QbPlaEvoAtoXI2007bisCOPIE.htm

http://www.er.uqam.ca/nobel/c3410/quebecium.html

Systme du QuŽbŽcium.

Le Platonicisme  

en biologie de l'Žvolution et en thŽorie de l'atome

Traduction interdite

Pierre Demers 7XI2007, marges 15 XI 2008

ACP2008QbPlaEvoAtresXI2007 Systme du QuŽbŽcium. Pourquoi avons-nous 56 phalanges et 4 membres? Regard d'un physicien platonicien sur l'Žvolution biologique. Traduction interdite Pierre Demers Projet de communication ˆ l'ACP 2008 RŽsumŽ Je cherche une rŽponse dans un parallle entre le squelette humain et le tableau du quŽbŽcium appliquŽ aux 120 ŽlŽments chimiques. Ce tableau est une grille de 120 cases organisŽes en 4 strates inŽgales. Il convient ˆ la classification des atomes pour des raisons quantiques et gŽomŽtriques. Il dŽfinit les nombres magiques 4, 20, 56, 64 et 120. Or le squelette des membres renferme : 4 membres, 20 doigts et orteils, 56 phalanges et 120 os au total. La co•ncidence serait-elle purement fortuite? Ou serait-elle la consŽquence d'une loi de la nature que le systme du quŽbŽcium exprime et qui conditionne la rŽgulation par les gnes? Cette dernire hypothse viendrait ˆ l'appui de Owen 1849 et de son platonicisme, de Denton 2002 avec ses reploiements des protŽines, de Staune 2007 qui s'oppose au Darwinisme. Financement Entreprise Pierre Demers Voyez http://www.er.uqam.ca/nobel/c3410/QbPlaEvoAtoXI2007bis.htm ACP2008QbPlaEvoAtresXI2007

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ACFAS2008QbPlaEvoAtresXI2007 Systme du QuŽbŽcium. Un parallle entre le vivant et l'inerte Traduction interdite Pierre Demers Projet de communication ˆ l'ACFAS 2008 RŽsumŽ Sous une mŽthodologie de recherche de symŽtrie et d'analogie, je voudrais Žtablir un parallle entre le squelette humain et le tableau du quŽbŽcium appliquŽ aux 120 ŽlŽments chimiques. Si on compte les os des 4 membres, on trouve les nombres 4, 20, 56, 64 et 120 (5 doigts et orteils soit le pentadactylisme, pris 4 fois = 20; 56 est le nombre total de phalanges, etc). Or ces nombres sont Žgalement les nombres remarquables, "magiques" au sens de la physique, du tableau mentionnŽ. La co•ncidence serait-elle purement fortuite? Ou serait-elle la consŽquence d'une loi de la nature que le systme du quŽbŽcium exprime et qui conditionne la rŽgulation par les gnes? Cette dernire hypothse viendrait ˆ l'appui du platonicisme de Owen, de Denton avec ses reploiements des protŽines, de Staune qui s'oppose au Darwinisme. Voyez http://www.er.uqam.ca/nobel/c3410/QbPlaEvoAtoXI2007bis.htm ACFAS2008QbPlaEvoAtresXI2007

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Introduction. MŽthodologie.

Je mets ici en regard 2 thŽories se recommandant de l'illustre Platon l'une en biologie de l'Žvolution et l'autre en physique de l'atome. Je veux montrer qu'ˆ premire vue, elles peuvent para”tre totalement distinctes et qu'en fin d'analyse, elles se confondent en une thŽorie unitaire de la vie et de la matire inerte.

 

Pour les Žvolutionnistes prŽdarwiniens, les formes biologiques dŽcoulaient d'un modle platonicien de la nature. Ainsi Owen 1849 8 parlait d'une cosmogonie platonicienne. Quant au platonicisme en physique de l'atome, je propose cette acception nouvelle. du mot pour l'usage que je fais de certains solides dont 3 de Platon, dans l'application du systme du quŽbŽcium ˆ la thŽorie de l'atome. Le systme du quŽbŽcium a autant sinon plus de relations Žvidentes avec la gŽomŽtrie de Platon, que la biologie de l'Žvolution

 

Ma mŽthode en est une de recherche de symŽtries et d'analyse.

 

Remerciements.

