SF029
prŽcŽdent SF028
suivant SF030
Science et Francophonie
Version du 26 novembre 2013
RŽdacteur en chef Pierre Demers
Science et Francophonie para”t en ligne.
Para”t sous lÕautoritŽ de la LISULF.
Ligue Internationale des Scientifiques pour lÕUsage de la Langue Franaise.
Science et Francophonie: Pierre Demers,
RŽdacteur en chef; Patrick Demers, Informaticien en rŽsidence, Maurice
Day, Graphiste, . HŽlne Trudeau, Grammairienne; on demande des aides ˆ la
rŽdaction.
Auteurs, adressez vos textes format Word
par courriel c3410@er.uqam.ca
Il nÕy a pas dÕabonnement. SVP versez votre
cotisation 2013 votre
chque en 2013:
25
$ ou 25 Euros, Žtudiant 10$ ou 10 Euros, corporatif 200$ ou 200 Euros chque ˆ
LISULF, 1200 Latour, Saint Laurent H4L 4S4 Qc.
Et vous serez assurŽ de recevoir S&F en
ligne. Copie autorisŽe et encouragŽe avec mention de l'origine.
MM Mmes les bibliothŽcaires, vous tes invitŽs ˆ
prendre des copies papier et ˆ les mettre sur les prŽsentoirs.
Et ensuite en archives SVP.
*Voudriez-vous confirmer que
vous le faites effectivement ? Bibliothques nationales et autres.
Bureau de la LISULF voyez http://www.lisulf.quebec/SF007bis.htm
Patrick Demers, Informaticien en
rŽsidence. Maurice Day, graphiste. HŽlne Trudeau, grammairienne.
Traduction interdite : interdiction de
traduire vers l'anglais les articles de rŽdaction. INSN.0825.9879. ƒditions
PUM.
Presses Universitaires de MontrŽal.
LISULF corporation aux buts non lucratifs
buts : promouvoir lÕusage du franais en science et autrement, et lÕaccs
du QuŽbec ˆ lÔindŽpendance; enregistrŽe sous la loi du QuŽbec et reconnue pour
fins dÕimp™t par le gouvernement du Canada ˆ Ottawa RPFI No d'enregistrement QC
0600643 - 21 - 08. Reu pour fins d'imp™t (QuŽbec - Canada). EnregistrŽe
France, Belgique. DŽp™t BN QuŽbec, Canada, France, Belgique.
Science et Francophonie. Contenu du No 029, novembre 2013, paraissant le 26 novembre 2013 No
029.
Une cession.
*La conqute ne fut pas un abandon.
RenŽ-Marcel SauvŽ.
RŽfŽrence Laurent
Veyssire, Christian Rioux.
Une lettre ouverte ˆ LŽo
Bureau-Blouin.
**UniversitŽs en franais?
Pierre Demers.
LŽo Bureau-Blouin fut
animateur du printemps Žrable quŽbŽcois 2012, il est le plus jeune membre de
l'AssemblŽe Nationale.
Chronique de l'Ontarie.
***RŽdigŽe au Long-Sault.
Yves Saint-Denis.
La tradition chrŽtienne.
NDLR: le crucifix au Parlement et immigration zŽro.
PopularitŽ grandissante
des publications en ligne.
****Un systme de libre publication scientifique sur la toile
informatique en franais uniquement.
Pierre Demers.
Julien Gilet et Julie
Therizols, confŽrenciers ˆ l'UQAM.
*****Votre cotisation 2013.
----------O--------------
----------------O------------------------------------
Sujet : Laurent Veyssire au Devoir
LA CONQUæTE NE FUT PAS UN ABANDON
par Christian Rioux. Le Devoir, vendredi
22 novembre 2013. RŽf. 1.
1re partie.
DÕaccord avec les faits tels quÕŽnoncŽs et
cette perspective probablement nouvelle au sujet de la Guerre de Sept Ans.
Par contre, quÕon se mette en tte que ce
sont les tractations diplomatiques, non les batailles qui ont dŽcidŽ du statut
de la Nouvelle France.
