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Science et Francophonie

Septembre 2012 No 019

Paraît le 2 mai 2012

Version du 7 mai 2012, du 27II2016.

Rédacteur en chef Pierre Demers

Science et Francophonie paraît en ligne.“

Sous l’autorité de la LISULF

Ligue Internationale des Scientifiques pour l’Usage

de la Langue Française.

Il n’y a pas d’abonnement. SVP versez votre cotisation 2012 votre chèque en ce début d’année:

25 $ ou 25 Euros, étudiant 10$ ou 10 Euros, corporatif 200$ ou 200 Euros chèque à LISULF, 1200 Latour, S. Laurent H4L 4S4 Qc.

Et vous serez assuré de recevoir S&F en ligne

Copie autorisée et encouragée avec mention de l'origine.

MM Mmes les bibliothécaires vous êtes invités à prendre des copies papier et à les mettre sur les présentoirs.

Et ensuite en archives SVP.

*Voudriez-vous confirmer que vous le faites effectivement ? Bibliothèques nationales et autres.

Traduction interdite : interdiction de traduire vers l’anglais les articles de rédaction.

INSN.0825.9879. Éditions PUM.

Pressses Universitaires de Montréal.

Bureau de la LISULF voyez http://www.lisulf.quebec/SF007bis.htm

Patrick Demers, Informaticien en résidence.

--

LISULF corporation aux buts non lucratifs buts : promouvoir l’usage du français en science et autrement, et l’accès du Québec à l‘indépendance; enregistrée sous la loi du Québec et reconnue pour fins d’impôt par le gouvernement du Canada à Ottawa RPFI No d'enregistrement QC 0600643 - 21 - 08. Reçu pour fins d'impôt (Québec - Canada). Enregistrée France, Belgique. Dépôt BN Québec, Canada, France, Belgique.

Ce numéro SF019 est dédié aux candidats français à la Députation.

Contenu du No 019, septembre 2012

Bonne et heureuse année 2012 déjà en cours.

En français

Aux membres de la LISULF et à nos amis

* François Hollande, Président de la République Française! La LISULF vous salue cordialement…

** Éditorial. Élections françaises. Députation. Aux candidats, question. Albert Salon et Pierre Demers.

*** Assez du provincialisme. Suite 2. Qui sommes-nous pour vouloir un Québec indépendant? Hélène Trudeau.

**** Une volonté française, livre nouveau par Albert Salon.

***** PPF à Montréal. Le lundi 28 mai 2012 midi, Place Pasteur-Frappier. LISULF, SSJBM; Réf. IAF de l’INRS, Louise Harel.

***** * Les étudiants en mars-avril 2012. (Bis.)…..Encore en mai 2012. Pierre Demers.

***** ** Pierre Demers, membre émérite de l’ACFAS, séance le 11 mai 2012. Yves Gingras, parrain et Pierre Demers, récipiendaire.

***** *** Professeur Prud’homme, à vous la chance… un virage au français langue des sciences? Pierre Demers.

***** **** Votre cotisation 2012. Grande campagne de cotisations.

- Soyons tous au rendez-vous PPF à Montréal, midi le lundi 28 mai 2012, Place Pasteur devant l’UQAM!

- (remis du 23 avril 2012……………………………………)

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*François Hollande,

Président de la République Française! La LISULF vous salue cordialement…

… et vous souhaite beaucoup de langue française dans l’exercice de vos fonctions. Surtout en science! Elle souhaite que vous apportiez votre plein appui à ses fins, qui sont la promotion du français en science et autrement, et l’accès du Québec à l’indépendance.

J’espère que vous viendrez en priorité au Québec, où il serait essentiel de dissiper l’impression pénible qu’a laissée le président précédent.

Je note avec satisfaction cette déclaration de vous ci-dessous, apparemment en date du 7 mai 2012, 11h03 HAE.

« Je défendrai néanmoins partout l’usage du français. »

Nous avons hâte de vous voir à l’œuvre.

À votre intention, 2 messages ont déjà été envoyés par nous sans délai et ont paru en ligne.

1. M. Hollande,

Vous voulez du changement, en voilà pour votre agenda!

Sincèrement,

Pierre Demers  physicien président de la LISULF,

Travaillant de concert avec l'ALF, président Albert Salon, et la SSJBM, président Mario Beaulieu,

il est 22h55 le dimanche 6V2012

pierre.demers@lisulf.quebec

Le 6 mai 12 à 18:14, Demers Pierre a écrit :

==

M. Hollande, du français à l'international svp!

M. Hollande,

Nos félicitations de tous les francophones de partout en commençant par les Québécois!

Pour commencer, nous vous recommandons, dans vos prochaines et urgentes délibérations qui s'imposent, au sein des instances internationale comme l'ONU et ses multiples composantes, l'ONUESC, le FMI, l'OTAN...,  que vous refusiez de procéder à moins de la condition préalable que le français y occupe effectivement toute la place qui lui revient partout, par son importance propre et par suite des conventions et réglements de ces organismes.

J'invoque à l'appui de cette proposition la fière conduite collective, aujourd'hui-même, des accusés du 11 septembre depuis ce temps détenus à Guantanamo, tenus au secret et torturés, qui refusent les conditions d'un simulacre de procès, qui refusent des casques d'écoute.

Respectueusement. Pierre Demers  physicien LISULF 6V201218h15HAE

==

Cela a paru dans Le Devoir en ligne 18h16.

http://www.ledevoir.com/international/europe/349386/francois-hollande-en-bonne-voie-de-devenir-president-de-la-france

2. Adressé à la page de commentaires du Monde

http://clesnes.blog.lemonde.fr/2012/05/06/hollande-invite-a-la-maison-blanche/#comment-136377

06 mai 2012

Hollande invité à la Maison Blanche.

Commentaire proposé et paru sur le site du Monde, suscitant à son tour des commentaires.

===

J'espère que Hollande répondra en français.

Et qu'il visitera en priorité le Québec, y compris la chef de l'opposition Mme Marois.

Et qu'il parlera en français dans toutes ses visites officielles.

Pierre Demers  physicien président de la LISULF

il est 23h07 HAE le 6V2012

Copie M. Hollande, Mme Marois, Salon, THE WHITE HOUSE Office of the Press Secretary*

http://www.lisulf.quebec/quebecium.htm,  http://www.lisulf.quebec/lisulf.htm,

==

Pierre Demers  physicien il est 23h23 le dimanche 6V2012 

* Adresse courriel introuvable.

Mon commentaire a suscité les intéressants commentaires suivants.

