des fictions oeuvres de notre imagination, et passons d'un tel triangle ˆ
un autre plus grand. Ils diffŽrent par leur c™tŽ mais c'est lˆ leur seule
diffŽrence : entre eux existe une rigoureuse invariance d'Žchelle.
Si l'on examine certains objets de l'art
sŽriel tels que ceux du dŽfunt Andy Warhol, on trouve un grand nombre de fois
la reprŽsentation d'un mme objet, mais pas tout ˆ fait idenique ˆ lui-mme ˆ
chaue fois. C'est ce qu'on observe dans son cŽlbre "210 bouteilles de
Coca-Cola", qui a rapportŽ 2,1 millions de dollars amŽricains ˆ leur
propriŽtaire. L'opŽration de symŽtrie est le passage d'une case ˆ l'autre,
l'invariance est encore une fois vŽritable et incomplte. L'invariance est
accompagnŽe d'une certaine diversitŽ. Les chefs-d'oeuvre de l'architecture
fournissent dans leurs structures des exemples de ces trois principes :
symŽtrie, invariance et diversitŽ.
La physique des particules a connu des
progrs extraordinaires par l'exploitation de ces trois notions. La symŽtrie et
l'invariance du groupe SU3 et d'autres groupes encore ont permis de prŽvoir
l'existence et les propriŽtŽs plusieurs particules, mais elles sont
imparfaites, et on parle alors de thŽories de jauge. Un trs grand problme de
symŽtrie imparfaite concerne l'abondance des protons positifs et des Žlectrons
nŽgatifs. Comment expliquer l'absence apparente dans l'Univers d'une Žgale
proportion de protons nŽgatifs et des Žlectrons positifs?
La musique prŽsente un exemple
particulirement intŽressant pour nous d'une invariance d'Žchelle. Ë tous les
facteurs 2 exercŽs sur une frŽquence audible donnŽe, on retrouve une perception
musicale analogue : un do1 devient un do2. Un air transposŽ d'une quinte
c'est-ˆ-dire dont toutes les frŽquences sont multipliŽes par un facteur voisin
de 3/2, sonne pareil ˆ nos oreilles. On dira qu'un son musical est invariant
d'Žchelle sous l'opŽration de symŽtrie qui consiste dans ces transpositions, le
facteur d'Žchelle Žtant tant™t le facteur 2 ou le facteur 3/2. Encore une fois,
la symŽtrie est imparfaite et la transposition donne un rŽsultat qui se
discerne de l'original, la preuve Žtant que prŽcisŽment on Žprouve le besoin de
transposer pour les fins de l'art.
La sŽrie des sons musicaux elle-mme fournit
un exemple d'invariance. Lorsqu'on passe d'une frŽquence de cette sŽrie ˆ la
suivante, quelque chose reste constant et invariant : c'est la qualitŽ
d'appartenir ˆ la collection des sons admis dans le cadre de la convention
musicale, disons de la gamme choisie; les frŽquences Žtrangres sont exclues,
elles sont fausses. Et pour rŽaliser cette invariance, on trouve la foule des
rgles anciennes et modernes des tons, des semi-tons, des demi-tons, qu'ils
soient majeurs ou mineurs, diŽsŽs ou bŽmolisŽs, doublŽs ou triplŽs ou bŽcarre,
etc.
Une rgle rigoureuse et universelle semble se
maintenir ˆ travers l'histoire de la musique : c'est la rgle d'octave. Au bout
de la gamme se trouve invariablement, c'est le cas de parler d'une invariance,
l'octave de facteur 2. On peut assurŽment rattacher ce facteur 2 ˆ des
exigences de gŽomŽtrie et de mŽcanique vibratoire. On pourrait philosopher sur
l'importance de ce facteur 2 qui survient en musique et en physiologie et la
rapprocher de ce qu'on vŽrifie en thŽorie de la gravitation et de l'ŽlectromagnŽtisme
: la valeur exacte de 2 intervient dans les formules, comme puissance affectant
les dimensions spatiales. DŽjˆ Faraday l'avait vŽrifiŽ pour la loi de l'inverse
du carrŽ de la distance en ŽlevctricitŽ, et toute la mŽcanique cŽleste repose sur
l'exactitude de la puissance 2 dans la loi de l'attraction universelle. On peut
assurŽment rattacher cela ˆ des raisons d'angle solide donc de gŽomŽtrie.
