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Science et Francophonie

FŽvrier 2015 No 041.

Paraissant le 28 fŽvrier 2015.

Version du 10 avril 2015, du 26II2016.

RŽdacteur en chef Pierre Demers.  Science et Francophonie para”t en ligne.

DŽp™t lŽgal volontaire ˆ la BaNQ.

Para”t sous lÕautoritŽ de la LISULF.  Ligue Internationale des Scientifiques pour lÕUsage de la Langue Franaise.

GŽnŽrique, cotisation, voyez ˆ la fin.

RŽfŽrence ARC.

LIGUE INTERNATIONALE DES SCIENTIFIQUES POUR L'USAGE DE LA LANGUE FRANCAISE             EnregistrŽe 1981-01-01    MONTREAL            QC

INSN.0825.9879.

PPD. Presses Pierre Demers.

PrŽcŽdemment ƒditions PUM. Presses Universitaires de MontrŽal.

Science et Francophonie. Contenu du No 041, fŽvrier 2015.

NumŽro thŽmatique: Gilles RhŽaume.

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Fig. 1. Gilles RhŽaume 1951 - 8II2015. 23III2013. Photo IDay.

 

FŽvrier 2015 No 041.

Gilles RhŽaume.

*Le QuŽbec perd un prŽcieux porteur de mŽmoire.

Gilles Laporte,

PrŽsident du Mouvement des QuŽbŽcoises et des QuŽbŽcois. 12II2015

Gilles RhŽaume.

**ComitŽ ˆ Saint-Denis sur Richelieu, AssemblŽe Nationale.

StŽphane BŽdard, Bernard Landry, Maxime Laporte.

Le vice et la vertu. Gilles RhŽaume et John A. Macdonald.

***Sinistre John A. Macdonald.

Jean Jolicoeur, Bernard Landry, Maxime Laporte, Josiane LavallŽe.

Cliquer sur les pointillŽs [...] pour tous les dŽtails...

 

****Quelques tra”tres mots.

Anne Beaulieu, Guy Bouthillier, Michel Brunet, Jules Duchesne, Louis Duclos, Robert Dutrisac, Me Gendron, