http://www.er.uqam.ca/nobel/c3410/SF008bis.htm
Lisulf : lisulf
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Science
et Francophonie
Décembre 2009 No
008.
Paraît en décembre
2009.
LISULF, Ligue internationale
des scientifiques pour l’usage de la langue française.
1200, rue Latour
Saint-Laurent (Québec) H4L 4S4
c3410@er.uqam.ca
Science et
Francophonie paraît en ligne.
Copie autorisée et
encouragée avec mention de l'origine.
MM Mmes les
bibliothécaires sont invités à prendre des copies papier et à les mettre sur
les présentoirs
Traduction
interdite : interdiction de traduire les articles de rédaction.
Éditions PUM
Pressses
Universitaires de Montréal
---
Le 10 décembre
2009 AD,
jour 1 de LISULF
an 31,
la LISULF a commencé sa trente et unième
année.
Nous avons fêté
Contenu du No 008, décembre 2009
*Un peu du passé et de l’actualité en images
Fig. 1. 1200
Latour, 10XII1979. Lieu de l’assemblée de fondation le 10 décembre 1979
Fig. 2. 1200
Latour, affiche PPF de Maurice Day 10XII2009.
Fig. 3. Daniel Roy au cours de la réunion du 10 décembre
2009.
Fig. 4. René-Marcel Sauvé au cours de la réunion du 10
décembre 2009.
Fig. 5. Gilbert Lannoy écoute, au cours de la réunion du 10
décembre 2009.
Fig. 6. Le Manifeste de Montréal 1981.
Fig. 7. S.A. au Cirque du Soleil. 10XI2009
Fig. 8. La SPVM à l’oeuvre. 10XI2009
Fig. 9. Fanion PPF.
*Éditorial, La persistance et la nécessité. L’année des
bilans.
par Pierre Demers
*Annonce. Collections complètes de Science et Francophonie.
* Notre réunion du 30e anniversaire, PV,
Louis de Kinder collaboration,
*Notre projet DDA, nouvelle rédaction Le manifeste de
Montréal, mai 1981
*DDA Le manifeste de Montréal, version nouvelle. À suivre.
par Pierre
Demers
*Le Prince Charles, Trois petits tours et puis s’en va,
Lettre ouverte aux élus. À suivre.
par Pierre Demers
*La LISULF et Un Pays le Québec. À suivre.
par Daniel Roy CA
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L’actualité
d’hier et d’aujourd’hui en images.
Fig. 1. 1200 Latour, 10XII1979. Lieu de l’assemblée de fondation le 10
décembre 1979 et depuis ce temps siège social de la Ligue internationale des
scientifiques pour l’usage de la langue française LISULF. à Saint-Laurent.
Crédit Google photo prise au petit printemps 2009.
Fig. 2. 1200 Latour, affiche PPF de Maurice Day 10XII2009. Photo 11 XII 2009. Trente ans après la
fondation de la LISULF, Maurice Day a créé et installé cette affiche, inaugurée
le 10 décembre 2009, visible de jour et de nuit. LISULF30ans11XII2009.gif
D’autres
affichent ‘LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ” ou “DIEU ET MON DROIT” ou “LE DEVOIR
100 ANS, ELLE QUéBEC 20ANS. Pour nous, le mot d’ordre de la LISULF résume tout
: “Pasteur Parlait Français”.
Fig. 3. Daniel Roy au cours de la réunion du
10 décembre 2009. Roy23XII2009.psd
Fig. 4. René-Marcel Sauvé au cours de la
réunion du 10 décembre 2009. JRMs23XII2009.jpeg
Fig. 5. Gilbert Lannoy écoute, au cours de
la réunion du 10 décembre 2009.
Fig. 6. Le Manifeste de Montréal 1981. ManifMonrtf8184.rtf
Fig. 7. S.A. au Cirque du Soleil. Ce mardi
10 novembre 2009 à Montréal, S.A. le Prince Charles est apparu tout souriant .