La bataille des Plaines dÕAbraham nÕa pas
eu lieu. LÕarmŽe anglaise sÕattaqua ˆ lÕarrire-garde de lÕarmŽe
franco-quŽbŽcoise, arrire-garde qui se composait de quelques rŽgiments, voire,
un seul, le Royal Roussillon,
Peut-tre deux. Seuls contre toute
une armŽe, il nÕy avait rien de glorieux dans la Ç victoire È
anglaise et Wolfe est un criminel de guerre pour avoir bržlŽ 1400 fermes
entre la GaspŽsie et QuŽbec. Un criminel de guerre ne doit pas avoir de monument
nulle part.
La bataille principale eut lieu le 28
avril 1760 et les Anglais furent battus. Cette bataille nÕa pas eu de suite
sauf que, installŽs dans QuŽbec, les Anglais ont dŽcidŽ de ne pas partir
et ils se sont servis de la ville de QuŽbec pour se rŽfugier et se protŽger.
Comme en Afrique du Sud alors quÕils ont
profitŽ des guerres napolŽoniennes pour sÕemparer de la colonie hollandaise
installŽe sur place. Il nÕy eut aucun moyen de les en dŽloger. LaissŽs seuls et
ˆ eux-mmes, les Afrikaans
nÕavaient pas les moyens de battre lÕAngleterre, qui sÕŽtait livrŽe ˆ des
atrocitŽs contre ce petit peuple sans dŽfense, y compris les camps de
concentration pour femmes et enfants.
Ë QuŽbec, les gŽnŽraux anglais Žtaient
convaincus quÕil leur fallait rester sur place et se servir du Saint-Laurent comme
d'un glacis contre la Nouvelle Angleterre. Un gŽnŽral dÕarmŽe doit voir
venir une guerre
vingt et trente ans dÕavance afin dÕen organiser la prŽparation logistique.
Cette vision nÕa rien dÕune devinette. Les signes avant-coureurs dÕune guerre ˆ
venir sont visibles vingt ans dÕavance au moins pour qui sait les reconna”tre.
Entre le 28 avril 1760 et le 10 fŽvrier
1763, date officielle du TraitŽ de Paris, il y eut trois annŽes
suffisantes pour annuler les effets politiques immŽdiats des batailles.
Finalement, cÕest la gŽopolitique qui
dŽcide en diplomatie et la gŽopolitique est affaire de CONTINUITƒ, non
dÕinterception comme le sort immŽdiat dÕune ou deux batailles. La dŽcision a
ŽtŽ prise par les Anglais en
fonction de lÕutilitŽ du territoire du QuŽbec contre lesYankees de
Nouvelle-Angleterre. Cette guerre a ŽclatŽ douze ans plus tard. Si les Franais
avaient rŽellement voulu bloquer les Anglais en 1759, il fallait les prendre ˆ GaspŽ et dŽtruire leur marine de
guerre. InstallŽs ˆ QuŽbec, les Anglais nÕallaient pas l‰cher prise mme sÕils
nÕont pas rŽellement gagnŽ la bataille des plaines dÕAbraham. En guerre
dŽfensive, il faut frapper
et dŽtruire lÕennemi le moment quÕil franchit la frontire et organiser sa
logistique en consŽquence longtemps dÕavance.
De toutes faons, NOUS, Habitants et
descendants dÕHabitants, en sortions gagnants parce que lÕAngleterre avait trop
de prŽoccupations partout dans le monde et en AmŽrique du nord, elle avait
2,500,000 Yankees
furieux et dŽterminŽs ˆ rŽgler son compte ˆ la Mre Patrie.
En partant, les jeux Žtaient faits en
notre faveur. La preuve : LÕActe de QuŽbec de 1774, qui nous traite comme
des vainqueurs. CÕŽtait ˆ nous de sauter sur lÕoccasion et dÕen demander
davantage mais le peuple avait perdu ses Žlites et ne savait apprŽcier ni contexte ni situation. Le
clergŽ non plus ne semblait rien conna”tre de ce qui se passait, exception
peut-tre de quelques Žvques qui nÕont pas parlŽ.
Cette situation sÕest prolongŽe au cours
des deux sicles qui suivirent. Pendant ce temps, NOUS avons conquis notre
propre territoire et sommes devenus une Nation dotŽe des assises de son propre ƒtat. Toujours en
grande partie parce que lÕAngleterre Žtait en guerre contre les AmŽricains et
les Anglais ne voulurent jamais l‰cher prise.