Quant ˆ l'invariance d'Žchelle correspondant
au respect du caractre musical quand on passe d'une note ˆ une autre dans une
gamme dŽterminŽe, une autre rgle Žmergea il y a 300 ans et ce fut un
perfectionnement dŽcisif, qui facilita les transpositions et qui donna un essor
nouveau ˆ la polyphonie. C'est alors que Jean-SŽbastien Bach (1685-1750) fit
admettre que la gamme serait formŽe de douze demi-tons Žgaux emplissant
l'octave, chacun est appelŽ demi-ton diatonique et la gamme est la gamme
tempŽrŽe. Le demi-ton diatonique de la gamme chromatique vaut par suite un
facteur b.
L'invariance d'Žchelle en musique concerne
les frŽquences. L'Žquidistance des octaves et celle des degrŽs de la gamme(do,
do#, rŽ, etc) concerne le logarihme des frŽquences. Si on fait usage du
logarithme base 2, l'Žquidistance des octaves est d'une unitŽ ˆ la fois,
l'Žquidistance des degrŽs de la gamme tempŽrŽe est d'un douzime d'unitŽ ou
0,083.333. Si on fait usage du logarithme base b, l'Žquidistance des octaves est
de douze unitŽs et l'Žquidistance des degrŽs de la gamme tempŽrŽe est d'une
unitŽ.
L'invariance d'Žchelle se distingue de ce
qu'on peut appeler l'invariance arithmŽtique. Ainsi un mur de briques Žgales,
une page emplie de lignes Žquidistantes prŽsente une sorte d'invariance ou de
rŽgularitŽ, mais qui mŽrite l'Žpithte d'arithmŽtique : un rang, une ligne
s'obtient ˆ partir de l'ŽlŽment prŽcŽdent en ajoutant ˆ ce dernier une hauteur
additive. il y a progression arithmŽtique. Dans l'invariance d'Žchelle, il y a
progression gŽomŽtrique d'un degrŽ au suivant, par l'application d'un facteur
d'Žchelle, et les degrŽs deviennent Žgaux si l'on se sert de la fonction
logarithme.
Premire invariance d'Žchelle
: le facteur 2
Voyons, dans le Tableau I, la description de
nos 15 particules fondamentales.
Tableau I
Les particules fondamentales
(m/0,511),
m masse, la masse de l'Žlectron valant 0,511 Mev.
Classe Nom
3 leptons
Žlectron e± (1)
muon µ± (206,77)
tau ± (3491,4)
1 boson de jauge
W± (157730)
11 hadrons
6 mŽsons
kaon K± (966,05)
pion ¹± (273,13)
D± (3658,1)
Ds± (3852,8)
Ds*± (4129,7)
beautŽ B± (10328)
5 baryons
proton p± (1836,15)
sigma ·+ (2327,5)
sigma ·- (2342,3)
xi X (2385,8)
omŽga W (3272,9)
Ce sont lˆ les particules chargŽes
Žlectriquement classŽes S (pour stables), en omettant les baryons charmŽs. Ces
masses sont fort disparates, elles s'Žchelonnent entre 1 et 157730 et leur
rŽpartition, dans un premier examen, n'obŽit ˆ aucune rŽgularitŽ. Tout au plus
peut-on remarquer une accumulation des masses au voisinage de celle du proton.
Cependant, nous allons voir qu'une rŽgularitŽ appara”t dans cette distribution
si nous examinons non les valeurs naturelles des masses mais leurs logarithmes.
Nous utilisons le logarithme base 2, lequel vaut 3,321.928 fois le logarithme
base 10. On reconna”t, au Tableau II, que les frŽquences occupent 18 octaves.
On rattache chaque valeur de X, Žgale ˆ L2(m/me±), au nombre entier le plus proche ou numŽro
d'octave K, qui reste compris entre 0 et 17.
X = L2(m/me±)
K = entier(X + 0,5)
Tableau II. 15 particules fondamentales
logarithmes
des masses : base 2 et base b = 21/12 = 1,059.463
Dans
la colonne "octave", on a inscrit l'entier K le plus proche du nombre
dans la colonne prŽcŽdente
Nom |
Mev |
m/me± |
X L2(m/me± ) |
K Octave |
D X |
Lb(m/me± ) |
e± |
0,511 |
1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
µ± |
105,07 |
206,77 |
7,692 |
8 |
- |
92,30 |
¹± |
139,568 |
273,13 |
8,093 |
8 |
+ |
97,12 |
K± |
493,696 |
966,05 |
9,916 |
10 |
- |
118,99 |
p± |
938,27 |
1836,15 |
10,842 |
11 |
- |
130,11 |
S + |
1189,4 |
2327,5 |
11,185 |
11 |
+ |
134,22 |
S - |
1197,4 |
2342,2 |
11,194 |
11 |
+ |
134,33 |
X - |
1321,32 |
2385,8 |
11,337 |
11 |
+ |
136,04 |
W - |
1672,43 |
3272,9 |
11,678 |
12 |
- |
140,12 |
t ± |
1784,1 |
3491,4 |
11,77 |
12 |
- |
141,24 |
D± |
1869,3 |
3658,1 |
11,837 |
12 |
- |
142,04 |
Ds± |
1968,8 |
3852,8 |
11,912 |
12 |
- |
142,94 |
Ds*± |
2110,3 |
4129,7 |
12,012 |
12 |
+ |
144,14 |
B± |
5277,6 |
10328 |
13,334 |
13 |
+ |
160,01 |
W± |
80600 |
157730 |
17,268 |
17 |
+ |
207,21 |
Par invariance d'Žchelle facteur 2, nous
voulons ici dire que les masses rapportŽes ˆ celle de l'Žlectron seraient
toutes Žgales aux puissances de 2. En d'autres termes, les valeurs de X
seraient exclusivement des entiers. Le Tableau II fait appara”tre, si on
examine les colonnes X et K, des diffŽrences Žvidentes entre X et K (dont le
signe seul figure dans la colonne D X = X - K).
Analysons ces diffŽrences D X = X- K. Sept d'entre elles sont positives et sept sont nŽgatives, et
la moyenne de leurs valeurs est 0,005, ce qui suggre soit qu'elles sont
rŽparties au hasard soit que l'Žlectron joue un r™le normatif dans leur
rŽpartition. Par construction, ces valeurs de D X restent
comprises entre -0,5 et +0,5, mais en fait, leur distribution est plus
resserrŽe : entre -0,322 et+0,337. Les valeurs extrmes de D x reprŽsentent, pour les masses, un Žcart d'un facteur compris entre
1/1,251 et 1,263. Si la distribution des diffŽrences D X Žtait alŽatoire, elle pourraient aller de -0,5 ˆ +0,5, avec un
facteur touchant 1/1,414 et 1,414; leur moyenne arithmŽtique serait 0,250 alors
qu'elle est 0,191. Cette analyse suggre qu'il existe vraiment une tendance ˆ
ce que les masses se groupent autour des valeurs puissances entires de 2.
Un petit changement dans la valeur du facteur
d'Žchelle pris Žgal ˆ 2 augmenterait la valeur moyenne de D X. Cela suggre que cette valeur possde une signification
particulire pour les particules fondamentales. La figure 1 montre la
distribution par niveaux des valeurs de X. Elles se rassemblent au voisinage
des valeurs entires K = 0, 8, 11, 12 13,
Fig. 1. Invariance d'Žchelle facteur 2 pour
15 particules. En ordonnŽes, les valeurs de X pour les 15 particules
fondamentales.
Le facteur d'invariance de la
gamme tempŽrŽe
Dans l'ordre du clavier musical, les notes
vont du fa au do# supŽrieur.
Jean-SŽbastien Bach fit franchir ˆ la
pratique musicale une Žtape considŽrable en adoptant la gamme tempŽrŽe, dans
laquelle tous les intervalles sont des demi-tons Žgaux entre eux et au douzime
de l'octave. La transposition ou changement de tonique devenait ainsi beaucoup
plus facile qu'auparavant. L'intervalle diatonique ainsi dŽfini vaut un facteur
racine douzime de 2 ou 21/12. DŽsignons par la lettre b ce facteur.
b = 2 1/12 = 1,059.463.