Grand merci au prof. Aubert Daigneault qui m'a rendu un signalŽ service : il m'a fait conna”tre les travaux de Denton 2002 9 sur les reploiements des protŽines et ceux de Staune 2007 11, qui m'ont ouvert le chemin d'une documentation immense sur l'Žvolution que j'ignorais. On s'instruit ou on pŽrit!

 

Le platonicisme 1. En biologie de l'Žvolution.

Voici un texte de Denton et Marshall 2001 5 trad. Staune, dŽfinissant ce 1er platonicisme.

Avant Darwin, la plupart des biologistes adhŽraient ˆ un modle platonicien de la nature. Cela impliquait que le monde biologique consistait en un ensemble fini de formes naturelles essentiellement immuables qui, ˆ l'instar des formes inorganiques comme les atomes ou les cristaux, faisaient partie intŽgrante de l'ordre Žternel du monde. De mme qu'aujourd'hui nous expliquons la structure des atomes et des cristaux par un ensemble de lois physiques ou Ç de rgles de construction È, les biologistes prŽ-darwiniens ont de la mme faon cherchŽ ˆ rendre compte de l'origine des formes biologiques en ayant recours ˆ un ensemble de lois physiques gŽnŽratrices souvent appelŽes Ç lois des formes È.

 

Ë la recherche du platonicisme 1.

Les biologistes prŽ-darwiniens ont surtout exposŽ leurs convictions et n'ont gure trouvŽ de preuves ˆ l'appui, comme en tŽmoignent les dernires lignes Žcrites par Owen dans son livre-clŽ paru en 1849, On the nature of limbs. (Denton 2002 9, p. 328). Ils professaient que dans l'Žvolution, la forme prŽcde la fonction.

 

Ë partir de 1859, les dŽcouvertes et les exposŽs de Darwin ont ensuite dominŽ les esprits, avec le principe que le besoin de la fonction fait appara”tre l'organe et la forme. Jacques Monod, rŽputŽ darwinien, a popularisŽ des idŽes analogues dans son livre Le hasard et la nŽcessitŽ

 

Les preuves les plus convaincantes ˆ mon avis sont apparues vers 1970 et ont ŽtŽ prŽsentŽes avec force par Denton 2001 5. Elles concernent les reploiements des protŽines. Ces reploiements conduisent ˆ des formes principalement en hŽlice et et feuillets. Si ces reploiements se rŽalisaient au hasard, le nombre de leurs modles serait immensŽment plus grand que celui observŽ, qui est aux environs de 500 ou 1000.

 

Voici ˆ ce sujet un extrait de Staune 2007  11dans sa conclusion.

Que parmi celles-ci, la (voie la) plus prometteuse que lÕon retrouve sous des formes diffŽrentes chez Conway-Morris, Denton, Fleury, GrassŽ, est celle dÕune Žvolution par Ç lois naturelles È dans laquelle les formes possibles des tres vivants existent en nombre limitŽ et sont inscrites dans les lois de la nature.

 

... Suite plus bas.

 

Le platonicisme 2. En thŽoriede l'atome.

Pour parler de ce 2e platonicisme, je rappelle d'abord comment le systme du quŽbŽcium permet d'Žtablir un modle original de tableau, le tableau du quŽbŽcium. En bref, il est une grille comprenant 120 cases organisŽes en 4 strates inŽgales, il manifeste des symŽtries et met en Žvidence des nombres magiques. Il affecte par exemple la forme gŽnŽrale d'un quart d'ellipse ou d'une demi-ellipse.. Fig. 1.

 

Fig. 1. Tableau du quŽbŽcium. Dans la forme en quart d'ellipse, 4 cases contigŸes composent une tŽtrade d'ŽlŽments qu'on a des raisons de rapprocher. Il y a 30 tŽtrades.- T, C, O, R : tŽtradre, cube, octadre, rhombododŽcadre. qbgenerafig1

En me basant sur les propriŽtŽs des moments cinŽtiques ˆ l'intŽrieur des atomes, j'ai signalŽ prŽcŽdemment une relation entre entre l'organisation de la grille du quŽbŽcium et 4 solides dont 3 de Platon.

 

Je voudrais maintenant signaler que cette relation existe indŽpendamment des propriŽtŽs des moments cinŽtiques. Voici comment. Elle est basŽe sur le nombre de faces des solides concernŽs, voilˆ le chiffrier correspondant.