Quelles que furent les circonstances qui
se prŽsentrent, jamais nous nÕavons perdu. Nous avons toujours gagnŽ et suivez
Pauline Marois et nous gagnerons davantage car elle possde le sens de la
stratŽgie dÕƒtat et toute son Žquipe derrire elle, qui se soumet ˆ ses
exigences. Avec Pauline Marois, nous avons un Chef dÕƒtat et nous allons
continuer de gagner, pourvu que nous sachions que la gŽopolitique nÕest pas
nŽcessairement conforme ˆ ce que racontent les historiens. Elle est plus froide
et fonde ses conclusions sur les continuitŽs qui font les ƒtats, non les
histoires isolŽes de leur contexte gŽopolitique.
2e partie.
...
Mais alors que dire de lÕintervention militaire
franaise en faveur des Yankees? Cette intervention comprenait une armŽe
commandŽe par le gŽnŽral La Fayette et une flotte de guerre commandŽe par
lÕamiral De Grasse. Cette
intervention a ŽtŽ dŽcisive autrement les Yankees auraient ŽtŽ battus et
Washington aurait ŽtŽ pendu sur un lampadaire de Philadelphie. La faiblesse des Yankees :
ils sÕy connaissaient peu en matire de logistique et de communications
militaires. Ils ne connaissaient pas la guerre navale non plus.
La Fayette avait voulu monter au nord, au
QuŽbec, avec son armŽe mais Washington sÕy est opposŽ. Il voulait jeter dehors des
AmŽriques toutes les puissances europŽennes. Il nÕa pas rŽussi au nord et
lÕAngleterre sÕest servie de lÕaxe du Saint Laurent comme un glacis, un
thŽ‰tre de guerre pour attirer les AmŽricains, les vaincre et reprendre
les ƒtats-Unis par des contre-attaques. Ce projet dŽpassait aussi la logistique de lÕarmŽe
britannique, dont les effectifs Žtaient dispersŽs partout sur la plante. Le
QuŽbec de lÕŽpoque ne pouvait pas fournir mme la bouffe aux Anglais, qui
avaient dŽtruit
1400 fermes sur la rive Sud entre GaspŽ et QuŽbec.
De lˆ les concessions que nous firent les Anglais,
qui connaissaient le contexte, ce que nous ne savions pas.
Quoi quÕil en soit, faire graviter toute la
Ç conqute anglaise È autour de la Ç bataille Èdes plaines
dÕAbraham est simpliste.
Ce fut une cession plus quÕune conqute.
JRMS
RenŽ Marcel
SauvŽ, officier dÕinfanterie, prof dÕhistoire militaire, gŽographe, spŽcialisŽ
en gŽopolitique et auteur de lives voyez RŽfs 2, 3, 4.
RŽfŽrences
RŽf. 1. Christian
Rioux 2013, Laurent Vayssire, La conqute ne fut pas un abandon, Le Devoir,
22XI2013, p. 1
http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/393419/la-conquete-ne-fut-pas-un-abandon
RŽf. 2.
RenŽ-Marcel SauvŽ 1994, GŽopolitique et avenir du QuŽbec, GuŽrin, . 1994.
RŽf. 3.
RenŽ-Marcel SauvŽ 2007, Le QuŽbec, carrefour des empires, ƒditions du
QuŽbŽcois. 2007.
RŽf. 4.
RenŽ-Marcel SauvŽ 2011, DŽfense territoriale pour la nation et lÕƒtat du
QuŽbec, ƒditions du QuŽbŽcois. 2011.
RŽf. 5. Bertrand
Fonck et Laurent Veyssire 2009, La Guerre de Sept Ans en Nouvelle-France,
Septentrion.
http://www.septentrion.qc.ca/catalogue/guerre-de-sept-ans-en-nouvelle-france-la,
Livre en ligne pdf.
Fig. 1. Couverture du livre pdf chez
Septentrion.
----------O--------------
----------------O------------------------------------
M. Bureau-Blouin, DŽputŽ.
RŽf. 1 www.assnat.qc.ca/fr/deputes/bureau-blouin-leo-12175/coordonnees.html,
lbureau-blouin-ldr@assnat.qc.ca,
Cher Monsieur,
Je remarque vos propos au sujet des universitŽs.
www.assnat.qc.ca/fr/deputes/bureau-blouin-leo-12175/interventions.html#_Toc349217042,
M.