Rédigé par : Pierre Demers physicien LISULF | le 06 mai 2012 à 23:09 | Répondre | Alerter |

. Vous êtes physicien , vous parlez en français dans les conférences internationales ? Et ben .. ça doit être beau à voir …

Rédigé par : pierrick | le 06 mai 2012 à 23:52 | Répondre | Alerter | 


. Pourquoi, parler français est une honte ?
Allez donc voir si le président chinois parle anglais…

Rédigé par : TZ | le 07 mai 2012 à 01:17 | Répondre | Alerter | 


C’est drôle je n’ai encore jamais vu un physicien parler français à une conférence de recherche… Cela doit être assez comique…. Et vos pairs vous questionnent en français ou ils peuvent utiliser leur langue maternelle aussi?

Rédigé par : benêtdebase | le 07 mai 2012 à 04:05 | Répondre | Alerter | 


Le Français reste la langue officielle de la diplomatie… Et des textes internationaux. 
L’Anglais ne dispose pas de suffisamment de nuances, et surtout de nuances assez claires, pour pratiquer « l’art » de la diplomatie.

Rédigé par : NDV | le 07 mai 2012 à 05:12 | Répondre | Alerter |

• ·
• Rédigé par : benêtdebase | le 07 mai 2012 à 04:05 | Répondre | Alerter |
• Le Français reste la langue officielle de la diplomatie… Et des textes internationaux.

L’Anglais ne dispose pas de suffisamment de nuances, et surtout de nuances assez claires, pour pratiquer « l’art » de la diplomatie.

Rédigé par : NDV | le 07 mai 2012 à 05:12 | Répondre | Alerter |

• Un exemple d’une telle nuance ?

Rédigé par : Greg Shenaut | le 07 mai 2012 à 09:41 | Répondre | Alerter |

• Langage diplomatique, avantage francais…’nuance’ comme vous dites. Descriptive:

« Dire beaucoup sans rien dire. »

Rédigé par : patrick | le 07 mai 2012 à 13:32 | | Alerter |

• Ah, Patrick, mauvais exemple. Il se dit très bien anglais :

« You’re talking a lot, but you don’t say anything »
Ce qui n’est pas une citation de Bolton à l’Onu, non, non ; c’est de Talkingheads.
http://www.youtube.com/watch?v=dJ6fjGS1lRg

Je ne sais pas… Vous auriez pu piocher dans le vocabulaire étazunien des mots comme double-entendre, entrepreneur ou deja-vu.

Surtout deja-vu. Il est très utile en diplomatie, ces temps-ci…

Rédigé par : Flatun | le 07 mai 2012 à 14:20 | | Alerter |

• Patrick donne par inadvertance raison aux propos de NDV en incarnant la source de cette perception très répandue.

Rédigé par : Greg Shenaut | le 07 mai 2012 à 16:42 | | Alerter |

• Greg, répandue en France, j’en vois bien la raison (très peu de gens parlent anglais… ), mais est-ce que cette idée existe encore aux Usa (hors des T-parties, je veux dire…) ?
  Il y aurait encore chez vous le souvenir de l’hegemon linguistique de la France au XVIIè ?

Rédigé par : Flatun | le 07 mai 2012 à 17:08 | | Alerter |

· Slate.fr a interviewé Hollande à ce sujet.

vous allez rencontrer Barack Obama pour la première fois au G8 de Camp David les 18 mai et 19 mai. Une première question, qui pourra vous sembler anecdotique: Mister Hollande, do you speak English?

Yes I speak English, more fluently than the former President. But a French president has to speak French!

Au-delà de la plaisanterie, est-ce que vous pensez que c’est important que le chef d’Etat français parle la langue commune de la diplomatie internationale?

Il a besoin de la comprendre et de pouvoir avoir des échanges directs avec ses interlocuteurs. Mais je suis attaché à la langue française et à la francophonie.

Lorsque je participais à des sommets de chefs de partis en Europe, il a pu m’être désagréable d’entendre des amis roumains, polonais, portugais, italiens parfois, parler anglais (2), mais j’admets que sur le plan informel, les contacts puissent s’établir dans cette langue. Je défendrai néanmoins partout l’usage du français.
http://www.slate.fr/story/54563/hollande-international-premiere-interview

(Dans la même interview, Hollande dit aussi comment il voit sa relation avec Obama, mais c’est beaucoup moins important, si j’en crois tous les commentaires ici…)

Rédigé par : Flatun | le 07 mai 2012 à 11:03 | Répondre | Alerter |

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**Éditorial.

Élections françaises.

Députation.

Aux candidats, question.

Albert Salon et Pierre Demers.

Ce numéro SF019, aussi bien que les précédents SF017 et SF018, est dédié et adressé spécialement à nouveau aux 577 Députés sortants de l’Assemblée Nationale de France considérés être en instance de réélection, il sera adresssé aux autres candidats dont nous aurons les adresses courriel.

Les candidats à cette élection doivent s’enregistrer. Les déclarations de candidature doivent être déposées à partir du lundi 7 mai 2012 et jusqu’au vendredi 11 mai 2012 à 18 heures (heure de Paris)

Les élections législatives se dérouleront les dimanches 10 et 17 juin 2012.

La LISULF leur pose la question : acceptez-vous de prendre envers la langue française les « Dix engagements » …

Suivi : veuillez vous référer à SF017 et SF018

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***ASSEZ DU PROVINCIALISME. Suite 2.

QUI SOMMES NOUS POUR VOULOIR UN QUÉBEC INDÉPENDANT ?

Hélène Trudeau.

Nous en avons assez http://www.vigile.net/Assez-du-provincialisme et nous voulons un Québec indépendant parce que nous sommes avant tout le peuple québécois. Pour la grande majorité d’entre nous, un filon de continuité fait remonter nos familles aux premiers temps de la colonie. L’histoire a fait que nos ancêtres français se sont établis d’abord ici au Québec, qu’ils l’ont peuplé, qu’ils y ont apporté leur langue, leurs valeurs et leur culture – jusque dans leurs relations avec les Amérindiens.

C’est pourquoi nous leurs descendants, qui avons gardé la langue française sur le territoire du Québec, où nous vivons et voulons vivre, formons un peuple distinct. Il y a eu des métissages certes, mais la langue française a exercé une attraction qui a fait se répandre les valeurs qu’elle véhiculait. Que les Anglais nous aient gagnés à la loterie du traité de Paris (rédigé en français !) en 1763, c’est un accident de l’histoire, mais nous demeurons par essence le peuple québécois dont la langue est le français.

Pourquoi donner une importance si grande au français ? Les linguistes, les psychologues et autres chercheurs ont démontré que la langue détermine le mode de pensée de son utilisateur. Par sa structure, le français est une langue très précise et articulée différemment de l’anglais. Le français ne permet pas d’aligner quelques mots à la suite les uns des autres et de laisser à l’interlocuteur le soin d’y trouver du sens. Ainsi, le français favorise la gymnastique intellectuelle et n’est peut-être pas étranger à la créativité qu’on observe chez nos compatriotes. Voilà pourquoi il est important de promouvoir ce riche instrument de notre identité. Et de résister à toute homogénéisation linguistique qui n’est que gage d’appauvrissement culturel à la longue.