Cirquebis.gif
Merci http://www.globalnational.com/sitemap/Arrests+made+Prince+Charles+visits+Montreal/2206900/story.html
SPVM12XI2009.gif
Fig. 8. La SPVM à l’oeuvre. Ce même mardi 10
novembre 2009 à Montréal un peu plus tard, pendant que S.A. le Prince Charles
visitait la caserne des Black Watch rue de Bleury. Est-ce lui qui a demandé à
la SPVM de traiter ainsi les manifestants du RRQ et de la SSJB?
SPVM12XI2009.gif
Photo Merci. http://www.vigile.net/Prince-Charles-a-Montreal
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Le fanion PPF
Fig. 9. Copiez ce fanion et placez-le à l’intérieur de votre auto pour qu’il
soit bien visible de l‘extérieur. FaniPPF.gif
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Éditorial.
La
persistance et la nécessité. L’année des bilans.
par
Pierre Demers
Ceux qui croyaient qu’un feu de paille au début et peut-être
de queques fagots dans la suite allaient suffire à retenir le virage amorcé
vers le tout-en-anglais en sciences de la nature, ont graduellement été
décontenancés et se sont effacés. L’enjeu était non de quelques arpents de
neige comme on lisait naguère dans quelque récit désinvolte, mais celui de la
toute-puissance des Américains bien décidés à profiter avec le maximum de
commodité de la pensée scientifique de toute l’humanité. Les Français ont été
de dociles partenaires de l’entité géopolitique que leurs ancêtres ont
gracieusement mise au monde au XVIIe avec LaFayette, Beaumarchais et Louis XVI,
puis augmenté avec Napoléon 1er. Mais ils ont acquis le plus puissant parc de
générateurs d’électricité atomique au monde et ils ont la force de dissuasion
atomique.
Pour les Québécois, cette situation est désastreuse, parce
que toute concession à la culture et à la langue anglaise ou au bilinguisme
anglo-français est un pas vers l’assimilation et la disparition de l’identité
nationale. L’anglicisation des élites universitaires dans leurs activités les
plus haut cotées est la condition, disent-elles, de carrières fructueuses. Mais
elle exerce un effet d’humiliation nationale. Nos élites sont-elles là pour
donner un contre-exemple déprimant chez nous et aux cousins hors-Québec?
Un Québec dont la langue officielle est à ce point menacée
et constamment l’objet d’attaques du gouvernement central se doit de déployer
tous les moyens d’affirmer son utilité, surtout sur son territoire. Peut-il
admettre que le français ne joue qu’un rôle dérisoire dans les publications de
ses scientifiques?
Telle est la logique, celle du pain quotidien et du court
terme. de nos scientifiques et des dirigeants politiques et autres qui
encouragent ou financent leurs travaux. Est-il souhaitable d’entretenir de
telles habitudes installées depuis plus de 30 ans?
Au bas de la statue de Dollard, malheureux héros de la
bataille du Long-Sault, on a gravé ces mots : “Jusqu’au bout”
-----
Avez-vous une opinion? Selon vous, la LISULF a-t’elle fait
oeuvre utile au cours de son existence jusqu’ici? Pouvait-elle faire mieux et
pourra-t’elle faire oeuvre utile dans l’avenir? Le Rédacteur souhaite recevoir
et publier vos opinions. Il voudrait que notre 31e année soit l’année d’un
bilan du passé et d’une campagne pour l’avenir du français en science.
Voudriez-vous même mettre en doute l’opportunité de la mission que s’est
attribuée la LISULF?
SVP vos textes, en français. Adresse de la LISULF voir le générique.
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Annonce.
Collections complètes de Science et Francophonie
Collection papier. Pour votre bibliothèque préférée,
commandez ou faites commander la collection complète de Science et Francophonie
papier. Il en reste un petit nombre, disponibles au prix de 1000$ ou 1000Euros,
port en sus.
Les numéros vont de Science et Francophonie 1 en mai 1980 à
87 en septembre 2004 etc.
Ils ont été adressés régulièrement aux bibliothèques
nationales du Québec, du Canada, de France et de Belgique. INSN.0825.9879
Collection toile internet. La nouvelle série paraît
exclusivement en ligne à partir de Science et Francophonie 001 en janvier 2008.
Le répertoire papier et toile.
http://www.lisulf.quebec/lisulf.html
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Notre
réunion du 30e anniversaire, PV,
par
Louis de Kinder collaboration.
ASSEMBLÉE
DE LA LISULF LE 10 DÉC. 2009, 16 à 20h
À l'occasion de son
trentième anniversaire 10 décembre
1979-2009
Au 1200 rue Latour St-Laurent-Montréal, Qc
--
-
Sommaire PV
Présences
:
- Jacqueline Blanchard, Maurice Day,
Louis De Kinder, Patrick Demers, Pierre Demers, Gilbert Lannoy, Daniel Roy,
René-Marcel Sauvé
Excusés
:
-
Louis-François Bélanger, François Côté, Pierre Nonnon, Ernest Parent,
Paul Rémillard, Yves Saint-Denis, Hélène Trudeau,
Recherchés
sans succès :
- Michel Amyot, Guy Bouthillier, Arnold-Jean Drapeau
ODJ
a été suivi.
Raison
coupure d'électricité, l'ODJ n'a pas pu être distribué à temps. Existant en
exemplaire unique papier, il a été lu voyez-le annexé ci-dessous. Il a servi à
orienter la discussion générale. L'assemblée a manifesté son approbation des 5
points, notamment du 4e.
Félicitations
à Maurice Day a réalisé et installé en façade du 1200 Latour, une affiche
"LISULF 30 ans" déjà, mesurant 8' X 4', avec système d'éclairage.
Pour
Pierre Demers et Gilbert Lannoy, c'était les retrouvailles après 30 ans, même
lieu.
M.
Day parle de l'abus de l'anglais par nos compatriotes.
M.
Lannoy fait état de ses expériences multilingues en Belgique, son pays
d'origine.
M.
Demers: «Il faut exister d'abord»
M.
Lannoy cite Parizeau: que les Québécois n'ont pas le sens de la langue.
Mme
Blanchard: mentionne les médias.
M.
Day: propos qui échappent au secrétaire.
M.
Roy nous lit son mémoire (9 pages)
et en distribue des copies aux membres.
M.
Demers le diffusera chez les correspondants de la LISULF.
Exposé
de M. Sauvé sur les techniques militaires.
NB.
Pendant ce temps, Yves Saint-Denis vogue sur les chemins enneigés de l'Ontario
nord-est qui le mènent à Sudbury pour y présenter L'Ècho d'un Peuple, avec 50
comédiens et 200 figurants recrutés sur place. Le mot d'ordre : "Peuplons
la Nouvelle-France." http://francohuronie.ca/index.php?option=com_francocontent&task=culturel&id=4558&interval=2&zone=0&cats=16,25,32,8,5,17,27,2,34,12,3,42,29,1
Patrick
Demers a enregistré les débats sur une bande magnétophonique dont copie sera
distribuée et chacun fera le relevé de ses propres paroles. Réf. S&F un
prochain No
Les
participants ont généreusement apporté et joyeusement consommé d'excellents
vins et fromages, que Mme Blanchard a efficacement servis, on porta santé à
tous et à toutes et au succès de la LISULF. Des RPFI seront émis en conséquence
au forfait 50$.
Le
Secrétaire Louis De Kinder en collaboration.
le
jeudi 10 décembre 2009
--
LISULF
ODJ le jeudi 10XII2009 16 à 20h.
"Tout
peut se dire en français" Voltaire
Même
la vérité scientifique, celle qui achète la gloire et le pain quotidien LISULF
1.
Approbation du texte communiqué le 9 XII 2009 par Marceau Déchamps et Marc Favre d'Échallens « <http://www.langue-francaise.org/>Défense
de la langue française Paris-Ile-de-France " (DLF Paris-IDF) Extrait.
"Les
choses sont déjà si avancées, tels les fromages forts, que des syndicats de
diverses obédiences, CGT, CFTC, UNSA, CGC…, ont dû monter au créneau pour
" défendre le droit de travailler en français en France ".
