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Conférence à Québec. 12 mars 2014. Partie 2. Ionographie à l'UdeM.

Pierre Demers.

Je placerais ce que j'ai fait entre 1947 et 1980 dans la perspective historique de cetaines propriétés argentiques, qui ajoutent aux vertus ménagères, financières et commerciales du métal élément Ag=47.

Les étudiants en chimie de nos jours apprennent tôt que le chlorure d'argent précipité dans un tube à essai se colore rapidement sous l'effet de la lumière et telle propriété fut sans doute connue dès le début du 19e siècle. En formant sur le tube à essai l'image de la croisée d'une fenêtre, on obtient son image, fugace parce que l'agitation la fait disparaître. Puis il y eut, à partir de Daguerre et Niepce et les daguerréotypes comme on en trouve dans les trésors familiaux de nos ancêtres, montrant les beaux messieurs et les belles dames dans leurs atours fin du Canada-Uni, vers 1865. Le Montréalais Notman a créé une vaste collection d'époque, sa maison subsiste, au 51 rue Sherbrooke Ouestà Montréal, en face la Maison Duvernay de la SSJBM au numéro 82. Figs 1, 2, 3 ,4.

1. .2..3.

Figs 1, 2. Maison Notman No 51, rue Sherbrooke Ouest. Fig. 3. Maison Ludger Duvernay de la SSJBM depuis 1976, No 82, rue Sherbrooke Ouest, Montréal.

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Fig. 4. Photo Notman. Daguerréotype de Louis-Joseph Papineau vers 1852.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Joseph_Papineau.

William Notman légua ses archives à l'Université McGill, elle est conservée au Musée McCord rue Sherbrooke, en face du campus Redpath.

Puisque nous sommes en mode histoire de Montréal, voici une contribution de mes propres archives familiales. Le lieu natal de mon père Alfdred

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Fig. 1. 1860-1894 magasin, atelier de forge et de maréchal-ferrant de Pierre III Demers, aux Nos civiques 347 et 349, côté nord de la rue Notre-Dame ouest, Montréal. À gauche une femme non identifiée (peut-être Hélène La Durantaye 1841). À droite Pierre III, et deux hommes, probablement ses employés. La famille vivait au dessus du magasin. Lieu natal d’Alfred I, qui fut associé à ce commerce de 1903 à 1922. En 1894, le magasin fut démoli à cause de l’élargissement de la rue et reconstruit à quelques pas de là. Cet emplacement est situé approximativement en face des rues Murray et Éléanor s’étendant vers le sud, l’une d’elles s’appelait Bruchési selon mon souvenir. En 1949, nouvelle démolition, pour permettre l’expansion de la cour du chemin de fer asociée à la gare Bonaventure. Vers 1975, les voies ferrées ont été enlevées pour faire place à la construction. De cet emplacement, encore vacant en 1995, on apercevait le Planetarium non loin. - La pittoresque enseigne est évocatrice des technologies de l’époque : une hache pour le bois et une enclume pour le fer. Remarquez l’affichage en anglais, jugé opportun dans le Montréal d’alors. Montréal avait 90000 habitants en 1860.

Ionographie

S'il me faut plaider que je fus fidèle, je demande au lecteur de feuilleter les pages énumérant mes activités en ionographie, commencées en 1945 par une étude sur le spectre énergétique des neutrons et arrêtées en 1979 sur des leçons à Rawalpindi. Leur début fut déterminé par des conseils reçus en 1939-1940 de Frédéric Joliot et de Hans von Halban au Laboratoire de synthèse atomique à Ivry, qui voyaient dans une telle orientation une continuation de mes intérêts en chimie à la fois et en physique nucléaire. Pendant près de vingt ans, le détecteur ionographique, tel que je l’ai renouvelé, a été à l’avant-garde des progrès de la physique des particules, basés sur la détection du rayonnement cosmique. Mes collaborateurs et moi-même y avons participé, avec la publication de plusieurs travaux en français. Après cette époque, il devint évident que les études physiques utilisant ce détecteur n’avaient d’intérêt qu’en liaison avec de grands accélérateurs, accessibles dans de "grands laboratoires internationaux", d’où l’usage du français était banni. Mon intérêt envers l’ionographie diminua. De plus, l’ionographie cessa d’être un instrument privilégié dans ces études, à cause de la réalisation de chambres à détente et à étincelles encombrantes mais désormais praticables à cause de la réalisation terrestre de hautes énergies.