C’est à cause de la très vigoureuse pression qu’exerce sur notre langue un bassin de plus de 300 millions d’anglophones que nous devons prendre des mesures de promotion du français. Cela explique pourquoi la Charte de la langue française, la loi 101, a été adoptée en 1977 sous l’impulsion de Camille Laurin. La Charte déclare que le français est la langue officielle du Québec, c’est-à-dire que les communications du gouvernement du Québec avec les citoyens doivent se faire en français et, à l’inverse, que les citoyens ont le droit d’être servis en français partout au Québec.

Certains Québécois sont des Anglais d’origine, qui bénéficient de droits constitutionnels en matière de langue et nombre d’entre eux ont compris la situation délicate du français au Québec en apprenant notre langue. D’autres, par contre, s’acharnent depuis les tout débuts à saper la réglementation linguistique. Pour mesurer la gravité des attaques qu’a subies la cause du français jusqu’en Cour suprême du Canada, on peut faire défiler le texte de la Charte de la langue française, http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=2&file=/C_11/C11.HTM

pour constater le grand nombre d’articles abrogés, notamment aux chapitres du français langue du travail, du commerce, de l’enseignement et au titre de la francisation des entreprises. D’ailleurs, nous pouvons mesurer l’écart qui s’est creusé depuis les années 1980, lorsque nous en sommes à déplorer que des établissements d’enseignement français offrent des programmes tout en anglais. Les décisions de cette nature sont un grave signe d’aliénation.

En reconnaissant les droits des autochtones à recevoir un enseignement dans leur langue d’origine et à préserver leur culture, la Charte de la langue française prend acte de leur situation de descendants des premiers occupants du territoire québécois. Et à l’instar de la Grande Paix de Montréal signée en 1701 entre le gouverneur Callières et 39 nations amérindiennes, furent passées en 1975 la Convention de la Baie-James et du Nord québécois entre le premier ministre Robert Bourassa et les Cris et les Inuits, puis en 2002, la Paix des Braves, entre le premier ministre Bernard Landry et le chef Ted Moses, grand chef des Cris. Ces ententes portent toutes deux sur le développement des ressources du Nord québécois. http://www.mddep.gouv.qc.ca/evaluations/mil-nordique/index.htm

Les Anglais ont traité les Amérindiens différemment que nous Québécois avec notre héritage français. En 1867, sous John A. Macdonald, ils ont voté la Loi sur les Indiens, les ont parqués dans des réserves pour s’emparer de leurs terres (pensons aux Métis de l’Ouest et à Louis Riel) et les traitent depuis lors comme des mineurs incapables de gérer leurs affaires : «Elle s'inscrit dans une politique d'assimilation de la population amérindienne instaurée par le gouvernement canadien», lit-on à ^[ http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_sur_les_Indiens. La situation perdure 150 ans plus tard.]

Par contre, les non Anglais devraient être soumis à l’obligation de parler français dans leurs interventions publiques et lorsqu’ils font appel aux services gouvernementaux du Québec. Nous avons là un problème au niveau de l’immigration, entachée de laxisme en raison du partage des compétences entre le Québec et le fédéral. C’est faire preuve d’inconscience que de laisser venir ici des gens qui n’ont pas été avertis qu’ils devraient parler français. Déjà, beaucoup de nouveaux Québécois ont saisi l’importance de promouvoir l’usage du français. Mais il y a trop d’immigrants admis ici qui ne parlent pas le français, et les services de francisation ne suffisent pas à la tâche. Affairé à la promotion de l’anglais, ce n’est pas le gouvernement actuel qui fera le moindre effort pour corriger l’ensemble de cette problématique.

Or, seule l’indépendance peut remettre le pouvoir législatif entre les mains de Québécois qui auront le mandat redonner à la langue française la place prépondérante que lui attribuait la loi 101 originale, avant que la Cour suprême du Canada ne la charcute à plus de 200 reprises. Pourquoi l’indépendance ? Parce que les politiciens non indépendantistes du Québec sont fédéralistes, indifférents ou aliénés. L’anglomanie prend des formes multiples.

Nous Québécois et Québécoises avons survécu depuis quatre siècles dans des conditions difficiles à imaginer de nos jours. Nous avons fait la preuve d’une immense capacité de durer. Il nous faut tenir encore et vouloir d’abord redonner au français la place qui lui revient au Québec, le vouloir collectivement, car C’est une langue belle : http://www.wideo.fr/video/iLyROoaftPR7.html comme le chante admirablement Yves Duteil.

Le temps est venu de grandir. Réunissons les forces indépendantistes pour réaliser l’indépendance et nous serons mieux en mesure de protéger le français, tout en traitant de nation à nation avec le reste du Canada et avec le monde entier. «Nous, peuple du Québec», …dans notre prochaine Constitution.

Hélène Trudeau. 2012 03 02

- Soyons tous au rendez-vous PPF à Montréal, midi le lundi 28 mai 2012, Place Pasteur devant l’UQAM!

- (remis du 23 avril 2012……………………………………)

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****Une volonté française, livre nouveau par Albert Salon

Editions Glyphe.

Lancement prochain, France, Québec.

Préface de Claude Hagège

Le sous-titre : "Je me souviens et je projette".

Montjoie et Saint-Denis, Au français, citoyens!

Copier en pdf et utiliser en FormulatePro, http://www.editiond-glyphe.com, eric.martini@glyphe.com

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*****PPF 2012 Montréal.

Serez-vous du rendez-vous PPF à Montréal,

ANNONCÉ pour le 23 avril?

Il a été remis pour cause d’intempérie

Au

Lundi 28 mai 2012, midi.

LISULF, SSJBM; Réf. IAF de l’INRS, Louise Harel.

Fig. 1. La Tour Saint-Jacques, entrée de l’UQAM, faisant face à la Place Pasteur, lieu du rassemblement PPF 2012 à Montréal. Illuminée.

•• Deux projets Armand Frappier situés à l’actuelle Place Pasteur à Montréal, proposés par la LISULF, pour appuyer ses buts.

1. La place pourrait désormais s’appeler Place Pasteur-Frappier, abréviation PPF aussi bien que Pasteur Parlait Français.

2. Une statue d’Armand Frappier pourrait y être placée.

• 1. Madame Louise Harel, Hôtel de Ville, Montréal,

(Merci pour une correpondance précédente)… la LISULF souhaiterait que l'actuelle Place Louis-Pasteur devant l’UQAM soit rebaptisée 

Place Pasteur-Frappier,

afin d'honorer un savant bien de chez nous, un grand Québécois et Montréalais, qui a fait de la science en français, bienfaiteur des Québécois et de l'humanité.