"Voyez
aussi les travaux de la recherche scientifique française : des siècles après
l'acte révolutionnaire de Descartes publiant en français le Discours de la
méthode, ils ne sont souvent plus pensés et écrits par nos chercheurs qu'en
anglo-américain, même pas toujours traduits en français."
2.
La LISULF se déclare solidaire avec le projet Pays du Québec de Daniel Roy
C.A.. Daniel Roy présente son mémoire. Lien entre la promotion d'un pays
pour le Québec et la promotion du français en sciences.
3.
Quel suivi à la lettre du Capitaine René-Marcel Sauvé à S.A. le Prince Charles.
4.
Une contribution de 300$ au fonds de défense juridique du Réseau RRQ a/s Luc Bégin Réseau de Résistance
du Québécois à l'adresse suivante RRQ A/S Pierre-Luc Bégin, 2330, 18e rue
#8, Québec, Québec G1J 2A9
5.
Projet DDA. On fait circuler celui rédigé en 1981. Le président donne lecture
de sa réécriture récente, qu'il soumet à la réflexion de tous. Depuis 1981,
l'avènement de la toile informatique a ouvert d'immenses possibilités pour la
libre publication en français.
Projet
DDA 2009 Un droit des auteurs, un devoir des auteurs.
Comment
le rendre efficace? La LISULF, en cette 31e année depuis sa fondation,
s'adressera aux chercheurs scientifiques du Québec et d'ailleurs dans la
Francophonie...
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Notre
Projet DDA, Le Manifeste de Montréal 1981, une nouvelle rédaction.
Le Manifeste de Montréal 1981. Voyez Fig. 6.
Le Manifeste de Montréal a vu le jour à l’issue d’un grand
colloque tenu en 1981 à Montréal sur le français scientifique présidé par Roger
Gaudry, sollicité pour cette tâche délicate à la dernière minute. S’y
distinguèrent entre autres Roger Morvan, Jean-Claude Pechère et Henri Gounelle
de Pontanel. Ce dernier, membre de l’Académie de médecine de Paris, fit
impression en déclarant : ‘Je suis médecin, or je dis que la langue française
en sciences est très malade; il faut lui appliquer un remède de cheval”. Jean-Claude
Pechère, alors notre président, déclara que la LISULF était là pour apporter ce
remède. Roger Morvan, encyclopédiste, affirma la nécessité de profiter de
l’occasion poir lancer une déclaration publique alertant les gens de science et
les pouvoirs publics. La LISULF n’avait alors qu’un bulletin. Elle y fit
paraître un texte préparé avec la participation de Daniel Pajaud venu de
France, signé par lui et les 4 autres membres présents. Ce fut le Manifeste de
Montréal, contenant le projet DDA, daté de septembre 1981, paru plus tard dans
les pages de S&F Nos 4, 10, 10X, 12, 13, 15 et 18, 1983 à 1987. Voyez cette
page ci-dessus. Il contient l’essentiel des propositions et recommandations que
la LISULF a mises de l’avant
auprès des scientifiques et des autorités. L’historique en a été
consigné dans les numéros de S&F au cours des années.
Nous devons gratitude à certains appuis gouvernementaux,
notamment Jacques-Yvan Morin, Gérald Godin, Gilbert Paquette et surtout Jeanne Blackburn qui porta
notre cause devant les réunions de l’AIPLF Assemblée internationale des
parlementaires de langue française où elle fut finalement déboutée. En ce mois
de décembre 2009 à Lyon, nous notons une déclaration favorable de Jean Charest.
Quant aux réticents et opposants, leur liste contient Camille Laurin lui-même,
Jacques Parizeau, Pierre Bérubé, Pierre-Marc Johnson et Bernard Landry.
De la part des dirigeants universitaires, mentionnons
simplement l’appui autorisé du Recteur Paul Lacoste, un de nos membres fidèles.