En photographie astronomique, les procédés argentiques rendent encore de grands services. Ces procédésont mantenant été fortement supplantés par les procédés numériques, se prêtant au traitement instantané en ligne.

Jusqu'en 1958 la physique a grandement bénéficié des procédés argentiques: compréhension des spectres atomiques, découverte de la radioactivité par Becquerel, des rayons X par Roentgen,

De même en physique des hautes énergies, les chambres à fils perfectionnés par Georges Charpak, tels qu'utilisés au CERN ont rendu de grands services dans les découvertes depuis 1952.

www.academie-sciences.fr/academie/membre/s010311_davier.pdf, de Michel Davier 1er mars 2011

"les grandes découvertes des 40 dernières années ont toutes bénéficié des idées et avancées de Georges sur les détecteurs : citons seulement la mise en évidence des bosons W et Z de l’interaction faible, les tests de précision du Modèle Standard, les trois t ypes de neutrinos, la découverte des trois derniers quarks. Georges Charpak reçoit seul le Prix Nobel de Physique en 1992 pour l’invention et le développement de la chambre proportionnelle multifils"

Appliquée en sciences, la méthode argentique a au moins permis 3 ou 4 découvertes importantes en physique: celles de la radioactivité par Henri Becquerel, du radium par Marie Curie, des RX par Roentgen et en plus une confirmation de la relativité gén.ralisée d'Einstein. Ajoutons la compréhension des structures électroniques des atomes par la spectrographie du visible et de l'invisible.

Puis l'ionograhie, argentique aussi, a permis la découverte de la fission-spallation des atomes, celle des primaires lourds et de mésons nouveaux.

Elle a été la source de 5 prix Nobel. Mais l'instrument lui-même n'a pas été nobélisé. En Angleterre, il fut produit pr C. Waller de l'Indusrie photographique Ilford.Ce fut différent pour l'oeuvre de Georges Charpak.

J'expérimentai briévement avec un compteur à fil qui détectait les rayons alpha. Des fils fins de ferro-nickel tendus à 1 mm d'une plaque métallique. En voici des photos pertinentes en 1964, prises par A. K. Schwerin dans mon laboratoire en 1864.

Fig. Essais d'un compteur à fil au laboratoire de Montréal. Photo A. K. Schwerin. Ce dernier fut un protégé d'André Bachand à l'UdeM. Il inventa un procédé de photographie en couleurs des rayons X.

Ionographie-Photographie corpusculaire. Rencontres internationales. Leurs organisateurs.

1957. 1re Strasbourg-Cronenbourg. Pierre Cüer.

1958. 2e Montréal. Pierre Demers.

1960. 3eMoscou. Bogomolov.

1962. Munich. Helmut Frieser.

1965. CERN. Genève. Peter.

1971. Barcelone, Espagne-. Pierre Cüer.

1979 (ou 1980). Rawalpindi, Pakistan. Ishfaq Ahmad, mon ancien élève à l'UdeM.

de mémoire:

1961. Washington. Shapiro.

Je fus présent à toutes ces rencontres sauf celle de Genève; à celle de Rawalpindi, je parlai anglais en public pour la dernière fois.

Documents.

En suisse, au Jungfraujoch. Lâchers de ballons stratosphériques Bristol, Montréal.

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Fig.22. Observatoire du Jungfraujoch, altitude 3850m. Irradiation de détecteurs ionographiques de Pierre Demers qui descend l'escalier. 1950. Photo Auerbach Illustrated.

Fabrication des détecteurs iongraphiques.

Ballons. 1947

"" avec la cheminée.

Bristol.

Carte des récupérations.

Spécimens traces éléments.Bristol.

"" "" UdeM Congrès Vachon

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