SurladettemardiBQ
Je fŽlicite Mario Beaulieu
pour son intervention auoprs de Mme Kathleen Weyl, la 1re de l'Ontario lui
demandant plus que de modestes excuses pour ce malheureux rglment 17
supprimant les Ž coles en franais en Ontario par, qui fut finlemnt retirŽ en
1925. Le
rglement 17 est un rglement du ministre de l'Žducation de l'Ontario, adoptŽ
en 1912 par le
gouvernement conservateur du premier ministre sir James
P. Whitney1.
Le rglement limite l'usage du franais Ç comme langue d'enseignement et
de communication È dans les Žcoles bilingues des rŽseaux publics et
sŽparŽs.
Les
Franco-Ontariens
se sont vigoureusement opposŽs ˆ cette initiative, particulirement dans la
capitale fŽdŽrale Ottawa
o l'ƒcole Guigues Žtait au centre d'une controverse. En 1915, le gouvernement
provincial de Sir William Hearst a remplacŽ la commission scolaire d'
MontrŽal, le 22 fŽvrier
2016 – Mario Beaulieu,
dŽputŽ de La Pointe-de-lÕële et porte-parole en matire de citoyennetŽ,
de langues officielles, dÕimmigration et de Francophonie, se rŽjouit que la
premire ministre Kathleen Wynne ait prŽsentŽ ses excuses, au nom de lÕOntario,
ˆ la communautŽ franco-ontarienne pour lÕinf‰me Rglement 17, qui interdisait
lÕenseignement et lÕutilisation du franais dans les Žcoles.
Ç FŽlicitations pour ce
premier geste, mais les excuses ne suffisent pas ˆ rŽparer les torts subis par
les Franco-Ontariens, a dŽclarŽ Mario Beaulieu. Nous saluons ce geste et
fŽlicitons chaleureusement le dŽputŽ Glenn Thibeault, de la circonscription de
Sudbury, qui a rŽussi ˆ faire adopter une motion rŽclamant des excuses
officielles envers les Franco-Ontariens. Mais des excuses ne sont certainement
pas suffisantes pour tourner la page sur ce chapitre noir de lÕhistoire
franco-ontarienne. Le Rglement 17, comme lÕensemble de lÕamŽnagement
linguistique ontarien, a causŽ lÕassimilation dÕune importante proportion des
francophones. È
Mais Mario Baulieu voudrait-il aussi pourrait ausi
rŽclamer auprs d'elle de rŽgler la
dette de l'Ontario envers le QuŽbec, contractŽe en 1841 et valant alors environ
6,5 millions de $?
L'Acte d'union en 1841
rendait les 2 provinces solidairement rexponsables de cette dette, et gr‰ce au
crŽdit intact du QuŽbec, le Canada uni emprunta encore 62,5 millions.
Il est remarquer que le R-U ait envoyŽ des millions de ses
immigrants surtout des Irlandais, mais ne
se soit pas chargŽe elle-mme de financer leurs besoins. Cela fora
le Canada -Uni ˆ emprunter en son nom propre et en 1867, le prteurs soit
surtout la Banque Baring en UK, firent comprendre saturation. La confŽdŽration
apparut alors comme le remde indispensable, avec la nŽcessitŽ de satisfaire
l'exgence de la C.-B pour enrer dans la nouvlle confŽdŽration (et de ne pas
pasr aux ƒ.-U.
Des personnalitŽs comme
Colborne et Wellington en UK et Letellier de Saint-Just au Canada, protestrent.
La guerre contre les
Patriotes Žtait ecore rŽcente.
L'AABN de Sir J A Macdonald stipula
que le Gouvernement du Dominion se chargeait de 62,5 millions et que le sort de
l'excŽdent soit, avec l'intŽrt ˆ 5% ar annŽe pour 26 ans, soit 22 millions mon
calcul en 1867, serait Žtabli par un jury de 3 arbitres soit Mac Pherson pour
le Dominion, Day pour le QuŽbec et Gray pour une province autre.
Bient™t Day donna sa
dŽmission au vu de l'intransigeance de deux autres., qui dŽcidrent platement de
priver le QuŽbec de tout remboursement de l'Ontario au QuŽbec: 22 millions en
1867
En fin de compte, vint en
1876 la dŽcision du ComitŽ juridique du Conseil PrivŽ de la Reine Victoria,
exonŽrant platement encoe une fois l'Ontario de tout remboursement au QuŽbec.