Voudriez-vous parrainer ce projet?*

Respectueusement,

Pierre Demers  physicien

Ce serait une manière de promouvoir les fins de la LISULF, qui, le 28 mai prochain, aura tenu en ce lieu 24 réunions annuelles PPF Pasteur Parlait Français.

Réponse encouragente. Le 25 avr. 12 à 15:23, louise.harel@ville.montreal.qc.ca a écrit :

Bonjour cher monsieur,



« Cela me semble fort légitime et intéressant. Je suis à votre disposition pour la suite, 
Louise Harel
 514-872-7660 »

• 2. D’Armand Frappier, il existe un buste, présent dans une salle de l’Institut éponyme à Laval.

Fig. 2. Buste d’Armand Frappier. IAF.

- Soyons tous au rendez-vous PPF à Montréal, midi le lundi 28 mai 2012, Place Pasteur devant l’UQAM!

- (remis du 23 avril 2012……………………………………)

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***** *Les étudiants en mars-avril 2012.  (Bis.)

…..Encore en mai 2012!

L’extraordinaire manifestation étudiante à Montréal depuis le 22 mars 2012.

Pierre Demers.

Jeudi le 22 mars 2012, 200.000 étudiants des CEGEPs et Collèges et des Universtés avec quelques professeurs de partout au Québec défilaient dans l’ordre à Montréal pour protester contre la hausse des frais de scolarité décrétée par le gouvernement du Québec…

Depuis ce temps, malgré des prévisions d’essouflement, des événements se sont succédé sans relâche, dans la rue et sur toutes les tribunes, les associations d’étudiants recevant l’appui de certaines autorités enseignantes. Même des associations du New-York et d’Ontario appuient celles des étudiants québécois.

Les autorités enseignantes sont divisées. L’Université de Montréal par son Recteur, n’a nullement répondu à mon article de SF018 (q.v. ***** ***** « Les étudiants en mars-avril 2012 », invitation …et le projet Campus Outremont de l’Université de Montréal. Réf. Recteur André Breton, Pierre Demers, dans SF018), son hebdomadaire Forum ne l’a pas publié. Ce Forum, dans ses parutions hebdomadaires depuis le 22 mars, n’a pas imprimé une ligne sur le sujet. (Paraît le lundi, 5 ou 6 parutions depuis le jeudi 22 mars, nous sommes le mardi 8 mai.)

Le SGPUM, Syndicat Général des Professeurs de l’Université de Montréal, a émis un communiqué (…du SGPUM du 15 avril 2012. À l’Université de Montréal, rien ne va plus en ce moment… http://www.sgpum.ca/rentree-forcee-en-classe-du-lundi-16-avril-2012-le-sgpum-reagit-aux-injonctions-et-a-la-judiciarisation). Jacques Boucher président des professeurs retraités de l’APRUM, présente des commentaires modérateurs. Réf. Bulletin de l'APRUM15IV2012 Je remarque que l’argumentation de toutes les parties est invariablement québécoise et en français. Aucune ne fait appel au gouvernement d‘Ottawa, alors que celui a multiplié ses avances au réseau d’enseignement supérieur du Québec Le gouvernement d’Ottawa n’a pas d’affaire à s’en mêler et il est resté muet, manifestant par son mutisme qu’intervenir en matière d’éducation au Québec serait une sorte de violation d’un territoire étranger.

Quant aux principes et sauf la disproportion entre les munitions employées (tanks là-bas crachant le feu, modestes gaz lacrymogènes montréalais ici au métro Jarry, faisant souffrir mais pas mourir, balles de caoutchouc bénignes mais pouvant crever un œil, bombes assourdissantes, letudiant-blesse-a-loeil-denonce-larrogance-dun-policier.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4505499_article_POS3) il y un parallèle au moins apparent avec la situation au Moyen-Orient : là aussi certaines puissances de l’Anglophonie refusent d’intervenir. Réf. manifestation-etudiante-la-police-intervient-au-centre-ville.php

•

12

34

Figs 1, 2, 3, 4. Le souffle irrespirable de la *légalité respectable de Montréal ne peut qu’avoir raison de ses contestateurs. (*Pseudo-?). Qu’est-ce qui doit l’emporter, du droit d’être écouté ou du code de la Sécurité routière? À l’Université de Montréal, les cours ne reprendront pas. Le CEGEP de Saint-Laurent est affecté. injonction-accordee-a-trois-eleves-du-cegep-saint-laurent.

C’est une occasion pour nous, Québécois, de comprendre que le salut des Québecois, dans la présente conjoncture aussi bien que de toute autre, ne viendra que de nous-mêmes, de nos propres ressources et de notre auto-détermination. En éducation ou chaque fois que le gouvernement d’Ottawa veut imposer sa loi, son intervention. Que notre obédience au royal gouvernement d’Ottawa est un boulet pesant et ridicule.

• Sera évidemment à suivre dans l’actualité. Classe le 7 mai 2012

•• Des manifestants peu vêtus. 4V2012 quebeccanada/archives/2012/05/20120503-194523.html

•••Ce que sont les gaz irritants de la SPVM, (Réf. Charles Moureu et Maurice Barrès) voyez

(a) Les agents anti-émeutes - Guide toxicologique pour les urgences en ...

www.inspq.qc.ca/pdf/.../276.../276-GTU-B3AgentsAntiEmeutes.pdf

Format de fichier: PDF/Adobe Acrobat - Afficher
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malononitrile ou gaz lacrymogène (CS) et le chloroacétophénone ou MACE (CN). ... Les effets irritants de l'oléorésine de Capsicum surviennent rapidement à de faibles concentrations dans l'air ... C18H27NO3 (formule chimique de la capsaïcine, principal constituant ..... Le Service de police de la ville de Montréal (SPVM) ...

••••. Voyez httanarchiste.=29&t=7419

•••• Bientôt une abstention heureuse! Quelle bonne idée! Pour marquer l’heureux jubilé de sa royale mère en 2012, Charles s’abstiendra de venir au Québec. On peut croire qu’il n’a pas oublié sa royale mésaventure devant les bureaux du Devoir, quotidien du peuple québécois, le 10 novembre 2010. Réf. SF008 Fig. 8 +.

••••• Daniel Roy SF018 « …nous donner un pays du Québec. Un pays qui nous donnera la fierté et les moyens de nous payer bien plus que des études gratuites. » SF018 ***** ***** *« Les étudiants en mars-avril 2012 ». Le récit d’un témoin le 22 mars 2012. Daniel Roy C.A..

••••• •Un refus. J’ai soumis ceci à la Rédaction du Devoir, quotidien Montréalais, qui l’a refusé.

Pour votre usage.

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ÉTUDIANTS, QUAND ALLEZ-VOUS CLAMER: QUÉBEC UN PAYS!

La rue étudiante a démontré son existence, elle a choisi son interlocuteur. Non Ottawa mais Québec et Québec n'a pas dit non: et ce fut en français. Quand elle aura compris, elle est prête à clamer: nous voulons Québec un pays!