Invariance d'Žchelle facteur
b (gamme tempŽrŽe)
Rappelons que le nom des notes se rŽptent ˆ
chaque octave : un facteur deux ou puissance entire de deux ne change pas le
nom d'une note. On peut toujours ramener une frŽquence choisie, par rŽduction
d'octaves appropriŽes, ˆ l'intŽrieur d'une octave dŽterminŽe. C'est ainsi que
nous pouvons dŽcrire la frŽquence f de l'Žlectron comme voisine du la normal,
car, ˆ plusieurs octaves ou ˆ plusieurs facteurs 2 prs, cette frŽquence vaut
428,7 Hz. Le la normal admis de nos jours vaut 440 Hz.
Fig. 2. Invariance d'Žchelle facteur b pour
les particules fondamentales.
Une bonne manire de figurer cette
comparaison est celle de la figure 2, o l'intervalle de l'octave occupe un
cercle horaire, avec l'Žlectron placŽ ˆ midi. Le proton est au sol ˆ 10 heures et
le boson de jauge au do ˆ 3 heures, etc. Avant d'appara”tre dans cette figure,
les frŽquences ont ŽtŽ divisŽes par deux un nombre suffisant de fois pour les
ramener dans les limites de l'octave renfermant la frŽquence de l'Žlectron
prise comme la ˆ 427,3 Hz.
Si l'accord Žtait parfait, le rayon marquant
chaque particule se placerait exactement sur l'une des positions horaires
marquŽes par un pointillŽ. Chaque particule tomberait sur une heure juste et
sur un demi-ton exact. On voit qu'il n'en est pas ainsi et les incertitudes sur
les valeurs exactes des masses ne peuvent pas expliquer la totalitŽ des Žcarts
observŽs. Par exemple, pour le proton, l'Žcart est de 11 centimes d'heure ou
de demi-ton diatonique. Si l'on voulait faire appara”tre cet Žcart en minutes,
le proton serait reprŽsentŽpar deux aiguilles, l'une qui est figurŽe Žtant
l'aiguille des heures, l'autre Žtant celle des minutes serait ˆ la position de
6 minutes et 6 diximes aprs midi : en bref, le proton est ˆ 10 heures et 6
minutes et semblablement, le boson de jauge est ˆ 3 heures et 13 minutes, etc.
On peut mettre en Žvidence ces fractions de
demi-ton marquant l'imperfection de l'accord entre les masses et les places
exactes que l'invariance d'Žchelle leur assignerait. On peut tout autant s'Žtonner
que l'accord ne soit pas plus imparfait, alors que le domaine des frŽquences
concernŽes touche 17 octaves. Cela veut dire que mme pour le boson de jauge
W±, la masse se fixe trs prs de l'un des degrŽs de l'Žchelle d'invariance, au
sein d'une octave dont le la possde une frŽquence valant 131.072 fois celle de
l'Žlectron.
Tout cela vaut pour les invariances d'Žchelle
dans une gamme tempŽrŽe.
Cependant, la gamme tempŽrŽe fut prŽcŽdŽe par
des gammes de diverses descriptions donnant Žgalement 12 notes par octave,
valant approximativement ceux de la gamme tempŽrŽe. Si l'on se rŽfre ˆ
l'histoire de la musique, on y apprend que la structure de ces gammes anciennes
posait des problmes qui excluaient certaines transpositions qui conduisaient ˆ
des discordances excessives, entre autres celles faisant passer de la tonalitŽ
en do ˆ une tonalitŽ en mi. Leur multiplicitŽ rendait en outre impossible la
musique symphonique parce que chaque instrument avait ses rgles propres
d'accord et d'exŽcution.
Il serait indiquŽ d'essayer de remplacer,
dans l'octave de la figure 2, les intervalles diatoniques Žgaux par ceux,
inŽgaux, de ces diverses gammes. Avant mme d'avoir essayŽ ces remplacements,
il para”t assez Žvident que l'une quelconque de ces gammes pourrait amŽliorer
l'accord entre les frŽquences des particules et l'Žchelle adoptŽe. Des
remarques communiquŽes par Langlet au cours du XIVe congrs m'ont encouragŽ ˆ rŽaliser
les calculs requis.
Gammes et intervalles
Rappelons que les gammes anciennes
distinguaient dises d'une note et bŽmols de la note supŽrieure, alors que la
gamme tempŽrŽe les confond. Ces gammes comprenaient donc, en principe, 21
valeurs par octave.