On peut voir lˆ une source de
sa grande prospŽritŽ epuis ce temps
Protestations inutiles du
Gouvernement du QuŽbec ds sa 1re sŽance en 1867 .
Ds la 1re sŽance de l'AN du Qc: en 1867
est ŽvoquŽ le problme causŽ par l'arbitrage pendant sur la dette de l'Ontario
envers le QuŽbec. Dans les termes que voici. (Ce problme n'est pas encore
rŽglŽ en avril 2016).
Ah!
L'arbitrage! Il se fit attendre 9 annŽe, et nul pour le uŽbec.
SŽance du 28 dŽcembre 1867 .docx
Sous la prŽsidence de
l'honorable J.-G. Blanchet
La sŽance est ouverte ˆ
trois heures.
...
Messieurs de l'AssemblŽe
lŽgislative,
Quoique certains revenus
soient affectŽs au
TrŽsor de cette province
par la constitution, le
montant annuel dont vous pourrez disposer
sans recourir ˆ de nouveaux imp™ts ne sera
clairement Žtabli qu'aprs l'arbitrage voulu par
le cent quarante-deuxime article de la constitution,
en ce qui concerne les finances des
ci-devant provinces du Haut et du Bas-Canada.
Dans ces circonstances, il ne serait point
prudent de soumettre ˆ la LŽgislature aucune
mesure importante et entra”nant des dŽpenses
considŽrables; mais comme,
d'un autre c™tŽ, le
peuple de cette province ne
saurait se rŽsigner ˆ
voir languir mme
temporairement les intŽrts
de l'instruction publique,
de la colonisation et
de la bienfaisance
publique, le budget, pour ces
divers services, ainsi que
pour le service civil,
vous sera soumis, en mme
temps qu'un Žtat
des dŽpenses encourues
jusqu'ici pour l'installation,
l'organisation et le
fonctionnement du
gouvernement.
Eut-il eu ˆ son compte le dž
de l'Ontario, le QuŽbec aurait peut-tre eu une finance excŽdentaire jusqu'ˆ
nos jours.
Purement comptable est le service de la dette. Si le
QuŽbec avait reu son dž ds 1867, on peut croire qu'il se serait dispensŽ
totalement d'emprunter. Son 1er emprunt semble remonter ˆ 1873 ou 1874 d'aprs
RŽf. 6 et Fig. 3, et depuis ce temps, il a un interminable service de la dette.
Ruth DuprŽ a examinŽ cet ŽlŽment des finances du QuŽbec.
Facteurs dŽmographiques, sociaux, religieux, spoliation
de frontires etc. se sont ajoutŽs.
La comptabilitŽ e fait en 2
Žtapes, d'abord de "le cožt de la vie", de la vie du gouvernement du
QuŽbec. Cela introduit un facteur affectant la dette originale, voisin de 30
000 entre 1867 et 1995.
Puis l'intŽrt calculŽ
composŽ ˆ 5% annuellement
Tel que calculŽ par Pierre
Corbeil Ph. D. de Drummondville, on arrive ainsi ˆ ceci.
224 B$ X2,786 = 624 B en 2017
Si Parizeau avait su tout
cela en 995, le rŽrendum aurait pu avoir un rŽsultat diffŽrent. C'est la thse
de Richard Le Hir, qui Žtait du Gouvenement ˆ lŽpoque.
Sauf le travail admirable de
Pierre Corbeil, la seule mention ˆ signalr est, fort discrte, celle de Lionel Groulx
en 1975.
Lisez S&F pour en savoir
davantage.
Merci.
Une mesure s'impose: "Que le QuŽbec crŽe une
commission de son AssemblŽe Nationale non partisane qui examine la question de
la dette que l'Ontario doit au peuple du QuŽbec, qu'elle publicise l'existence
de cette dette, assimilable ˆ une dette de guerre, et fasse des recommandations pour
qu'elle lui soit payŽe."
Ce que je propose ˆ la prŽsente assemblŽe du Bloc
QuŽbŽcois de l'Acadie. Qui voudra appuyer ma proposition? Sera-ce par une
ovation unanime?
Merci.
Pierre Demers 1914, PrŽsident de la Lisulf et membre
du Bloc QuŽbŽcois.
mardi 26 avril 2016
Pierre Demers 26 avril 2016