LŽo Bureau-Blouin
==
"M. Bureau-Blouin :
Merci beaucoup, Mme la PrŽsidente. J'ai notŽ quelques propos qui m'ont apparu
importants du dŽputŽ de Louis-HŽbert, notamment lorsque celui-ci a ŽvoquŽ
qu'une des plus grandes richesses, si ce n'est la plus grande richesse du
QuŽbec, c'Žtait les jeunes. Et, bien sžr, je partage cette prŽoccupation, cette
vision, mais je pense que a aurait ŽtŽ important qu'on le mentionne peut-tre
un peu plus souvent, notamment au courant des derniers mois, au courant des
dernires annŽes, parce qu'on a en face de nous un parti politique qui a ŽtŽ
trs dur ˆ l'Žgard d'une gŽnŽration, trs dur ˆ l'Žgard des jeunes QuŽbŽcoises
et des jeunes QuŽbŽcois. Et a, a a laissŽ des traces importantes, des
cicatrices importantes dans l'image, la perception que les jeunes, que toute une
gŽnŽration ont du gouvernement du QuŽbec, l'image d'un gouvernement qui est
oppressant, l'image d'un gouvernement qui, plut™t que d'tre un catalyseur des
aspirations collectives, est, sans cesse, un couvercle sous lequel on essaie
d'Žtouffer une marmite. Et a, je pense que c'est dommage et, au courant des
prochaines annŽes, a va laisser des traces importantes. Et a a
Žgalement eu des cožts importants qui ont ŽtŽ expliquŽs au courant des
dernires semaines. Plus de 90 millions de dollars de fonds publics ont ŽtŽ
utilisŽs dans la grve Žtudiante dernire, et a, ce sont aussi des argents qui
ont ŽtŽ payŽs par les citoyens du QuŽbec. C'est prs de 29 millions de dollars
en rŽclamations des universitŽs pour des salaires additionnels, pour des pertes
de revenus, pour des cožts de sŽcuritŽ. Juste ˆ MontrŽal, on parle de prs de
20 millions de dollars qui ont ŽtŽ rŽclamŽs par le service de police, 1 million
de dollars pour le service de QuŽbec, 400 000 $ ˆ Sherbrooke, 800 000 $ ˆ
Longueuil, 700 000 $ ˆ Gatineau et prs de 6,7 millions pour la SžretŽ du
QuŽbec, pour un total de 30 millions, sans oublier prs de 1 million de dollars
pour faire la promotion de l'augmentation des droits de scolaritŽ ˆ travers
diffŽrentes publicitŽs. Donc, a, bien sžr, ce sont des
chiffres..."
==
D'autre part:
Jean-Paul Perreault Žcrivait: "Rapport Durham toujours en vigueur.
RŽf. 2.
Ë mŽditer, cela s'Žcrivait en 1838 et oriente encore notre pensŽe politique
en 2013.
Je porte donc ˆ votre attention des extraits du Rapport Durham :
"La langue anglaise gagne du terrain comme le fera naturellement la
langue des riches et des employeurs de main-dÕoeuvre.
"La langue, les lois et le caractre du continent nord-amŽricain sont
anglais ; et toute autre race que la race anglaise (jÕapplique ce mot ˆ tous
ceux qui parlent la langue anglaise) y appara”t dans un Žtat
dÕinfŽrioritŽ. Au mieux, le sort du colon instruit et ambitieux prŽsente
actuellement peu dÕespoir et peu de champ dÕactivitŽ ; mais le Canadien
franais est rejetŽ encore plus loin dans lÕombre par une langue et des
habitudes Žtrangres ˆ celles du Gouvernement impŽrial.
"Un esprit dÕexclusion a interdit lÕaccs des professions les plus
ŽlevŽes aux classes instruites chez les Canadiens franais, plus peut-tre
quÕil nÕŽtait absolument nŽcessaire ; mais il est impossible, avec la plus
grande libŽralitŽ de la part du Gouvernement britannique, de donner une
position Žgale, dans la concurrence gŽnŽrale de son immense population, ˆ ceux
qui parlent une langue Žtrangre.
"On ne peut gure concevoir de nationalitŽ plus dŽpourvue de tout ce
qui peut vivifier et Žlever un peuple que celle que prŽsentent les descendants
des Franais dans le Bas-Canada, du fait quÕils ont conservŽ leur langue et
leurs coutumes particulires."
