ProjetQuebecium(2006)

RSetDEadrcQc2006

Projet Québécium (2006)

Ceci continue Projet Québécium (2005)

Pierre Demers

T661 Partie 2 Étape 1 description détaillée des projets

 

A Objectifs scientifiques ou technologiques

L'objectif est principalement de recherche scientifique, il consiste à développer le système du québécium que j'ai imaginé en 1995.

Le système du québécium est essentiellement mathématique. Il est apparu à l'auteur lors d'une étude de la classification des éléments. Québécium est le nom donné par l'auteur à l'élément spéculatif 118 qui serait le gaz rare terminant la 7e et dernière période du tableau périodique de Mendeleev. Cet élément joue un rôle important dans le système portant son nom. Lors de cette étude, l'auteur a trouvé une nouvelle manière de classifier graphiquement les éléments, et cette manière, qui relève de la géométrie et la topologie et plus généralement des mathématiques, est le système du québécium Dans sa version la plus récente, en 2006, le nouveau tableau des éléments est le tableau elliptique (des éléments).

Avec le temps et la réflexion, il est apparu à l'auteur une généralisation du système du québécium, dépassant la seule classification des éléments chimiques : des applications inattendues du système en chimie et en physique, en théorie de l'atome, en théorie des symétries, mais aussi en cristallographie et même en biologie, biologie moléculaire et systématique des vivants. Il existe des applications en linguistique.

Le système du québécium apparaît comme ayant une portée universelle ou unitaire dans le domaine des classifications.

B Savoir technologique ou base des connaissances

Le savoir scientifique que je recherchais au tout début était d'améliorer le tableau de Mendeleev, mon point de départ étant l'amélioration réalisée par Fernando Dufour sous le nom d'arbre des éléments dès 1980 et celle réalisée vers 1970 par Jean-Paul Giguère sous la forme d'un tableau en 4 tablettes tournantes. Un autre point de départ fondamental s’est manifesté dès 2005, c’est la géométrie des solides de Platon connus depuis l’Antiquité.

La suite de mes travaux a largement dépassé le but initial de rendre le tableau des éléments plus élégant et plus pratique de consultation.

C Avancement scientifique ou technologique

Les nouvelles connaissances que je recherchais dans mes travaux n'étaient naturellement connues qu'en termes généraux, à la manière d'un pressentiment ou d'un rêve, que la réflexion aidée de manipulations avec des modèles allait préciser. Comme dans toute recherche, je peux parler dans celle-ci du rôle précieux de la liberté de penser et d'expérimenter, de laisser libre cours à l'imagination créatrice et anticipatrice.

Mon intention primitive était d'établir un parallèle entre les perceptions humaines telles que la couleur et notre compréhension du monde inerte tel que molécules, atomes, particules élémentaires. J'ai développé cette intention qui remonte à plus de 30 années. "Perceptions humaines", cela s'est graduellement étendu à "compréhension des êtres vivants".

Depuis 12 ans (1), cette intention s'est précisée dans une recherche tendant à révéler et à comprendre les symétries rencontrées dans la classification des éléments. Le système du québécium fait apparaître ces symétries, nullement discernables dans le tableau de Mendeleev.

Or ces symétries sont d'ordre 4. Elles sont apparentes dans le tableau elliptique

Puis le système du québécium a mis en évidence et fait remarquer des symétries d'ordre 4 en biologie biologie moléculaire etanatomie macroscopique des êtres vivants. Il a confirmé la symétrie d'ordre 4 de l’atome de carbone, élément fondamental de la vie, et de son tétraèdre, connue depuis longtemps..

Dans cette longue recherche, je veux rendre hommage à la Société internationale de biomathématique qui a accueilli critiquement mes présentations depuis 1980 et qui m'a ainsi grandement encouragé. Elle est dirigée par le Dr Francis Collot.

D Description des travaux menés dans l'année visée par la demande

D1 Symétries d’ordre 4 et moments cinétiques des électrons atomiques.

J’ai établi précédemment que les atomes présentent des symétries 4. J’ai cherché une explication à ces symétries dans les moments cinétiques des électrons constituants. On sait qu’à chaque électron présent dans un atome, on attribue les 4 nombres quantiques distinctifs n, l, m, s. Sauf n qui est un scalaire, l, m et s désignent des vecteurs ayant les dimensions d’un moment cinétique. En unités convenues.

s est le moment cinétique propre ou spin valant 1/2;

l et m sont des moments cinétiques orbitaux valant 0, 1, 2 ou 3

Cône de précession du spin s. Le résultat le plus important que j’ai développé en 2005 et 2006 concerne le spin. Le spin est capable de décrire un trajet conique, sous l'influence d'un champ magnétique. Ce trajet conique résulte d'une précession à laquelle sont attachés les noms de Larmor et de Dirac, et la théorie veut que le cône décrit par le spin ait une ouverture valant exactement 109,471o. Il ne semble pas exister jusqu’icide démonstration expérimentale de la forme cônique de cette précession.

Si l’on admet la validité de l’angle théorique, on est conduit à des conséquences géométriques remarquables. En bref, je montre que cet angle d'ouverture du cône de précession du spin des électrons est associé au nombre 4 et à la tendance qu'ont les atomes à manifester une symétrie 4 et par suite à l’un des solides de Platon, le tétraèdre régulier.

Trouvent une explication dans la géométrie du cône de précession du spin : la symétrie d’ensemble du tableau elliptique des éléments ; la symétrie 4 des éléments s, qui se présentent par blocs de 4 dans chaque strate ; indirectement, la nécessité, que les périodes soient groupées 2 à la fois et semblablement composées pour former une strate.