De Platon

T4, TŽtradre rŽgulier, nombre de faces 4

C6, Cube, nombre de faces 6

O8, Octadre rŽgulier, nombre de faces 8

Autre

R12, RhombododŽcadre rŽgulier, nombre de faces 12

 

Voilˆ comment j'utilise ce chiffrier pour expliquer le nombre de cases de chaque strate. Rouge T4, jaune 2C6, vert 2O8+T4, bleu 2R12+T4. Fig. 1.

 

Pour rouge, un seul chiffre suffit, de mme pour jaune. Pour vert, 2 chiffres sont nŽcessaires, de mme pour bleu.

 

La grille du quŽbŽcium est un assemblage ou une architecture exprimant les propriŽtŽs numŽrisables des formes gŽomŽtriques de certains solides. 1, 26

 

Recherche du platonicisme 2.

Le tableau du quŽbŽcium est adaptŽ ˆ l'affichage des ŽlŽments chimiques, s'accordant avec ce qu'on conna”t de la thŽorie quantique de l'atome. Fig. 2. 1

 

 

Fig. 2. Tableau des 120 ŽlŽments chimiques. Le tableau du quŽbŽcium s'applique aux ŽlŽments chimiques du traditionnel tableau de Mendeleev. Il  met alors en Žvidence principalement une symŽtrie d'ordre 4 entre ces ŽlŽments. QbPlaEvoAtoXI2007bisfig2.gif

J'ai trouvŽ en 2005-6 que l'analyse des moments cinŽtiques des atomes conduit ˆ postuler la prŽsence de formes gŽomŽtriques virtuelles qui les accompagnent. Les formes sont celles de 4 solides dont 3 sont des solides de Platon.

 

ƒtant donnŽ ces observations, il n'est plus possible d'ignorer ces solides et leur gŽomŽtrie dans notre conception de la matire inerte et de l'univers, la conception nouvelle Žtant trs diffŽrente de la conception originale de Platon avec ses 4 ŽlŽments. Les solides de Platon interviennent dans une nouvelle thŽorie de l'atome encore incomplte, qui mŽrite elle aussi de s'appeler platonicisme. Ce platonicisme est porteur d'une "loi naturelle", faisant partie de "l'ordre Žternel", pour emprunter ces grands mots aux naturalistes.

 

Recherche du platonicisme 1 (Suite).

Voilˆ des observations originales. Le tableau du quŽbŽcium aurait-il aussi des applications biologiques, en plus de ses applications physiques? La rŽponse est affirmative.

 

Le code gŽnŽtique. En effet, au niveau molŽculaire, il convient ˆ reprŽsenter 84 biomolŽcules essentielles ˆ la vie, comme je l'ai signalŽ ds 1995 21. Les biomolŽcules sont d'ordinaire dŽcrites en 2 listes : code gŽnŽtique et acides aminŽs fondamentaux. Le tableau du quŽbŽcium permet de rassembler ces 2 listes de faon fonctionnelle. Fig. 3. 4

 

Fig. 3. Tableau des 84 biomolŽcules.

L'existence de ccs 84 biomolŽcules et leur organisation mutuelle, est une consŽquence de lois naturelles, et le systme du quŽbŽcium en manifeste les aspects apparaissant dans cette figure. En confondant les lois et leur manifestation, le systme du quŽbŽcium "impose" l'existence de ccs biomolŽcules. QbPlaEvoAtoXI2007bisfig3.gif

 

Le squelette. Au niveau de l'observation courante maintenant, je signale d'autres applications biologiques originales du tableau du quŽbŽcium, celles-lˆ macroscopiques, touchant le squelette humain (et celui des tres vivants supŽrieurs). L'observation en est accessible ˆ quiconque, au besoin au moyen d'une glace. Partiellement dans 3.

 

Les 4 membres. Leur dŽcompte peut se figurer dans la 1re strate de 4 cases. Fig. 4.

 

Fig. 4. Les 4 membres, 2 bras, 2 .jambes. QbPlaEvoAtoXI2007bisfig4.gif

Les 5 doigts. C'est l'affirmation du pentadactylisme. Chaque membre se termine par 5 doigts ou orteils. Voilˆ bien l'Žnigme, qui consternait Owen cherchant ˆ l'expliquer en 1849 9. Les bŽbŽs humains naissent les uns aprs les autres ayant 5 doigts ˆ chaque main et 5 orteils ˆ chaque pied que les parents comptent joyeusement. Mais considŽrons le pentadactylisme augmentŽ d'un facteur 4 puisqu'il accompagne invariablement une symŽtrie 4 des membres, soit le tŽtramembrisme (ou la tŽtrapodie) et parlons plut™t  d'icosidactylisme. Les 20 doigts et orteils trouvent leur place dans un tableau du quŽbŽcium o ils occupent 4 tŽtrades des strates 1 et 2. Fig. 5.

 

Fig. 5. Le pentadactylisme. L'icosidactyisme des 20 doigts et orteils.QbPlaEvoAtoXI2007bisfig5.gif

DŽnombrons maintenant les phalanges. Nous en trouvons 14 dans chaque membre, soit 56 au total, ce qui occupe 14 tŽtrades des strates 1, 2 et 3. Fig. 6.

 

Fig. 6. Les 56 phalanges des membres.QbPlaEvoAtoXI2007bisfig6.gif

Essayons de compter les os des membres. Villemin a fait cet exercice et trouve 30 os constants dans chaque membre, soit 120 au total. Cela emplit exactement les strates 1, 2, 3 et 4 du tableau. Fig. 7.

 

 

Fig. 7. Tableau des 120 os des membres.QbPlaEvoAtoXI2007bisfig7.gif

L'existence de ces 120 os et leur organisation mutuelle, est une consŽquence de lois naturelles, et le systme du quŽbŽcium en manifeste les aspects apparaissant dans cette figure. En confondant les lois et leur manifestation, le systme du quŽbŽcium "impose" l'existence de ces 120 os et leur organisation ou il en est la raison d'tre.

 

Des observations ˆ la portŽe de tous confirment donc ce que le laborieux examen des reploiements molŽculaires nous apprend.

 

Essayons d'employer le langage de Staune et de Denton : les Çrgles de construction È des atomes Žtant le platonicisme des atomes; et les lois physiques gŽnŽratrices souvent appelŽes Ç lois des formes È Žtant le platonicisme de la biologie, nous dirons que ces rgles, lois et platonicismes se ramnent ˆ une mŽthodologie unique, qui est celle des symŽtries et des nombres magiques contenus dans la grille et le systme du quŽbŽcium.

 

TŽtramembrisme et tŽtradisme de l'tre humain.

Le fait de 4 membres ne se limite pas au squelette. Il faudrait examiner le systme musculaire et le systme nerveux des membres et remonter jusqu'au cerveau. Certaines reprŽsentations de l'homunculus cŽrŽbral accordent une importance primordiale ˆ la bouche, puis aux mains et aux pieds. La grille du quŽbŽcium, les nombres magiques 4, 20, 56, 64 et 120 pourraient servir de guides pour trouver des relations nouvelles.

 

Le systme du quŽbŽcium systme unitaire.

Le systme du quŽbŽcium apporte un principe de symŽtrie ou d'unitŽ entre matire inerte et vivante, en accord  avec la dŽfinition de la vie par Vincent et Nibart 2002. Pour eux, la vie est un 5e Žtat de la matire ˆ c™tŽ des Žtats gaz, liquide, solide et plasma.

 

Ces rŽsultats ont une portŽe Žvolutionniste et favorisent les vues pro-Geoffroy Saint-Hilaire, pro Owen, anti-Darwin et anti-Monod de Denton et de Staune 2007 11. Ils confirment une proposition de ce dernier : "les formes possibles des tres vivants existent en nombre limitŽ et sont inscrites dans les lois de la nature".

 

Ces ŽnoncŽs paraissent indŽniabes. Mais comment se fait-il qu'il en soit ainsi? Il faut croire que des mŽcanismes diffŽrents, les uns dans les atomes et les autres dans les organismes vivants, convergent vers des rŽsultats systŽmiquement comparables. Essayons de comprendre quels peuvent tre les mŽcanismes mis en jeu.

 

Les mŽcanismes.

Matire inerte. La thŽorie quantique est fort satisfaisante pour l'atome d'hydrogne mais sa transposition aux atomes  pluriŽlectroniques n'explique que partiellement le tableau des ŽlŽments, entre autres le fait de strates contenant rŽgulirement 2 pŽriodes; or ce fait est primordial pour expliquer l'existence des 30 tŽtrades des ŽlŽments.