Pierre Demers  physicien LISULF 27mars 2012

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***** **Pierre Demers, Membre émérite de l’ACFAS.

Séance le 11 mai 2012

Remise du diplôme en conclusion de son 80^e congrès annuel de l’ACFAS,

« Association Canadienne Française pour l’Avancement des Sciences » lors de sa fondation en 1923, nom actuel :

Association Francophone pour le Savoir.

11 mai 2012.

A. 18h, Coquetel, grande salle.

Accès libre.

B. 19h30, Séance, Salle

de conférence, remise du diplôme,

suivie d’une conférence d’Hubert Reeves.

Accès limité, on affiche complet…

À la Bibliothèque Nationale du Québec, rue Berri à Montréal

Métro UQAM

Tous renseignements : Site de l’ACFAS, http://www.acfas.ca/acfas/contact, congres@acfas.ca

julie.dirwimmer@acfas.ca
514 849-0045 poste 233

Yves Gingras, parrain, Pierre Demers, récipiendaire.

Yves Gingras.

Discours de présentation.

(Parlera selon ses notes.)

Pierre Demers.

Discours de réception.

Chers amis.

Merci à mon parrain Yves Gingras et à l'ACFAS pour cette nomination comme Membre émérite de l'ACFAS. Je salue particulièrement quelques uns de mes anciens élèves que j'aperçois, dont mon parrain et Hubert Reeves, qui ont bien fait leur chemin dans la vie scientifique.

Touchant la langue française et l'affirmation du Québec, l'ACFAS a fait un travail admirable depuis son apparition en 1923. Elle a adopté un filon: il ne faut pas lâcher. C'est comme les étudiants, qui montrent ce que peut être la force du Québec quand il ne peut compter que sur lui-même, en français; à défaut d'emporter l'approbation des recteurs d'Université, ils emportent celle de quelques étrangers comme des New-Yorkais et des Ontariens. Qu'en dirait en ce jour un Marie-Victorin ou un Léo Pariseau, dans la lutte contre l'anglais langue imposée de la science internationale?

Il subsiste, dans cette histoire, unique au monde, de la science en français, 4 associations actives. L'ACFAS qui a trouvé une formule viable; la SSJBM Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal de Mario Beaulieu; l'ALF Avenir de la Langue Française d'Albert Salon en France, et la LISULF Ligue Internationale des Scientifiques pour l'Usage de la Langue Française que je préside.

Il y eut en France l'ANSULF Association Nationale des Scientifiques pour l'Usage de la Langue Française de Pierre Routhier et de Daniel Pajaud 1981 à 1991 et une Association pour le Français comme langue scientifique l'AFS, de 2002 à 2003, lancée par Denis Monière au cours de son bref séjour à Paris à titre de directeur exécutif du Centre de coopération interuniversitaire franco-québécois. Auparavant, il y eut, à lui tout seul, Louis Pasteur le magnifique.

Je formule des voeux de grande prospérité à l'ACFAS dans l'évolution de la formule qu'elle a choisie et dans l'exploitation de la ressource libératrice de la Toile internet succédant à la férule écrasante du papier glacé et permettant la créativité audacieuse, en français.

Longue vie à l'ACFAS!

Merci! Et allons écouter Hubert Reeves.

- Soyons tous au rendez-vous PPF à Montréal, midi le lundi 28 mai 2012, Place Pasteur devant l’UQAM!

- (remis du 23 avril 2012……………………………………)

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Cet article a été soumis au Devoir, qui ne l’a pas publié.

Il a été soumis au Forum de l’Université de Montréal, qui ne l’a pas publié.

Aide à la rédaction de Hélène Trudeau : il a été accepté pour publication future par l’Action Nationale.

***** **Professeur Prud'homme, à vous la chance... un virage au français langue des sciences?

Par Pierre Demers, physicien, président de la LISULF,

Ligue internationale des scientifiques pour l’usage de la langue française

collaborateur de Frédéric Joliot-Curie au Collège de France en 1939-40.

12II2012 pierre.demers@lisulf.quebec

En réponse à votre article dans le Devoir du 26 janvier 2012

http://www.ledevoir.com/politique/quebec/341056/la-replique-la-science-en-anglais-une-langue-commune-pour-se-comprendre

La réplique. La science en anglais - Une langue commune pour se comprendre.

Politique. Québec.

Robert Emery Prud'homme - Professeur de chimie à l'Université de Montréal  26 janvier 2012  Québec

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Sommaire. Prof.Prud'homme, à vous la chance... vous voilà tout désigné, voulez-vous prendre la tête, au Québec, d’un grand virage au français langue des sciences dans nos universités! Basé sur l'emploi de la toile informatique.

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Correct mais biaisé.

Votre exposé, révélateur pour plusieurs, est correct mais biaisé. Dès vos 1res lignes vous énoncez un principe: « Pour qui pratique la science au Québec depuis plusieurs années, avec les échanges canadiens et internationaux que cela implique, ... »

Vous vous imposez, et vous proposez à vos lecteurs, un cadre de réflexion en apparence universel et humaniste mais en réalité restrictif.

La pratique de la science comprend 2 parties : création, puis publication. L'acte de publication a pour but de décrire, en les mettant à la disposition du public, des découvertes de façon à prendre date et à assurer le droit de propriété intellectuelle de l'auteur. Pour qu'elles soient à la disposition du public, une annonce verbale dans un congrès peut servir sinon suffire, mais l'usage contemporain requiert qu'elles soient consignées sur un support matériel.

Votre argumentation se base spécifiquement sur les échanges canadiens et internationaux avec des auditeurs et des lecteurs que vous supposez incapables de comprendre, ou d'accepter, une autre langue que l'anglais. Je propose qu'il faut plutôt mettre au 1er plan les échanges nationaux, soit avec des Québécois sachant le français. Puis les échanges avec ceux de la Francophonie. Je dirais que si des Français refusent de vous lire et de vous écouter sauf en anglais, ils font une sottise et leur attitude fait d'eux des adversaires politiques, oeuvrant à la disparition de leur propre langue chez eux comme chez nous.

Mais est-il vrai que la science implique nécessairement l’obligation de briller dans les grands congrès et dans les grandes revues réputées que vous évoquez?

Évidemment, c'est agréable et flatteur de se faire applaudir et approuver par de grands auditoires et de vastes lectorats, que l'emploi de la langue anglaise permet de rencontrer commodément, à proximité de chez nous, en Amérique du Nord, qui sont pour nous presque des parties de notre vie. Mais est-il sage de les fréquenter avec zèle et de leur livrer à eux la 1re connaissance de vos résultats?

Il faut rappeler que l'accès à ces grands auditoires et lectorats exige qu'on accepte un système qui exige qu'on fasse pleine confiance à des comités de sélection permettant à des collègues généralement anglophones et étrangers, de prendre connaissance de vos découvertes avant quiconque et sans révéler leur identité. C'est ce qu'on appelle l'approbation par les pairs.

Et ces collègues agissant généralement sous le sceau du secret sont précisément vos rivaux et compétiteurs. Même les plus honnêtes ne peuvent manquer de tenir compte de ce que vous leur apprenez et qui peut leur servir. Ils ne révèleront pas nécessairement que vous les avez aidés dans leur travail. Les moins honnêtes vous plagieront le moins platement possible en essayant que ça ne paraisse pas. Parfois ils refuseront votre travail et feront passer le leur. En affaires, ça s'appelle le délit d'initié. Charles Durand a rapporté sa longue enquête sur cet aspect trouble de la pratique de la science. RÉF. 1.

C'est ainsi que j'ai connu le cas du Montréalais Jean-Romuald Beaudry (1917-2006) qui a laissé en manuscrit sur mémoire d'ordinateur et en français, un grand traité sur l'évolution biologique. Il ne s'est jamais décidé à le confier à un éditeur parce qu'il était persuadé que le seul collègue qui pouvait être appelé à en juger et donc à en prendre connaissance pour son profit avant publication serait son principal et unique rival, qui avait sans doute un manuscrit en marche sur le même thème, et qui se hâterait de le faire paraître avant le sien. Il se refusait à le renseigner ainsi de façon privilégiée et secrète, avec un bénéfice aléatoire pour lui-même. Le rival était l'Américain d'origine germanique Ernst Mayr (1904-2005). Éventuellement, Mayr publia en effet, dans ses dernières années, l'équivalent exact de ce que Beaudry avait préparé. Le manuscrit de Beaudry attend d’être mis en valeur.

Mais je reviens à l'acte de publication.

Comme si ces échanges canadiens et internationaux obligatoirement en anglais dites-vous, devaient obligatoirement et à eux seuls, conditionner tout le comportement linguistique de nos scientifiques au Québec dans la communication publique 1re de leurs résultats originaux.

Dans la pratique de la science en matière de publication, l'essentiel est que cette dernière serve à établir clairement le droit d'auteur, soit la priorité d'une découverte et les droits inaliénables de la propriété intellectuelle de l'auteur de cette découverte. Dans le cas de certains Anciens célèbres dont on ne possède aucun écrit et cette situation est bien connue pour ce qui concerne Socrate le philosophe, des témoignages écrits par des tiers remplacent les publications originales

Le monde actuel des scientifiques est assez honnête, Dieu merci, pour accepter comme établissant une priorité, le fait d'une parution antérieure écrite en français ou une autre langue même le japonais par exemple. Des exemples de piratage évité grâce à publication antérieure en japonais sont rapportés par Charles Durand. En revanche, le Prof. André Barbeau s'est plaint d'une occultation de ses découvertes concernant les vertus de la dopamine pour guérir la maladie de Parkinson, alors qu'il essayait de prendre date par une présentation orale dans un grand congrès en Nouvelle-Angleterre. REF. 2. Son compétiteur fut applaudi à tout rompre et la présentation, en anglais, de Barbeau, fut accueillie dans un silence offensant. Récemment, le Français Montagnier, Prix Nobel de médecine 2008, a dû intenter un procès aux Etats-Unis pour établir sa priorité devant Gallo concernant le virus du sida, procès qu'il a finalement gagné. Comme quoi le recours à la langue anglaise et à un public anglophone n'est pas une garantie de prise de date efficace et de tout repos.

Par ailleurs, en plus du risque de piratage grossier ou subtil, le seul fait de chercher à diffuser nos précieux résultats dans la langue de nos voisins, nos rivaux, occupants séculaires, compétiteurs et adversaires politiques est un moyen efficace - je veux dire lamentable, de perpétuer notre dépendance nationale vis-à-vis de l'empire anglo-saxon. Être compris? Ëtre applaudi? Notre 1er souci devrait être de nous faire comprendre par nos concitoyens du Québec et autres amis du français d'aujourd'hui et de demain. Ce sont eux qui paient des impôts sous contrainte pour permettre nos activités scientifiques, organisons un système capable de leur rendre services, intellectuels et autres, en 1er lieu. Ce sont eux qui pourront continuer la tradition scientifique amorcée au pays en construction depuis 4 siècles. Huit millions qui avons le français comme langue officielle, des milliers de participants convergeant annuellement au grand congrès de l'ACFAS créée l'initiative de Marie-Victorin et Léo Pariseau il y a 80 ans, en toute fidélité: prenons conscience de notre existence nationale, de notre force croissante et de la nécessité de l'affirmer en toute solidarité.

Le temps est trop précieux, la vie est trop courte, pour que nos scientifiques gaspillent une portion notable de leurs efforts à des opérations de charme auprès des anglos et des anglolâtres.

Les scientifiques des États-Unis, des patriotes modèles* pour ceux des autres pays.

*À certains égards.

Serait-ce là un manque de générosité regrettable de la part des Québécois envers l'humanité toute entière et un étroit égoïsme nationaliste et patriotique, à l'heure de la mondialisation tant vantée par les partisans du tout-en-anglais?

Rappelons un peu de l'histoire du siècle dernier. En 1939, Joliot avec son équipe française prenait le 1er brevet sur l'énergie atomique y compris son usage militaire. En 1945, le président Truman ordonnait de s'en servir. La 1^er usage eut lieu le 6 août 1945, à Hiroshima. Après une activité scientifico-militaro-industrielle fort coûteuse, furibonde que les scientifiques Américains grands patriotes comme leurs concitoyens et leurs chefs politiques, ont acceptée de tout cœur pendant 5 années. Ainsi s'ouvrait pour nos amis d’outre-quarante-cinquième, une ère de domination impérialiste mondiale qui n'a pas cessé de se conforter par l'imposition croissante du tout-en-anglais.

Un peu de cette activité scientifique fut centrée sur la personnalité, touchante paraît-il, de S.K. Allison (1901-1965), décrite dans le numéro de janvier 1966 de Bulletin of Atomic Scientists.

http://books.google.ca/books?id=XAgAAAAAMBAJ&pg=PA2&hl=fr&source=gbs_toc_r&cad=2#v=onepage&q&f=false

... de tout cœur et dans le plus grand secret. Au nom de ce secret et de la sécurité nationale des Etats- Unis, un juge patriote a fait périr en temps de paix, en 1953, les époux Rosenberg accusés de conspiration pour livrer des secrets atomiques à une puissance étrangère, l’URSS. Un demi-siècle plus tard leur culpabilité semble établie par des archives alors secrètes, selon Florin Aftalion. Mais, selon moi, seul un patriotisme exacerbé peut expliquer une sentence aussi sévère.

http://www.denistouret.fr/textes/Aftalion.html.