Les gammes les plus connues sont celles de
Pythagore qui procde par quintes successives et celle de Zarlino, qui fait
usage des rapports d'entiers simples. Tous les rapports de frŽquences de la
gamme de Pythagore sont obtenus par les puissances successives de 3 ramenŽes ˆ
une octave unique. Prenons do1 pour tonique et procŽdons par quintes montantes.
Le do supŽrieur est atteint ˆ la puissance 12e et il est 1,36 % trop haut.
Tableau III Gamme de Pythagore
Quintes
Notes |
Puissance de 3 |
Rapports |
do1 |
1 |
1 |
sol |
3 |
1,5 |
r |
9 |
1,125 |
la |
27 |
1,6875 |
mi |
81 |
1,265625 |
si |
243 |
1,8984375 |
fa# |
729 |
1,423828125 |
do# |
2187 |
1,06787109375 |
sol# |
6561 |
1,601806640625 |
rŽ# |
19683 |
1,20135498046875 |
la# |
59049 |
1,802032470703125 |
fa |
177147 |
1,3515243530273438 |
do2 |
531441 |
1,0136432647705078 |
Dans la gamme de Pythagore, les frŽquences
obtenues pour chacune des notes de la gamme sont toutes systŽmatiquement plus
ŽlevŽes que dans la gamme diatonique. Les Žcarts apparaissent dans la dernire
colonne du Tableau IV, dans des unitŽs telles qu'un demi-ton diatonique vaut
0,059.463
Tableau IV Gamme de Pythagore
frŽquences
croissantes
Quintes, do = 0 |
Octave |
L2frŽq."Q" |
D L2 = "Q" - Diaton. |
do |
0 |
0 |
0 |
do# |
7 |
0,09474 |
0,0114 |
rŽ |
2 |
0,16993 |
0,00326 |
rŽ# |
9 |
0,26466 |
0,01466 |
mi |
4 |
0,33985 |
0,00652 |
fa |
11 |
0,50978 |
0,00978 |
fa# |
|
|
|
sol |
1 |
0,58496 |
0,00163 |
sol# |
8 |
0,6797 |
0,01303 |
la |
3 |
0,75489 |
0,00489 |
la# |
10 |
0,84963 |
0,01629 |
si |
5 |
0,92481 |
0,00815 |
do |
12 |
1,01955 |
0,01955 |
Tableau V
DŽviations aux octaves dans les gammes de Pythagore
Octave de dŽpart 1,000.00
Octave |
DŽviation |
1 |
1,013.64 |
2 |
1,027.47 |
3 |
1,041.49 |
4 |
1,055.70 |
5 |
1,070.10 |
10 |
1,145.12 |
20 |
1,311.30 |
40 |
1,719.51 |
60 |
2,254.80 |
Fig. 3. On montre les Žcarts entre la hauteur
X dans la gamme de Pythagore et la hauteur dans la gamme diatonique. La hauteur
selon Pythagore est trop ŽlevŽe.
Fig. 4. Le do1 est ˆ 0 heure midi. Un tour
vaut une octave. Les hauteurs successives X apparaissent en fraction d'un tour
pour la gamme de Pythagore. Les intervalles sont des demi-tons inŽgaux. Le do2
appara”trait ˆ 0,1637 heure ˆ droite de midi.
Fig. 5. Gamme diatonique. Tous les demi-tons
sont Žgaux.
La valeur exacte de 2 est de la plus grande
importance en physique classique et, nous l'avons reconnu ci-dessus, pour
l'invariance facteur 2 des particules. Cela suggre de considŽrer avec mŽfiance
une gamme telle que celle de Pythagore qui ne conduit pas ˆ cette valeur exacte
mais qui introduit une dŽviation de plus d'un pour cent ˆ l'octave et presque
un quart de ton aprs deux octaves. Les dŽviations aux octaves successives sont
ŽnumŽrŽes au Tableau V sous la forme d'un facteur.
Tableau VI
Gamme de Zarlino
Z - d, L2 |
idemX12, Lb |
|
do = 1 |
||
do# = 15/16 rŽ |
-0,00652 |
-0,07821 |
rŽ = 9/8 |
0,00326 |
0,0391 |
rŽ# = 15/16 mi |
-0,02118 |
-0,25418 |
mi = 5/4 |
-0,01141 |
-0,13686 |
fa = 4/3 |
-0,00163 |
-0,01955 |
fa# = 15/16 sol |
-0,00815 |
-0,09776 |
sol = 3/2 |
0,001629 |
0,01955 |
sol# =15/16 la |
-0,02281 |
-0,27373 |
la = 5/3 |
-0,01303 |
-0,15641 |
la# = 15/16 si |
-0,01955 |
-0,23463 |
si = 15/8 |
-0,00978 |
-0,11731 |
do = 2 |
-1 |
0 |
La gamme de Zarlino est fondŽe sur une sŽrie
des nombres entiers, ramenŽs ˆ un rapport entre 1 et 2. Cette fois, le do
supŽrieur est atteint exactement.