 

Tenons compte maintenant des aspects platoniciens, c'est-ˆ-dire considrons en outre les affinitŽs gŽomŽtriques. Elles expliquent le fait de strates contenant rŽgulirement 2 pŽriodes. L'ordonnance des sous-couches compltes des ŽlŽments s et p dans les 4 strates s'explique sans faute par des correspondances avec les 2 solides de Platon que sont le tŽtradre et le cube. Quant ˆ l'ordonnance des demi-sous-couches compltes des ŽlŽments d et f dans les strates 3 et 4, elle s'explique sans faute elle aussi par des correspondances avec le tŽtradre et l'octadre, qui sont des solides de Platon, et avec le rhombododŽcadre rŽgulier. Le cas des ŽlŽments qui renferment des demi-sous-couches incompltes ne nous importe pas.

 

Les solides interviennent ainsi pour les sous-couches 1.

s, tŽtradre

p, cube

d, octadre et tŽtradre

f, rhombododŽcadre rŽgulier et tŽtradre

 

Nous pouvons spŽculer : l'architecture du systme du quŽbŽcium para”t trop bien fondŽe, dans le cas de la matire inerte, pour qu'elle ne s'applique qu'ˆ elle seule.

 

Matire vivante. Les biomolŽcules. Je constate : les 64 codons et les 20 acides aminŽs occupent correctement les strates 4, 2 et 1 du systme du quŽbŽcum.

 

Il faudrait dŽcouvrir un mŽcanisme plausible qui aurait dŽterminŽ les structures des molŽcules en cause afin de s'ajuster ˆ cette nŽcessitŽ 4.

 

Le mŽcanisme existe pour ce qui est de la strate 4, si on admet 1) qu'il existe 4 bases azotŽes T, A, C, G intervenant par 4 paires orientŽes TA, AT, CG, GC dans l'ADN, et 2) qu'elles forment des triplets ordonnŽs constituant les codons. Il est inŽvitable alors que les codons soient au nombre de 64 et remplissent les 64 cases d'une strate 4. Mais pourquoi les propositions 1) et 2) sont-elles vraies?

 

Quant ˆ la proposition 1), nous avons une sorte de raison : les 4 paires occupent une strate 1 et rŽalisent le nombre magique 4. Fig. 8.

 

Fig. 8. Les 4 paires orientŽes TA, AT, CG, GC des 4 bases azotŽes de l' ADN : T, A, C, G. QbPlaEvoAtoXI2007bisfig8.gif

Quant ˆ la proposition 2), voici peut-tre le commencement d'une explication. On sait que l'ADN, qui est une cha”ne en hŽlice double, donne naissance, au cours de la transcription, ˆ une cha”ne simple d'un brin appelŽe ARNm acide ribonucclŽique messager. Or le nombre 3 intervient dans la structure de l'ARNm, car il est formŽe d'une succession de triplets, chaque triplet Žtant une succession de 3 bases azotŽes parmi les 4 que voilˆ : U, A, C, G. Cela se rapporte ˆ la proposition 2), puisque 64 = 4 ŽlevŽ ˆ la puissance 3.

 

 - Je n'aperois aucun mŽcanisme pour les strates 1 et 2.

 

Matire vivante. Les membres.

 

J'ai essayŽ de comprendre les donnŽes sur les symŽtries du dŽveloppement et je soumets ce qui suit avec rŽserve et j'espre qu'un expert voudra me corriger. Le vocabulaire Žtendu qui est nŽcessaire et les nombreuses mŽtamorphoses des parties constituantes, dŽroutent l'apprenti passim1-25.

 

L'tre humain manifeste 3 axes trirectangles.

A-P, ou tte-pieds (antŽro-postŽrieur chez les quadrupdes);

D-V dorso-ventral, derrire-devant, Žgalement appelŽ axe aboral-oral, A-O;

D-G des c™tŽs droit et gauche, axe droite-gauche. Fig. 9.

 

 

Fig. 9. Les trois axes trirectangles de l'tre humain. L'axe droite-gauche est de symŽtrie miroir. QbPlaEvoAtoXI2007bisfig9.gif