Le fait de ces symétries suggère qu’en effet la précession forme des cônes avec l’angle d’ouverture indiqué par la théorie sinon, ils ne s’associeraient pas jointivement pour former une structure saturante 4 à la fois. On peut donc dire qu’il existe une sorte de démonstration expérimentale de la forme cônique de cette précession du spin..

J’ai poursuivi en 2006 et 2007 mes recherches sur les modalités de l’association entre les cônes de précession des moments cinétiques, leur géométrie et la construction des éléments.

Cône de précession du moment cinétique orbital 1. Si le 1er des solides de Platon, qui est le tétraèdre avec ses 4 faces, intervient dans la théorie de l’atome et du spin s = 1/2 pourquoi pas le 2, qui est le cube avec ses 6 faces ? Il se trouve en effet que le moment cinétique l = 1 caractéristique des électrons de valence des éléments p est associé à un cône de précession d’ouverture 90o, lui-même associé au nombre 6. Les atomes p, dans chaque période et dans chaque strate, se présentent par blocs de 6. Que le moment cinétique soit orbital pour l = 1 plutôt que propre dans le cas de s = 1/2 ne semble pas être un obstacle.

Ces symétries 6 des atomes p trouvent donc une explication dans la géométrie du cône de précession du moment cinétique orbital 1, et cette explication s’accorde avec celle du modèle classique de la construction des éléments, qui prévoit des blocs de 6. Elle s’ajoute à l’explication fournie par ce modèle.

Cônes de précession des moments cinétiques orbitaux 2 et 3. J’ai montré que 2 autres solides réguliers interviennent encore dans la théorie de l’atome : l’octaèdre, qui est le 3e solide de Platon, associé à l = 2 pour les éléments d et et le rhombododécaèdre, associé à l = 3 pour les éléments f.

Ma théorie fait donc intervenir les cônes de précession de 4 moments cinétiques, un propre 1/2 et trois orbitaux 1, 2, 3.

Conflit de mon modèle avec le modèle classique de la construction des éléments d et f. Les éléments irréguliers. L’octaèdre a 8 faces et un bloc d’éléments d renferme 10 éléments. Le rhombododécaèdre a 12 faces et un bloc d’éléments f renferme 14 faces. Il n’existe d’ailleurs pas de solide de Platon ou régulier ayant 10 ou 14 faces. Ce conflit est au moins apparent et sa solution conduit à une explication des éléments irréguliers

Des progrès dans la compréhension des éléments irréguliers pourraient rendre des services dans les recherches sur les supraconducteurs aux températures élevées. Réf. http://www.cnrs.fr/.../16BontempsSimon.pdf

D2 La géométrie des solides de Platon et des solides réguliers, son intervention dans la théorie de l’atome.

Depuis l’Antiquité jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, la croyance régnait que la matière était formée de 4 éléments reliés chacun à un solide de Platon. Cette croyance est disparue et une nouvelle croyance règne de nos jours, opposée à l’ancienne. On trouve par exemple cette assertion . " l'on a depuis longtemps abandonné l'idée que les solides de Platon jouent un rôle quelconque dans la structure de l'Univers." http:// blogue.sciencepresse.info/ item/211/catid/3 http

Mes résultats de la section D1 démontrent que cette nouvelle croyance est inexacte, autant que l’ancienne. Les solides de Platon jouent un rôle dans la compréhension des éléments chimiques qui occupent l’Univers. Il n’est pas possible de les ignorer dans une théorie complète des éléments chimiques.

 

D3 La géométrie des solides de Platon et des solides réguliers.

J'ai écrit une classification des solides réguliers, qui comprennent ceux de Platon. J’ai démontré l’existence d’une catégorie nouvelle de solides de Platon et de solides réguliers , les solides sans volume. Ils sont apparentés aux solides coiffés décrits par Képler et Poinsot. La classification des solides réguliers que j’ai écrite comprend 22 solides, alors qu’il n’y a que 5 solides de Platon traditionnels. L’un des solides sans volume est formé de surfaces n’ayant qu’un côté.

D4 Présentations

J'ai présenté les résultats de mes recherches récentes dans une conférence devant le club scientifique du Collège Jean de Brébeuf et dans 2 communications devant l’ACFAS

E Renseignements à l'appui

(1) Voyez ma bibliographie sur internet dans mon site : former quebecium.html et suivre les liens. Principalement ma bibliographie 2000-2010 récemment mise à jour.

Visitez un mini musée du Québécium de prototypes et modèles occupant une partie de mon domicile depuis février-mars 2005. Se visite sur rendez-vous. 514 747 2308 c3410@er.uqam.ca

Je remercie quelques collègues, avec qui j'ai échangé des communications verbalement ou par internet et qui m'ont encouragé. – Entre autres, Patrick Callet, Aubert Daigneault, Guy Robert Barthélémy. - Encouragement fiscal du Canada (Ottawa). Je suis heureux que l'ACDR, Agence canadienne de douane et revenu m'ait fait bénéficier, pour 2004, de l'Aide fiscale à la R&D (recherche scientifique et développement technologique); et que Revenu Québec me laisse espérer la possibilité d'une aide semblable à venir de son côté.

Voyez ma bibliographie quebecium.html

NB. Je signale ici par anticipation des résultats amorcés en 2006 et finalisés en 2007.

Rédaction arrêtée en septembre 2007, couvrant 2006 et en partie 2007.

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Le présent formulaire : t661-03f.pdf

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