En Angleterre, la justice fut moins excessive. Pour des motifs analogues, Alan Nunn May fut condamné à la prison puis à une vie misérable. Ce fut le triste succès, qui ne prit vraiment fin qu'avec la mort de son auteur en 1957, de la chasse aux sorcières inventée par le sénateur McCarthy. Cette chasse eut 2 effets sur l’illustre Charlot : il conçut « Le Grand Dictateur », il quitta pour toujours les États-Unis.

La solidarité des scientifiques avec les idéaux patriotiques du peuple américain a assurément fait énormément pour assurer la création et le développement de ces idéaux.

((Incidemment, les Américains sont, encore le 5 février 2012, friands d'un patriotisme pro-américain militariste et tapageur, ce qui est un ingrédient obligatoire des grands événements sportifs, comme celui du Super Bowl avec Madonna.

Patriotisme à la sauce country.

Comme c'est la coutume, le patriotisme était à l'honneur lors des célébrations d'avant-match. Les vedettes du country Miranda Lambert et Blake Shelton ont d'abord chanté America the Beautiful, pendant que la télé nous montrait la traditionnelle image de soldats américains regardant le match depuis l'Afghanistan.

Accompagnée d'une chorale formée de dizaines d'adolescents, Kelly Clarkson a ensuite interprété le God Bless America. Les formalités complétées, la rencontre pouvait commencer.))

Source Toile du Québec.

Cette solidarité des scientifiques américains avec les idéaux patriotiques du peuple américain s'est manifestée dans les années qui suivirent 1945, par l'usage exclusif de l'anglais, par le dédain arrogant des autres langues. Depuis 1950, la connaissance d'une 2e langue a cessé d'être requise pour accéder au doctorat ès sciences aux États-Unis. Ils ont réussi ce pari, de convaincre tous les autres scientifiques du monde, non anglophones de naissance, d'utiliser l'anglais, ce qui leur économise des années de formation à eux et en impose aux autres.

La mémoire de Joliot?

Une postface à cette histoire. Et qu'est-il advenu de la mémoire de Joliot, quelle réputation, quels signes de reconnaissance les Américains accordent-ils à Joliot? Ils avaient toute raison de célébrer sa contribution scientifique à la création de l’arme atomique. D’un point strictement scientifique, on peut dire que ce fut Fermi qui réalisa l’étape décisive dans cette histoire, en bâtissant la 1re pile atomique fonctionnelle au monde à Chicago en décembre 1942, et qu’en cela, fit ce que Joliot aurait fait en temps de paix. Fermi était l’homme des Américains. Joliot, ne voulant pas quitter la France, garda son secret et endura toutes les années de la guerre.

Ce secret était concrétisé dans un brevet atomique daté du 4 mai 1939 à 15h35, heure de Paris.

Qu'est-il arrivé du brevet atomique de Joliot et de ses collaborateurs? Il a été reconnu, tardivement et à titre d'honneur et de réputation, par plusieurs pays. Les États-Unis ne sont pas sur la liste. La mémoire même de Joliot grand scientifique du 20e siècle et de ses collaborateurs est passée sous silence par certains historiens publiés aux États-Unis, qui mentionnent pourtant la Française Marie Curie. Une explication possible: le Français Joliot était un communiste, et un patriote Américain se doit de combattre par tous les moyens son ennemi principal dans le monde, ennemi qui est, était ou sera le communisme.

J'ai entre les mains le livre à succès d'un Américain de naissance, publié et diffusé aux Etats-Unis, relatant l'histoire universelle des sciences dont, brièvement, la réalisation de la bombe atomique qui éclata le 6 août à Hiroshima. J'y trouve une référence à Marie Curie, mais aucune à son gendre Frédéric Joliot. RÉF. 3.

Cependant Joliot a pris ou repris date sur son secret atomique, en 1945. Avec sobriété, dès le 8 août 1945, 2 jours après l’explosion, alors qu’évidemment il était en vacances en Bretagne selon ses habitudes.

« … dans Le Figaro du 9 août 1945 un communiqué de l’AFP : Paimpol 8 août 1945 – M. Joliot-Curie fait de Paimpol la communication suivante: L'emploi de l'énergie atomique et de la bombe atomique a son origine dans les découvertes et les travaux effectués au Collège de France par MM. Joliot-Curie, Alban et Kowarski en 1939 et 1940. Des communications ont été faites et des brevets pris à cette époque". Un de ces brevets porte sur les "Perfectionnements aux charges explosives", brevet d'invention n° 971-324 "demandé le 4 mai 1939 à 15 h 35 min à Paris".

http://bellaciao.org/fr/article.php3?id article=17628

Devant et à côté de ce patriotisme brutalement égocentrique de nos grands voisins, qui travestissent la vérité historique au bénéfice de leur propres gloire et puissance, devons-nous nous excuser de vouloir pratiquer un peu la nôtre propre? Chez nous, le mot patriote est banni du vocabulaire de la presse universitaire. On le trouve cependant utilisé dans le vocabulaire cégépien, pour désigner, plus ou moins à la rigolade, des clubs de hockey étudiants.

Savoir, penser, parler, écrire, vivre en français; en science comme dans toutes les autres formes d'activité collective intelligente au Québec. Notre modèle Louis Pasteur l'a dit à peu près en ces termes: « La science n'a pas de patrie, mais les scientifiques français en ont une!» La forme et la consistance de la patrie québécoise surviendront d'autant plus vite que ses scientifiques manifesteront davantage leur attachement à cet élément primordial de cohésion nationale qu'est la langue française.

Aspect pratique: vous vous plaignez que les revues papier n'acceptent pas les articles en français. À force d'insistance, elles changeraient peut-être d'avis. Placé dans une situation analogue, Hydro-Québec a changé d'avis en quelques heures; «Hydro-Québec a fait volte-face.. » trouve-t'on en exergue de votre article au Devoir. Mais...

Faut-il vraiment le papier?

Mais cessons de viser le papier exclusivement. Le papier est-il indispensable? Il l'était il y a 100 ans et il y a 50 ans encore. Après le papyrus et le parchemin, les stèles de pierre et les tablettes d'argile, devenus objets de musée. De nos jours, la toile informatique reçoit la faveur et la ferveur d'à peu près tous les Québécois suffisamment instruits. Plus des 3/4 de la population est branchée en 2012.