Il y a une polaritŽ crŽŽe dans l'ovule ds la pŽnŽtration du spermatozo•de. Le futur globule polaire se dŽveloppe du c™tŽ femelle. C'est le p™le animal, son opposŽ Žtant le p™le vŽgŽtal ou vŽgŽtatif. C'est l'axe animal-vŽgŽtatif. Ceci pour l'ovule unicellulaire au jour 0. Au jour 1, on trouve 2 cellules accolŽes par un plan contenant cet axe. Au jour 3, on trouve 4 cellules disposŽes en tŽtradre. Cependant, ce tŽtradre n'est pas exactement symŽtrique, car la 2e division ne s'est pas faite simultanŽment pour les 2 1res cellules. En termes techniques : "la premire division se fait selon un plan mŽridional passant par les p™les du zygote. Ensuite, un des deux blastomres rŽsultants se divise Žgalement selon un plan mŽridional. L'autre blastomre, par contre, se divise selon un plan Žquatorial." 19. Entre les jours 1 et 2, on trouve donc 3  blastomres et je crois comprendre qu'ˆ ce moment se dŽterminent, dans le plan Žquatorial, les 2 axes dŽfinitifs A-P et D-G, l'axe animal-vŽgŽtatif devenant dos-ventre D-V A-O.

 

Au 6e jour, lorsqu'il y a une centaine de ccllules, c'est le stade blastula. L'Žpiblaste est du c™tŽ animal, l'hypoblaste du c™tŽ vŽgŽtatif. La blastula jusqu'alors flottante dans la cavitŽ utŽrine se nidifie : elle se fixe en pŽnŽtrant, p™le animal en premier, dans la muqueuse utŽrine, vers le 9e jour.

 

Aprs diverses pŽripŽties, vers le 30e jour, l'embryon a pris une forme cintrŽe, le dos ˆ l'extŽrieur. Les 3 axes sont Žvidents. Fig. 10.

Fig. 10. Trois axes trirectangles chez l'embryon au 30e jour.Qb. PlaEvoAtoXI2007bisfig10.gif

Ë ce moment, les bourgeons des membres supŽrieurs apparaissent simultanŽment droite et gauche. Ceux des membres infŽrieurs apparaissent simultanŽment droite et gauche vers le 32e jour. Les mains et les pieds apparaissent, vers le 39e jour, sous la forme de palettes o les doigts sont indistincts comme dans un moufle.

 

Vers le 46e jour, les doigts sont devenus distincts et il en est de mme pour les orteils vers le 51e jour. La sŽparation des doigts et celle des orteils se font par une apoptose ou mort programmŽe des tissus intermŽdiaires. L'origine des 56 doigts et orteils : le nombre magique 56, essentiel dans le pentadactylisme et l'icosidactylisme discutŽs Fig. 4, trouve donc son origine bio-mŽdicale dans cette apoptose limitŽe. Il serait intŽressant de dŽcouvir quels sont les gnes ou les portions de gnes spŽcifiques programmateurs de cette apoptose et de sa limitation.

 

Les mains et les pieds se rapprochent et se touchent, c'est ce qu'on appelle la pronation.

 

Le dŽveloppement des membres est rŽgulŽ par des gnes. Les mmes gnes interviennent en deux Žtapes distinctes : pour les membres supŽrieurs puis ˆ nouveau pour les membres infŽrieurs. Cela expliquerait la similitude des rŽsultats : 30 os dans chacun des membres etc. RŽf. gnes homŽotiques Hox A1, Sonique HŽrisson bleu, Hedge Hog, auteurs Duboule, Kmita etc. Des gnes comparables interviennent pour tous les tres vivants supŽrieurs.

 

La vie extraterrestre.

La vie serait possible sur les autres plantes du systme solaire, selon les opinions de Denton aprs Owen et plusieurs autres. Les considŽrations ci-dessus permettent d'ajouter ˆ ces affirmations. Puisque nous reconnaissons, dans le spectre lumineux d'une Žtoile lointaine,  les ŽlŽments inertes connus, nous sommes maintenant en droit de postuler que lˆ aussi le systme du quŽbŽcium avec sa platonicitŽ s'applique ˆ la matire vivante autant qu'ˆ la matire inerte

 

Que le systme du quŽbŽcium permet lˆ-bas, aussi bien que dans le voisinage de notre soleil, l'existence des mmes biomolŽcules essentielles et des formes squelettiques qui nous sont familires. Que non loin de cette Žtoile peut exister une vie comparable ˆ celle que nous connaissons ici-bas.

 

Questions.