Son article : La thèse et l’hypothèse, S&F No 20, décembre 1987, 8-10
Le Manifeste de Montréal 1981 contenait le Projet DDA
d’alors.
La nouvelle version pourrait s’appeler Projet DDA 2011.
Voici une ébauche, sujette à critiques et améliorations, reprenant ce qui fut
présenté à notre historique rencontre du 10 décembre dernier au point 5.
Pouvons arriver à un consensus et le faire accepter d’ici 2011, 30 ans après le
lancement de la 1re version? Ce serait alors une occasion de réjouissances et
l’occasion de fêter un autre 30e anniversaire!
Projet DDA 2011
Un
droit des auteurs, un devoir des auteurs
La
LISULF, à la suite de la réunion le 10 XII 2009 marquant le 30e anniversaire de
sa fondation à Saint-Laurent, s’adresse aux chercheurs scientifiques du Québec
et à tous...
À suivre
Trois
petits tours et puis s’en va.
http://www.csdecso.on.ca/PetiteEnfance/mainFrame-comptines.htm
Ainsi font les marionnettes
Les mains aux côtés, Ainsi font, font, font |
Le
Prince Charles est venu au Québec...
Etait-ce affaire futile et hilarante aussi
bien qu’une comptine d’enfant ou une visite au cirque?
Fig. 7. S.A. R. le Prince Charles au Cirque
du Soleil. 10XI2009
Fig. 8. S.A. R. le Prince Charles à Montréal. La SPVM à l’oeuvre.
10XI2009
Lettre ouverte aux élus. Adressée à plusieurs. A paru dans
le site de Vigile.
À nos élus municipaux, ceux de mon arrondissement de
Saint-Laurent et les autres
La SPVM et le passage du Prince Charles
Nos élus municipaux, ceux de notre arrondissement de Saint-Laurent
entre autres, ayant l'autorité sur le SPVM, sont-ils satisfaits de la conduite
de ce service mardi le 10 novembre 2009 à l'occasion du passage de SA le Prince
Charles dans la métropole québécoise?
Si j'en crois les relations qui en ont été publiées par des
journalistes et par des témoins sur place, les policiers auraient provoqué les
manifestants pacifiques et fait usage de force excessive.
Voici ce qu'écrit P. Tremblay, dont les bureaux sont devant
le Black Watch.
"On va mettre les choses au clair, ça n'a pas été
pacifique. J'ai assisté a une violence policière inouie, a grand coup de
matraque, de bottes a cap d'acier et de bouclier sur des jeunes étudiants dont
certains n'étaient même pas majeurs!!!
C'est écoeurant qu'un journaliste dise dans son article
qu'il n'y a pas eu de violence de la part des manifestants... Evidemment! Ils
étaient trop occupés a se faire tabasser." http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2009/11/10/001-charles-suite.shtml
Des images montrent des jeunes, garçons et filles,
subissant les coups des robustes policiers de votre section anti-émeute, munis
de matraques et de boucliers, couverts d'écussons au nom de Montréal. Quelle
honte pour la Ville! L'Histoire Sainte nos a appris à admirer David le patriote
ayant raison de Goliath puissamment armé. Avez-vous organisé l'action des plus
forts maltraitant les plus faibles?
À aucun moment la sécurité des personnes et des biens n'a
été menacée. Autrement, la GRC, qui était chargée de cette sécurité, serait
sans doute intervenue. De plus, l'édifice ciblé était une caserne d'un Régiment
de militaires de l'Armée du Canada, par hypothèse ayant appris l'art de se
défendre et pourvus de moyens adéquats. Or la GRC et les soldats de ce régiment
nommé Régiment des Black Watch ne sont pas intervenus.