En 2010. « Le CEFRIO indique ainsi que depuis 2000, le nombre de Québécoises en ligne a explosé de 106 pour cent, passant de 34 pour cent à 70 pour cent. En comparaison, 76 pour cent des hommes québécois sont branchés.»

http://technaute.cyberpresse.ca/nouvelles/internet/201003/09/01-4258795- le-nombre-dinternautes-quebecoises-a-explose-depuis-2000.php

http://www.cefrio.qc.ca/

Nous avons au Québec 13 ou 14 établissements universitaires ou assimilables à des universités. Je ne compte pas celles anglophones, qui ont leur dignité à elles étant un héritage impérial imposé par Victoria 1re, dont l'avenir au Québec doit se discuter séparément. Selon mes relevés, tous les professeurs et chercheurs de ces établissements ont une adresse courriel et un site, je risque à la proportion de 100% marge d'erreur +0-1%; j'ai ciblé les domaines de mathématiques, physique, chimie, géologie, sciences biologiques, médecine-sciences quant à leurs publications dont ils affichent la liste, et je trouve en anglais 100% marge d'erreur +0-1%, en français 0% marge d'erreur +1-0%. Ces publications sont parues dans des périodiques papier, d'ordinaire pour les 5 ou 10 dernières années. Voici par exemple pour 3 auteurs, 61 publications scientifiques de l'École Polytechnique de Montréal (Poly-Montréal) affiliée à l'Université de Montréal. RÉF. 4. J'ai demandé des précisions linguistiques sur ces statistiques aux services de la Bibliothèque de Poly-Montréal, qui m'ont adressé un accusé de réception. Publications en français ou en anglais, il est regrettable que notre Institut de Statistique du Québec IStatQc n'établisse ni ne publie aucune donnée statistique à ce propos, pour une sorte d’activité dotée de budgets publics dépassant le milliard de $ annuellement.

Je me permets de faire état d’une partie de ma vie. Il y a 32 ans, en 1980, malgré la prudence craintive conseillée par mon bon ami le physicien Paul Lorrain (1917-2006), anglomane convaincu, j'optais pour la publication de mes travaux originaux en français uniquement désormais, ce qu'effectivement j'ai fidèlement réalisé. À partir de 1996, alors que j'ai commencé à naviguer sur la toile avec un peu d'aisance, leur totalité se trouve accessible sur la toile, quelques unes sur papier aussi. On m'accordera, je l'espère, que j'ai prêché d'exemple. RÉF. 5.

Un signal autorisé : voulez-vous donner le signal d'un virage collectif au français scientifique?

Je vous dirais donc, cher collègue Prud'homme: considérez mon conseil et mon exemple, voulez-vous donner conseil et exemple à votre tour, autorisé vous l'êtes puisque vous êtes entre autres Prix scientifique du Québec (Prix Marie-Victorin 2001). Vous êtes le Directeur du Département de chimie de l’Université de Montréal. Vous semblez avoir amorcé une réflexion dans ce sens, car vous avez écrit et je cite.

« , il faut conserver des tribunes où le français est dynamiquement utilisé. Sinon, dans quelques années, nos cours devront être donnés en anglais ou en charabia, c'est-à-dire dans un mélange de français et d'anglais.

Pourvu qu’on vous laisse parler, ce sera le signal d'un virage éminemment patriotique et pratique à la fois. L'instrument de publication est déjà disponible au bout des doigts, sur la table de travail de chaque scientifique créateur au pays. Il suffit d'une volonté politique et patriotique collective. Chacun organisera sa liste de distribution mondiale par courriel. Les services informatiques des établissements seront mis à contribution.

Je sais qu'instantanément fuseront des hauts cris, à cause des habitudes installées, avec l'objection-massue, apparemment sans réplique (à moins d'un silence hautain et réprobateur économisant les efforts et la réflexion): « Rien n'est acceptable sans l'approbation par les pairs.»

Je réponds, vous pourrez répondre: nos élites sont assez intelligentes et habiles pour savoir établir une autocensure personnelle et le recours à des experts amicaux dignes de confiance, dans un système évitant les détestables cagoules et les censures actuelles, et la transmission empressée d'information à des étrangers. Si des erreurs apparaissent après parution et prise de date, ça se répare.

Le système actuellement en vigueur n'est pas sans failles. Voyez, dans mon domaine d'intérêt: Une imposture dévoilée : L'épisode du Ninovium. RÉF. 5. Et, avec l’Université Cornell proche de chez nous en tête de file, voilà de nombreux scientifiques anglophones fort critiques de l’évaluation par les pairs, partisans de la publication sur la toile. À leurs raisons, s’ajoute, dans notre cas, la raison linguistique. RÉF. 6. Dans The Economist.

Cessons donc d'alimenter aveuglément un patriotisme étranger impérialiste associé au principe du tout-en-anglais, destructeur du nôtre et alimentons plutôt celui associé à la pratique du français uniquement et au progrès du Québec. C'est la voie de notre libération nationale et de notre contribution au patrimoine universel!

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RÉF. 1. Voyez les livres de Charles Durand et passim Science et Francophonie SF001 à 016 http://er.uqam.ca/nobeI!c3410/lisulf.htm

Charles Durand 2011, Une colonie ordinaire au XXIe siècle, ISBN 9782875250483,

http://www.francophonie-avenir.com/Index_CD_Une_colonie_ordinaire_du_XXIe_siecle,_un_livre_de_Charles_Xavier_Durand.htm

RÉF. 2. Réunions de CEPQ Centre d'Études Prospectives du Québec, vers 1967, de mémoire. Devant un auditoire restreint de ce Centre, le Prof. André Barbeau, futur Prix du Québec (Prix Marie-Victorin 1985), décrivit son expérience pénible de communication en anglais en face d’un auditoire anglophone en Nouvelle-Angleterre, qui firent mine de désapprouver, par leur silence, ce qu'ils venaient d'entendre et réservèrent leurs applaudissements bruyants pour l'orateur américain leur compatriote annonçant des résultats peu différents concernant la dopamine et la maladie de Parkinson.

RÉF. 3. Bill Bryson 2008, (Petite histoire de presque tout) A short history of nearly everything.

original 0-7679-0817-1 ISBN 978-2228902182

Anglo-centric, dit la commentatrice Anne-Claire, ARNE, Le Caire.

http://www.amazon.fr/gp/pdp/profile/A2N1YB4NORCWH/ref=cm_cr_pr_pdp

RÉF. 4. Voyez SF016, 61 publications scientifiques à Poly-Montréal **** http://www.lisulf.quebec/SF016.htm

RÉF. 5. Une imposture dévoilée en Californie: L'épisode du Ninovium 118 . Dans Québécium 989.

http://www.lisulf.quebec/quebecium.htm,

http://www.lisulf.quebec/QbSyst2e.1.html,

http://www.lisulf.quebec/QbSyst2e.2.html,

RÉF. 6. Une critique acerbe visant les éditions Elsevier, 4II2012, The Economist. Timothy Gowers, Médaille Fields 1998 en mathématiques. (Les éditeurs des publications scientifiques. Des tarifs exorbitants. Des universitaires commencent à boycotter un grand éditeur de revues), Scientific publishing. The price of information. Academics are starting to boycott a big publisher of journals

http://www.economist.com/node/21545974

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- (remis du 23 avril 2012……………………………………)

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