Fig. 6. ƒcarts entre les hauteurs dans la
gamme de Zarlino et dans la gamme diatonique. Les hauteurs selon Zarlino sont
trop basses sauf rŽ et sol
Fig. 7. Les hauteurs successives X
apparaissent en fraction d'un tour pour la gamme de Zarlino. Les intervalles
sont des demi-tons inŽgaux. Le do2 appara”t exactement ˆ midi.
--AccueilPierreDemers.html 4eforceter.html
============================
Ann. 3. http://www.er.uqam.ca/nobel/c3410/4eforceter.html
http://www.er.uqam.ca/nobel/c3410/Tabl.periodiqueparticules.html
Tableau pŽriodique des particules
Tableau pŽriodique des particules
Pierre Demers
QuŽbŽcium International
D'aprs les travaux prŽcŽdents, voici un
tableau des frŽquences associŽes aux particules fondamentales. On sait qu'une
frŽquence f = mc2/h est associŽe ˆ toute particule de masse M. Si M
est en Mev :
f = M
0,409.62 269.
Modulo 2. Notes seules.
Les frŽquences sont divisŽes par 2 un nombre
de fois suffisant pour qu'elles tombent dans l'octave renfermant le la normal
du diapason 440 Hz. Ce nombre est trs grand (de 58 ˆ 75). Les notes
rŽsultantes sont comprises entre le fa et le do# supŽrieur. L'Žlectron est un
la situŽ 58 octaves au dessus du la normal, diversement appelŽ la2 et la3. 9
cases sur une rangŽe horizontale sont occupŽes par 26 particules.
Tableau 1
Modulo 2. Tableau des notes des particules.
ƒcoutez : 440 Hz, Diapason http://www.theoriedelamusique.com/musique/diapason.html
Notes et numŽros de l'octave
On distingue le numŽro de l'octave pour chaque
particule. Il y a maintenant 18 rangŽes, l'Žlectron occupe la rangŽe 1 et la
particule W, la rangŽe 18. Passer d'une rangŽe ˆ la rangŽe supŽrieure
reprŽsente un facteur 2 sur la frŽquence.17 passages reprŽsentent un facteur
131072.. Plusieurs rangŽes intermŽdiaires sont vides, On parcourt les cases de
gauche ˆ droite et de bas en haut. La pŽriode est de 12 cases ou d'une octave
et les particules situŽes dans la mme colonne ont la mme note.
Tableau 2
Tableau pŽriodique des notes des particules.
Octave |
mi |
fa |
fa# |
sol |
sol# |
la |
la# |
si |
do |
do# |
rŽ |
rŽ# |
18 |
|
|
|
|
|
|
|
|
W+ W- |
|
|
|
17 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
16 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
15 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
14 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
B+ B- |
|
|
13 |
|
W - |
t + t - |
D+ D- |
Ds+ Ds- |
D*s+ D*s- |
|
|
|
|
|
|
12 |
|
|
|
P+ p- |
|
|
|
S + S - |
|
X - |
|
|
11 |
|
|
|
|
K+ K- |
|
|
|
|
|
|
|
10 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
9 |
|
m + m - |
|
|
|
|
p + p - |
|
|
|
|
|
8 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
7 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
6 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
5 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1 |
|
|
|
|
|
e+ e- |
|
|
|
|
|
|
Octave |
mi |
fa |
fa# |
sol |
sol# |
la |
la# |
si |
do |
do# |
rŽ |
rŽ# |
|
|
g |
|
g |
|
g |
|
|
g |
|
g |
Notes
du clavier
L'octave
1 renferme le la60, 58e au dessus du la2 du diapason.
Liens FreqMatelt1.html NouvelleanalyseEc197.html
4eforceter.html
--AccueilPierreDemers.html
============================
- 30 -