Sbiom2002AntiÉvo.html

20 juillet 2002

Communication proposée au XVIIIe colloque de Biomathématique, Versailles, 19-20 septembre 2002

Il est irrationnel de croire que le 1er être vivant sur la terre ait possédé l'information voulue pour engendrer la diversité et la perfection des formes de vie que nous connaissons, y compris l'être humain. Au contraire, la rationnalité est satisfaite si on postule la préexistence du modèle de l'être humain, donnant par simplifications et altérations tous les autres êtres vivants. Pour que cette rationnalité se soit exercée, il faut supposer une succession de cause à effet en sens contraire de celle du temps de nos vies allant de la naissance à la mort, soit dans le sens du temps négatif. Cette perspective ne doit pas être confondue avec celles des créationnistes et des néo-créationnistes qui réclament la création continue. Cette perspective a des aspects en commun avec la 1re proposition du système du québécium, savoir que tous les éléments dérivent du québécium par simplification (par vêlage). Elle s'oppose, au moins à 1re vue, à la doctrine, maintenant traditionnelle, de l'évolution qui constate des faits se succédant dans le temps positif, sans toutefois les justifier rationnellement.

Réf. Pierre Demers 1994,

L’être humain, créateur potentiel de l’Univers. Le démiurge. L’infinitude,

Revue de Biomathématique, 125, 40-7, 1er trimestre 1994