M. Bureau-Blouin, je retiens surtout cette phrase Žcrasante, que les
historiens n'ont gure mise en Žvidence:
" toute autre race que la race anglaise
(jÕapplique ce mot ˆ tous ceux qui parlent la langue anglaise) y appara”t dans
un Žtat dÕinfŽrioritŽ."
Les Anglais nos partenaires d'aujourd'hui rŽcusent-ils
cet hŽritage doctrinal? Acceptent-ils ˆ haute voix que le franais est la
langue commune au QuŽbec?
Mais sans l'acceptation docile de l'anglais
point de salut. En sciences, on nous dit: "Publiez en anglais ou
pŽrissez."
Je ne vois pas que vous eussiez traitŽ de la question de
la langue franaise dans les UniversitŽs du QuŽbec.
Personne n'ose contester que le franais est notre langue
officielle, ce qu'Žnonce la loi 99. Mais aucune de nos universitŽs est
uniquement de langue franaise. Cela contribue ˆ avilir le franais en
tous ses usages. Cela grve notre Žconomie et nous garde dans la mŽdiocritŽ
financire.
Le QuŽbec
continuera-t'il de subventionner les universitŽs officiellement de langue
anglaise? De distribuer des Prix du QuŽbec scientifiques pour des travaux
rŽdigŽs en anglais?
Je vous
invite ˆ prendre conscience de l'existence de la LISULF et ˆ parcourir Science
et Francophonie depuis ses dŽbuts en 1983.
Ouvrez et
suivez les liens: RŽf. 3.
Gabriel
Nadeau-Dubois, qui fut votre associŽ au cours du printemps Žrable quŽbŽcois de
2012 ne semble pas trs intŽressŽ ˆ promouvoir le franais ˆ l'universitŽ. RŽf.
4.
Vos actes et
votre avis nous intŽresseraient.
J'attends.
Amicalement
Pierre Demers physicien LISULF 01h07 HNE dimanche 24XI2013
Hier j'ai vu
la 1re neige, aujourd'hui ˆ Saint-Denis-sur-Richelieu, on fte l'anniversaire
de notre unique victoire militaire sur les Anglais en 1837. Mais, ce sera
la dernire en mme temps, la prochaine sera obtenue pacifiquement par des
discussions entre gouvernements sincres et appuyŽs par la France, les
ƒtats-Unis et la communautŽ internationale.
Mais
d'abord, qui rgleront le problme de l'inf‰me et Žnorme dette du Haut-Canada
qui tra”ne depuis 1841 au moment de l'Union ce qui a spoliŽ le QuŽbec d'un
montant qui se chiffre par des billions de dollars aujourd'hui, qui a fait de
nous des va-nu-pieds comparativement ˆ Toronto et sa succession financire et
Žconomique qui est devenue le ROC.
RŽfŽrences.
RŽf. 1. Bureau-Blouin, DŽputŽ.
www.assnat.qc.ca/fr/deputes/bureau-blouin-leo-12175/coordonnees.html,
lbureau-blouin-ldr@assnat.qc.ca,
RŽf. 2. Jean-Paul Perrault 2007. Rapport Durham toujours en vigueur.
http://www.vigile.net/Rapport-Durham-toujours-en-vigueur
http://www.vigile.net/_Perreault-Jean-Paul_
"La langue, les lois et le caractre du continent
nord-amŽricain sont anglais ; et toute autre race que la race anglaise
(jÕapplique ce mot ˆ tous ceux qui parlent la langue anglaise) y appara”t dans
un Žtat dÕinfŽrioritŽ."
RŽf. 3. Message LISULF
14XI2013. http://www.lisulf.quebec/MessageLISULF14XI2013.htm
RŽf. 4.