"Le major à la retraite Michel Boire, maître de
cérémonie hier au Black Watch, faisait peu de cas de la manifestation. « Ces
gens défendent leur droit de s’exprimer. Je ne suis pas du tout intimidé. Ce
sont mes concitoyens », a dit M. Boire, professeur d’histoire au Collège
militaire royal du Canada, à Kingston. "
http://www.ledevoir.com/2009/11/11/276604.html
Vous étiez prévenus depuis longtemps de cette manifestation
annoncée par la Société Saint-Jean Baptiste et le Réseau de résistance du
Québécois. La vie municipale, certaines fois, ne peut pas rester indifférente aux
questions patriotiques, et les manifestants affichaient : "Le Québec aux
Québécois!". Voulez-vous vraiment leur donner tort à la face du monde? Et
vous déclarer les collaborateurs aveugles d'un pouvoir étranger.
Trois avis d'amende ont été émis, totalisant 1500 $. Ayant
été délivrés dans des circonstances que la Ville de Montréal n'a évidemment pas
contrôlées démocratiquement, je suggère que vous devriez les annuler.
Réf. http://resistancequebecoise.org/
Pierre Demers, professeur à la retraite, c3410@er.uqam.ca
Montréal-Saint-Laurent
---
-À suivre.
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La
LISULF et Un Pays le Québec,
par
Daniel Roy CA
Mémoire présenté devant la Ligue internationale des
scientifiques pour l‚usage de la langue française (LISULF)
Le 10 décembre 2009. Voyez la figure 4.
Lien entre la promotion d’un pays pour le Québec et la
promotion du français en sciences.
Par Daniel Roy, C.A.
Y-a-t’il un lien entre la promotion d‚un pays pour le
Québec et la promotion du français dans les sciences? La réponse est oui!
En résumé :
La langue française est en péril, avec preuves à l’appui.
Le Québec est victime de discrimination dans le Canada,
parce qu’il est français, encore une fois, avec preuves à l’appui.
Les scientifiques publient leurs recherches en anglais, une
autre langue que la leur, toujours avec preuves à l’appui.
La mondialisation et le pouvoir de l’argent servent
d’excuses à l’assimilation des nations francophones.
Le Québec n’est pas un pays et n’a donc pas le pouvoir de
protéger la langue française.
Et sans langue française, on pourra dire adieu, à la
possibilité de franciser les sciences.
Le Québec doit devenir un pays pour se donner les outils et
la fierté nécessaires pour assurer la plénitude et la pérennité du français ici
et ailleurs dans le monde.
Le français sera alors vraiment la langue de l’État et de
la Loi aussi bien que la langue normale et habituelle du travail, de
l’enseignement, des communications, du commerce, des affaires et des sciences.
Tout comme, les avocats, les comptables, les docteurs, les
pilotes, les dentistes, les sculpteurs, et ceux de toute profession, les
scientifiques devront respecter une de nos valeurs principales, la primauté du
français. Le financement public sera conditionnel à ce respect. Et le
financement privé le sera par l’entremise d’un milieu de travail français.
La situation ne peut plus durer.
Nos gouvernements doivent obtempérer.
Le peuple est souverain.
Ensemble pour la résistance linguistique.
Vive le français!
Vive le Québec libre!
En plus long :
Comment voulons-nous que la Province de Québec puisse faire
la promotion du français dans les sciences et ailleurs, lorsqu’elle se fait
refuser ce droit par les institutions de son propre pays, tels que le
gouvernement canadien et la Cour suprême du Canada? Un Canada qui finance
abondamment les sciences dans les autres provinces anglaises, alors qu‚il
oublie les sciences québécoises. Un Canada qui subventionne amplement les
établissements de recherche anglais, pendant qu’il néglige les établissements
de recherche français. Un Canada qui favorise le financement des universités
anglaises du Québec, par rapport aux universités françaises. Un Canada qui
tient les cordons de la bourse, laissant le Québec victime d’un déséquilibre
fiscal. Et un Canada qui fait la promotion de la langue anglaise au détriment
de la langue française.
La langue française nous appartient. Elle constitue un bien
commun à protéger. Le laissez-faire ne peut durer. Le laissez-faire ne peut
qu’engendrer des injustices, tel que l’imposition de manuels scolaires en
anglais dans nos écoles. Le laissez-faire ne peut que favoriser une certaine
élite, afin d’enrichir les promoteurs et fournisseurs de produits et services
de langue anglaise.
