parolespdtld17h107xi2014

AMIS,

 

Je vous remercie toutes et tous, je suis comblŽ, dĠannŽes certes et de toute cette bienveillance, je ne nommerai personne de peur dĠen oublier mais, É je dois bien mentionner au moins le cousin le Lyonnais Maurice Kibler qui est ici, l'autre cousin le Parisien Patrick Callet qui est ici et la SSJBM son prŽsident Maxime Laporte qui nous accueille et en deux mots, je dirai qu'au seuil dĠun deuxime sicle, je me sens rempli de confiance et de dŽtermination. Confiance, je tire des plans dĠavenir, dŽtermination, je nĠaurai point peur.

 

Permettez-moi de continuer en musique, un souvenir qui remonte ˆ prs de cent ans dans ma mŽmoire.

 

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Il nĠy a quĠun seul Dieu qui rŽgne dans les cieux,

On dit quĠil y en a deux.

Deux testaments, lĠancien et le nouveau.

 

On dit quĠil y en a six,

Systme mŽtrique.

 

On dit quĠil y en a huit,

Le 8 novembre ce samedi.

 

On dit quĠil y en a onze,

Nombre premier, et cĠest novembre,

Car tout est nombre.

É

 

Mais sautons ˆ trente.

 

Trente, cĠest important. Passons donc aux vraies affaires.

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Je vous invite ˆ lever comme moi la main gauche.

 

Et jĠenfile un gant nŽcessaire ˆ mon exposŽ

(Un gant main gauche portant une main coloriŽe c™tŽ intŽrieur et une radiographie de main et dŽbut du bras gauche É)

 

Comptons ensemble les phalanges.

 

Rouge le pouce. Une phalange.

 

Jaune les quatre doigts, quatre phalanges.

 

Vert les autres phalanges des doigts de la main. Il y en a huit plus une, cela fait neuf.

 

Les Rayons-X laissent voir la suite du bras jusquĠˆ lĠŽpaule: il y a seize os.

 

1+4+9+16, voilˆ les carrŽs des 4 premiers entiers et leur somme est trente.

 

TRENTE.

 

Le mme dŽcompte sĠapplique au bras droit et aux deux jambes. Pour les quatre membres, le total est 120.

 

(LĠaffiche ŽlŽments et squelette.)

 

Voyez cette affiche prŽparŽe par Maurice Day: 120 ŽlŽments en quatre quadrants, 120 os en quatre membres.

 

Nous trouvons donc un parallle numŽrique remarquable entre le tableau des ŽlŽments chimiques dans le systme du QuŽbŽcium et ce rŽsultat admirable de lĠŽvolution biologique quĠest la femme.

 

Je dis Çla femmeÈ plut™t que ÇlĠhommeÈ, parce que sans la femme, fŽconde ˆ travers les millŽnaires, lĠhumanitŽ ne se serait pas renouvelŽe pour tre lˆ aujourdĠhui.

 

Pourquoi, comment, on se pose la question.

 

Hubert Reeves a dit, dans un rŽcent livre, que Dame Nature a tout disposŽ dans lĠunivers pour que lĠhumanitŽ puisse appara”tre. Ce ne fut pas un jeu du hasard, nĠen dŽplaise ˆ Monod et ˆ mon contemporain Christian De Duve.

 

Ce que jĠapporte concerne les rŽgularitŽs mathŽmatiques, arithmŽtiques et de symŽtries observŽes, 

 

1o dans le tableau des ŽlŽments ordinaires;

 

2 o dans le squelette humain;

 

de plus:

 

3 o ces qualitŽs mathŽmatiques de 1o et de 2o sont identiques.

 

Je soutiens que seul un tre intelligent comme un humain est capable de comprendre et de dŽcrire ces rŽguaritŽs et ces symŽtries.

 

Or lĠtre humain nĠŽtait pas prŽsent au moment o abondaient des masses des nŽbuleuses et des Žtoiles bržlantes; et, ˆ fortiori, de les faire appara”tre.

 

Ma conclusion est quĠune sorte de surfemme existe dans le monde des idŽes, qui explique des aspects numŽriquement dŽterminŽs et identiques de ces deux organisations: celle de la matire inerte ordinaire et celle de la femme et de sa descendance.

 

Et le monde des idŽes existe en dehors de la matire, comme Platon le faisait remarquer, indŽpendamment de toute doctrine religieuse. Il est Žternel et immortel.

 

Bon.

 

 

 

Un peu plus encore, je terminerais par un hymne ˆ la foule de nos admirables anctres, par une pensŽe pieuse et, en toute modestie, je voudrais dire un grand merci ˆ ma mre, Blanche Legris-Demers, qui me mettait au monde sur le rivage brumeux de la Manche, un incertain 8 novembre 1914.

 

Et ˆ vous tous, je dis: vive la vie, vive lĠavenir du QuŽbec. Levons et vidons nos verres.

 

Trinc.