Gabriel Nadeau-Dubois 2013.
http://www.journaldemontreal.com/2013/10/07/gabriel-nadeau-dubois-lance-son-premier-livre
----------O--------------
----------------O------------------------------------
C |
hronique de lÕOntarie 2013 rŽdigŽe au Long-Sault le 25
novembre 2013,
SŽrie AmŽrique Franaise, no
67 paru dans Le RŽgional du 28 novembre, p. .
par Yves Saint-Denis, M. A., Ph. D. saintdenis@sympatico.ca
Vivre chez nous
selon notre culture
La Charte des valeurs. Il faut mettre notre pied ˆ terre et ne
pas craindre dÕen parler. La charte
des valeurs constitue le sujet de lÕheure au QuŽbec et a nous concerne de
prs. Nous tirons trs
majoritairement nos racines du QuŽbec et, dans la vallŽe de lÕOutaouais, dans
lÕEst ontarien, nous vivons ˆ lÕheure de MontrŽal. On est chez nous ici et
personne ne doit venir nous imposer un mode de vie qui nÕest pas le n™tre. Notre culture englobe notre langue,
notre foi, notre histoire, nos us et coutumes. Notre nationalisme est historique.
Que
nous soyons des ComtŽs-Unis en Ontarie, avec nos particularitŽs propres, ou des
comtŽs de Papineau, dÕArgenteuil et des Deux-Montagnes dans lÕƒtat voisin, nous
sommes trs majoritairement de culture franaise, de descendance
canadienne-franaise, malgrŽ un mode de vie nord-amŽricain. Quand les populations souffrantes de certains
pays malheureux, o le respect de la vie dÕautrui fait dŽfaut, Žmigrent vers
des cieux plus clŽments, ces immigrants doivent sÕadapter. Ailleurs, si on ne les force pas ˆ
sÕassimiler, comme le pratiquait lÕAngleterre envers ses colonies, on insiste
tout de mme sur leur intŽgration.
En France, par exemple, cÕest en franais que a se passe. Et considŽrons lÕexemple tout rŽcent de
lÕAustralie.
Ç Les immigrants doivent
sÕadapter È
Le
premier ministre australien John Howard a lancŽ aux
immigrants : Ç Adaptez-vous ou partez ! È Il a rendu publique
la dŽclaration suivante : Ç Les immigrants, non australiens, doivent
sÕadapter : ˆ prendre ou ˆ laisser.
Je suis fatiguŽ de voir que cette nation s'inquite de savoir si
nous offensons certains individus ou leur culture. Notre culture s'est dŽveloppŽe au
prix de luttes, d'habiletŽ et de victoires menŽes par des millions
d'hommes et de femmes qui ont recherchŽ la libertŽ. È Puis il leur lance : Ç Si vous voulez
faire partie de notre sociŽtŽ, apprenez-en la langue !
Le
dirigeant de ce pays encha”ne en outre : Ç La plupart des Australiens croient en Dieu. Il ne s'agit pas d'obligation
chrŽtienne, d'influence de la droite ou de pression politique, mais c'est un
fait, parce que des hommes et des femmes ont fondŽ cette nation sur des
principes chrŽtiens È et nous QuŽbŽcois pourrions reprendre : ont fondŽ cette nation, sous Champlain, franaise et catholique, il y a
plus de quatre sicles. Ç Dieu
vous offense, de poursuivre John Howard ? Je vous suggre alors d'envisager une autre partie du monde pour y
vivre, car Dieu fait partie de notre
culture. Nous acceptons vos
croyances sans vous poser de questions. Tout ce que nous vous demandons, c'est
de respecter les n™tres, de vivre
pacifiquement et en harmonie avec nous.
CÕest ici NOTRE PAYS, NOTRE TERRE et NOTRE STYLE DE VIE et nous vous donnons l'occasion d'en
profiter. È
Devons-nous tre aussi radicaux que ce premier ministre dans la poursuite de ce propos ? Ë vous dÕen juger : Ç Mais ˆ partir du moment ou vous vous mettez ˆ vous plaindre, ˆ gŽmir et ˆ ronchonner ˆ propos de notre drapeau, notre engagement, nos croyances chrŽtiennes ou notre style de vie, nous vous encourageons fortement ˆ profiter d'une autre grande libertŽ : "LE DROIT DE PARTIR..." Si vous n'tes pas heureux ici eh bien partez !! Nous ne vous avons pas forcŽs ˆ venir ! Vous tes venus de vous-mme, alors acceptez le pays qui vous a acceptŽs, tel qu'il est ! È
NDLR. La tradition chrŽtienne. Garder et rŽvŽrer le crucifix dans notre Parlement. Le succs d'un mort qui a durŽ 2000 ans. Les idŽes ont une vie Žternelle.