Pourquoi donc le parallle prŽsentŽ s'applique-t'il si bien et prŽcisŽment au squelette des membres humains parmi la plthore des formes dŽnombrables de la vie? S'appliquerait-il ailleurs aussi dans l'tre humain et ailleurs dans cette plthore? Voilˆ un champ d'exploration considŽrable qui se prŽsente. En rŽalitŽ, le cas de l'tre humain n'est pas tout ˆ fait isolŽ, tous les tres vivants supŽrieurs EVS semblent prŽsenter des dŽnombrements comparables dans leurs membres, mme la baleine et la chauve-souris. Il faudrait voir la mesure de cette comparaison. - Faudrait-il imaginer que l'Žvolution a attendu l'apparition des EVS avant d'appliquer ˆ la vie une loi de la nature, mise en rŽserve depuis la confection des atomes inertes des milliards d'annŽes auparavant? - Je souhaiterais faire rŽfŽrences aux vues sur l'Žvolution de feu mon collgue le prof. Jean-Romuald Beaudry, dŽcŽdŽ en 2006. Il a laissŽ, je ne sais pas entre quelles mains exactement, un grand manuscrit inŽdit dont le titre serait "L'Žvolution des espces d'Aristote jusqu'ˆ nos jours". Gr‰ce ˆ l'aide de quelques uns de ses amis, j'espre que ce document prŽcieux sera retrouvŽ et qu'il deviendra accessible ˆ moi et ˆ tous. - J'ai trouvŽ beaucup ˆ apprendre dans son livre sur la gŽnŽtique publiŽ en 1985 27. - Pour comprendre les mŽcanismes de l'embryologie des membres, il faudra faire rŽfŽrence au travail rŽcent de LŽvesque et Roy sur la rŽgŽnŽration des tissus de la salamandre axolotl 28. http://nouvelles.umontreal.ca/content/view/687/1/

 

RŽfŽrences.

1. Pierre Demers, Site Qb, http://www.er.uqam.ca/nobel/c3410/quebecium.html

2. Pierre Demers, Chapitre 3 Applications aux biomolŽcules Emploi des tableaux du QuŽbŽcium Le code biomolŽculaire http://www.lisulf.quebec/QbSyst2e.6.htmll

3. Pierre Demers, http://www.lisulf.quebec/tetradesdossaBIS.html

4. Pierre Demers, http://www.lisulf.quebec/PierreDemersBibl1990-9.html, 859, 860, 870, 874, 876, 889, 1995-1999, http://www.lisulf.quebec/QbSyst2e.6.html, figure 60 etc.

5. Michael Denton et Craig Marshall, Nature, 410, 22 mars 2001, p. 417

http://64.233.167.104/search?q=cache:M5iVsy_EdfMJ:www.staune. fr/spip.php%3Fpage%3Darticle_pdf%26id_article%3D152+staune +revisit%C3%A9es&hl=fr&ct=clnk&cd=1

6. Jean Staune, http://www.staune.fr/.

7. Duboule, Kmita et Tarchini, Les gnes Hox et Hedge Hog, , 2006 http://www.iforum.umontreal.ca/DesNouvellesDe/2006-2007/20061026_IRCMGenesBras.html

Regulatory constraints in the evolution of the tetrapod limb anterior–posterior polarity, http://www.nature.com/nature/journal/v443/n7114/full/nature05247.html

8. Owen, R. 1849, On the Nature of Limbs, Van Voorst; 1866, Anatomy of Vertebrates, Longmans

9. Denton, Marshall, Legge J. Theor. Biol. (2002) 219, 325-342  http://www.idealibrary.com.on,,, doi:10.1006/yjtbi.3128

10. Michael Denton, P. K. Dearden,  S. J. Sowerby, 2003 ,,, www.elsevier.com/locate/biosystems www.sciencedirect.com,,, http://www.sciencedirect.com/science?_ob=ArticleURL& _udi=B6T2K-49KH9XX-2&_user=10&_coverDate=10%2F31%2F2003& _rdoc=1&_fmt=&_orig=search&_sort=d&view=c&_acct =C000050221&_version=1&_urlVersion=0&_userid=10& md5=456812af82655817eb41dc2ad23b096e

11. Staune 2007

http://www.staune.fr/-Les-mecanismes-de-l-evolution-.html

12 Michael Denton, Evolution, une thŽorie en crise, Žditions Flammarion, collection ChampsPoche, 1993, ISBN : 9782080812285;

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Fig. 11. La tradition du gŽomtre Platon (-427 ˆ -347), Žtait dŽjˆ ancienne pour l'architecte Vitruve (-90 ˆ -20); elle s'est continuŽe depuis la Renaissance. Le prŽsent travail ajoute ˆ cette tradition.

QbPlaEvoAtoXI2007bis

http://www.er.uqam.ca/nobel/c3410/quebecium.html

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