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De l'atome d'hydrogène à l'être humain, une continuïté biomathématique

Pierre Demers, Québécium International

12 août 2002

Communication proposée au XVIIIe colloque de Biomathématique, Versailles, 19-20 septembre 2002

Dans une première étape, on envisage les forces électromagnétiques entre électrons et noyaux atomiques. Il est classique de procéder par additions à partir de l'atome d'hydrogène pour décrire les éléments. On est arrêté peu après Z = 100 par l'instabilité des noyaux alors que la répulsion entre charges positives surpasse les forces nucléaires attractives. On rencontre l'atome virtuel québécium 118 et on reconnaît qu'il renferme le modèle de tous les autres éléments, que l'on sait maintenant décrire dans un processus soustractif, inverse du processus classique; on reconnaît que le québécium renferme, au moins en principe, le modèle de toutes les molécules, dans lesquelles la charge positive est répartie entre plusieurs noyaux.

Dans une deuxième étape, on reconnaît ensuite que le tableau mathématique des atomes s'accorde avec le tableau mathématique du code génétique augmenté des acides aminés. Pour la commodité, nous proposons l'appellation biomolécules pour désigner les 64 codons avec les 20 acides aminés de base. Comme l'hérédité, l'embryogénèse, la définition des phénotypes et des espèces y compris l'espèce humaine et ce qui correspond aux biochamps dépendent nécessairement et peut-être exclusivement, des biomolécules, on est justifié de dire que la biomathématique, dans son développement actuel, offre la vision d'une continuïté depuis l'atome d'hydrogène jusqu'à l'être humain, une vision qu'il faudra préciser dans les recherches à venir. Ces considérations pourraient englober d'une part les particules élémentaires et les forces nucléaires anticipant sur l'atome d'hydrogène, qui répondent à des correspondances biomathématiques, et d'autre part les nanobes, qui paraissent être des descendants minimalistes de l'être humain.

Réf. Louis-Marie Vincent, Les nanobes, RBiomath. 150, 32-3.