Faut-il ajouter le principe: "Immigration zŽro", jusqu'ˆ ce que le QuŽbec en soit le seul ma”tre? Pierre Demers, RŽdacteur en chef. 26XI2013
----------O--------------
----------------O------------------------------------
L'occasion est une annonce parue UQAM-HEBDO que m'a signalŽe Mme HŽlne Trudeau, doctorante ˆ l'UQAM, que je remercie. RŽf. 1.
Je reproduis un texte paru dans SF028, destinŽ ˆ l'attention du Recteur de l'UdeM. Guy Breton, RŽf. 2. Voici.
==
"Tertio, je vous signale que cette libertŽ, de publier
en franais, est facile de rŽalisation. La toile informatique est libŽratrice.
Quiconque,
tout chercheur de l'UdeM est libre de faire para”tre ses dŽcouvertes sur la
toile informatique, rapidement, en franais uniquement, avec archivage comme
patrimoine national dans la BAnQ Bibliothque et archives nationales du QuŽbec,
avec une autocensure que les doyens et directeurs de laboratoire pourront
confirmer.
Ce sera la fin de l'exploitation abusive qui enrichit des
Žditeurs, dŽnoncŽs universellement, de cožteuses revues papier en anglais
uniquement.
Je prche d'exemple: toutes mes publications sont en
franais depuis 1980. Voyez le site LISULF. Vous y verrez que l'AssemblŽe
des Patriotes de l'AmŽrique Franaise m'a dŽcernŽ son Grand Prix
Pasteur-Frappier 2013 pour mon oeuvre scientifique en franais sur le
Systme du QuŽbŽcium.
L'UdeM ayant pris les devants, le monde entier du savoir
en franais devra la suivre, QuŽbec, France et ailleurs."
==
Je me rŽpŽte: Je prche d'exemple: toutes mes publications
sont en franais depuis 1980. Voyez le site LISULF. Vous y verrez que
l'AssemblŽe des Patriotes de l'AmŽrique Franaise m'a dŽcernŽ son Grand
Prix Pasteur-Frappier 2013 pour mon oeuvre scientifique en franais sur le
Systme du QuŽbŽcium. RŽf. 3.
Les confŽrenciers annoncŽs parleront-ils de la possibilitŽ de publier en franais?
En saine concurrence, l'UQAM voudra-t'elle prendre les
devants, plut™t que l'UdeM?
Ë suivre.
27XI2013
RŽfŽrences
RŽf. 1. Julien Gilet et Julie Therizols, ConfŽrence: ÇLes modles de diffusion numŽrique: le cas d'OpenEdition Freemium, un modle Žconomique pour soutenir l'accs libreÈ
www.evenements.uqam.ca/?com=detail&eID=326588&utm_campaign=UQAMHEBDO&utm_medium=email&utm_source=25NOV2013,
Contact
Eric Duchemin
duchemin.eric@uqam.ca
Site Web
Jeudi 28 novembre
2013 - 15:00 ˆ 17:00
Lieu
UQAM -
Pavillon PrŽsident-Kennedy (PK)
PK-1140
201, avenue du PrŽsident-Kennedy
MontrŽal, QC Canada
H2X 2J6
Site Web | ItinŽraire et carte
NDLR. Pourquoi les confŽrenciers n'adoptent-ils pas un nom en franais plut™t que ce nom en anglais "Open Edition Freemium" pour le modle qu'ils prŽsentent?
RŽf. 3. Systme du QuŽbŽcium, er.uqam.ca/nobel/c3410/quebecium.htm
----------O--------------
----------------O------------------------------------
Grande campagne de cotisations.
Tous ensemble en 2013.
Pour le franais en science.
Pour la libŽration nationale.
Nous avons des chances de rŽussir.
Imprimez et employez
le formulaire ci-dessus ou encore, envoyez votre chque 25$ Can ou 25 Euros avec
vos adresse, No de tŽlŽphone et adresse courriel ordre LISULF ˆ 1200
Latour, St. Laurent Qc H4L 4S4
Cotisation
corporative 200$ Can ou 200 Euros.
ƒtudiant 10$ Can ou
10 Euros.
Don : illimitŽ.
Sincre mais trop
pauvre? Quand mme! Inscrivez-vous ˆ 0$ Can ou 0 Euro.
¥
----------O--------------
----------------O------------------------------------
- 30 –