Pierre Demers, dans le présent ouvrage, décrit les perfectionnements qu'il a apportés à la classification bien connue de Mendeleev en se basant sur un examen attentif des propriétés électroniques des atomes. Alors que le tableau de Mendeleev ne possède aucune symétrie et renferme de nombreuses cases vides, le système du québécium qu'il a imaginé permet de classifier les éléments sans aucune case vide et avec des symétries rigoureuses. Dans la physique moderne, symétrie est synonyme de vérité scientifique. Il décrit ainsi plusieurs versions de la classification nouvelle, l'une d'elles inscrite dans une ellipse. Il montre comment la suite des éléments dérive mathématiquement des états excités de l'hydrogène, ce qui jusqu'ici était plus ou moins admis mais non démontré. Les conclusions de Pierre Demers attribuent au nombre 4 les vertus d'un nombre magique ayant une importance particulière dans la classification, ce qui suggère que ce nombre a une importance comparable dans l'organisation électronique encore peu connue des atomes.

L'ouvrage sur papier est accompagné d'un disque optique dont les fichiers développent certains aspects de la classification nouvelle. 52 pages, 10 chapitres, 18 figures, 4 annexes, index, disque optique portant 5 fichiers.

Un ouvrage indispensable à tous les physiciens et chimistes. D'intérêt pour les philosophes et toutes les personnes cultivées.

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1er septembre 2004. Une critique est parue.

Extrait de Science et Francophonie, No 86, mai 2004, pp. 11, 12

Le Professeur Pierre Demers vient de publier un ouvrage sur "La nouvelle classification des éléments. Système du Québécium". (Presses Universitaires de Montréal, 2004). Ce livre est le fruit de nombreuses années de réflexions, une tentative de remplacer le système périodique de Mendeléeff par un système qui reflète mieux les rapports entre les propriétés des atomes. Les nouveaux tableaux mis au point par le Professeur Demers font ressortir des aspects de symétrie et des rapports avec des nombres quantiques qui méritent bien d'être étudiés par le lecteur. Le tout a comme point de référence la structure électronique du Québécium, un trans-uranien (no 118) présumé, ce qui devrait faire plaisir à tous les Francophones. C'est un ouvrage certainement intéressant à lire, qui porte à la réflexion.

C. Sandorfy

professeur émérite de chimie, Université de Montréal

L'auteur et l'éditeur remercient la Maison internationale . (Jean-Pierre Grandin jean-pierre.grandin@ciup.fr) et l'Alliance des Anciens de la Cité universitaire (président Sylvain Lemaître alliance.dg@wanadoo.fr et vice-président Nguyên Duy Tân duytan@wanadoo.fr ) de leur concours bienveillant dans l'organisation de ce lancement parisien.

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