Un pays du Québec nous donnerait le contrôle sur le
financement public des sciences. Un pays du Québec rendrait normal le
financement privé des sciences en français, car il y sera normal de créer, de
travailler, et de vivre dans sa seule langue officielle, le français.
Vive les sciences écrites dans la langue de la nation
Québécoise, au profit de ses entreprises, de ses institutions, de ses étudiants
et de ses gens. Des sciences écrites en français pour le bénéfice du Québec
mais aussi du reste du monde. Des sciences écrites dans la langue que nous
maîtrisons, une langue internationale, qui au besoin, peut-être traduite. À cet
égard, une aide gouvernementale pourrait couvrir les frais de traduction. Oui,
nous serons maîtres chez nous et nous pourrons étudier, créer, et présenter les
sciences dans la langue de chez nous.
Il est intolérable qu’un étudiant ou un scientifique doive
communiquer ses recherches en anglais. Que la Charte de la langue française du
Québec (Loi 101) s’étende aux institutions d’enseignement supérieur (CÉGEP et
universités) et dans les laboratoires. Le français est la langue commune
d’usage au Québec et seules les recherches scientifiques destinées au marché
extérieur du Québec, soit l’exportation, pourront être traduites. Toute
dérogation à la Loi entraînera la perte de financement public et des sanctions
pour le secteur privé. Ainsi les institutions d’enseignement, les entreprises
et les laboratoires de recherche privés devront travailler en français et
commander la recherche auprès des scientifiques en français. Le droit
d‚étudier, de travailler et de vivre en français n’est pas négociable.
Certains vont s‚opposer, et qu’ils sachent, que le salaire
des scientifiques est payé par nos impôts où par des entreprises où nous avons
le droit d’y travailler en français. Alors, les scientifiques n’auront pas le
choix que de se conformer aux nouvelles consignes. Si les scientifiques
écrivent leurs recherches en anglais par choix ou par obligation, et bien
qu‚ils sachent que cette situation est indigne du peuple Québécois, et qu”elle
doit cesser. Pensons-nous que parce qu‚ils sont des scientifiques, ils auraient
des passe-droits. À ce compte, il faudra angliciser la profession de comptable
par exemple, sous prétexte qu’avec la mondialisation, les affaires se font en
anglais. Nous disons non aux manuels scolaires anglais, nous disons non aux
cours en anglais, et nous disons non aux milieux de travail anglais et nous
disons non aux publications scientifiques en anglais. Un point c’est tout! Le
prétexte de la primauté de la collectivité internationale anglo-américaine est
de la foutaise, une fumisterie et une imposture pour satisfaire l’appétit
vorace mercantile et pour excuser un complexe d‚infériorité impardonnable.
Permettre les publications scientifiques originales en anglais est tout
simplement un accommodement déraisonnable.
Les sciences doivent être écrites en français pour le
bénéfice de nos chercheurs, de nos étudiants, de nos entrepreneurs, de notre
société et bien sûr pour les prochaines générations. Que le français soit la
langue commune d‚usage et que l‚anglais soit réservé au service à la clientèle
individuelle et à l‚étranger au besoin. Bilinguiser c’est rendre le français
inutile.
Que nos recteurs d’universités, nos politiciens, nos
chefs d’entreprises et autres élites écoutent bien, car le Peuple est
souverain. Les gouvernements et les élites ne peuvent violer impunément les
droits de la collectivité. La langue française n‚est pas à vendre, elle est un
bien commun.
C‚est simple, le Canada n’est pas le pays des Québécois et
des francophones. Être français au Canada : c’est être victime de
discrimination, c‚est devoir travailler dans la langue de l‚autre, c‚est vivre
dans une langue étrangère, c’est être le précipité au fond de l‚éprouvette. Le
temps de la décantation est maintenant arrivé. Les anglais de chaque bord et
les français au centre dans ce coin de l’Amérique.
Autrement dit : si Québec reste une province, le
français disparaîtra et finies les chances de franciser les sciences, mais si
le Québec devient un pays, le français aura des chances d’être sauvé et les
sciences d’être francisées.
Pour faire fasse à l’envahissement de l’anglais, il faut
que le Québec devienne un pays. Il faut que la langue française devienne
essentielle. Il faut que les citoyens soient fiers de la langue française. Il
faut même que notre société devienne allergique à l’anglais. Que la langue
anglaise devienne taboue. Créons un environnement propice à la langue française
au Québec et aussi dans les autres pays de la francophonie.
Vive la révolution et la résistance linguistique!
Bon 30e anniversaire à la LISULF
Daniel Roy, C.A.Voir les annexes :
I- Argumentaire
II- Projet de manifestation
ANNEXE I : ARGUMENTAIRE
Échantillon de 50 raisons touchant les sciences de prêt ou
de loin. Ces raisons proviennent de l’argumentaire intitulé Mille et une
raisons pour que le Québec devienne un pays. Cet argumentaire est en
constante évolution et contient à ce jour 2051 raisons pour lesquelles le
Québec devrait devenir un pays. À la suite de chaque raison se trouvent les
initiales de la personne qui l‚a soumise. L’argumentaire peut être consulté à
l’adresse internet suivante :
<http://www.coalitionsouverainiste.com/1001raisons.aspx>http://www.coalitionsouverainiste.com/1001raisons.aspx
A) FINANCEMENT PUBLIC ET LES SCIENCES
1) Raison numéro 54 : Le
politologue André Bernard écrit dans « What does Quebec want »
(p.97) : « De 1960 à 1975, selon les statistiques disponibles, les
Franco-Québécois et leurs institutions ont obtenu moins de 15% des centaines de
millions de dollars dépensés en dons, subsides et contrats de recherche dans
les domaines culturel et scientifique. » (J.D.R.)
2) Raison numéro 121 :
Le 7 mai 1980, René Lévesque, alors qu’‚il adressait la parole aux étudiants de
Sherbrooke, cite Pierre Dansereau : « Dans la politique de recherche
du gouvernement fédéral. nous y voyons
un exemple criant de situation où le Québec ne reçoit pas sa juste part. »
(JDR)
3) Raison numéro 78 :
« Le 8 mai 1982, Pierrette Gosselin, porte-parole de l‚Institut
professionnel de la Fonction publique du Canada, signale que pour les ressources
nécessaires à la recherche scientifique, l’Ontario obtient 47 %, l‚Ouest :
17%, le Pacifique : 17%, les Maritimes : 15% et le Québec se classe
bon dernier avec 4%. » (J.D.R.)
4) Raison numéro 86 :
« Le 7 mai 1986, le gouvernement libéral de Robert Bourrassa avoue que la
part du Québec a toujours malheureusement conservé une moyenne de 15 % quant
aux contrats de recherche dans les industries du matériel de défense. »
(J.D.R.)
5) Raison numéro 88 : Le
9 juin 1987, Monique Vézina, ministre fédérale des Approvisionnements et
Services, déclare que le Québec n’a eu que les miettes d‚Ottawa, soit 569
millions $ sur 3,4 milliards $ en recherche. Pour plus de précision, elle
ajoute que le Québec n‚a obtenu que 16,4% alors que l‚Ontario a reçu 54,3% et les
provinces de l’Ouest : 20,3%. (J.D.R)
6) Raison numéro 664 :
Le 6 avril 1988, dans Le Devoir, Clifford Lincoln demande à Ottawa la moitié de
ses investissements, soit 50 millions 4, pour identifier avec précision tous
les secteurs contaminés du fleuve St-Laurent. Après tout, le Québec n’a-t-il
pas reçu que 4,1% des fonds fédéraux alloués par le gouvernement fédéral en
1986-87 pour la recherche en environnement alors que l’Ontario récoltait dix
fois plus sous ce rapport et bénéficiant de plus des 16 millions $ dépensés par
Environnement Canada chaque année pour le maintien de 50 chercheurs au centre
de recherche de Burlington? (J.D.R.)
À suivre.
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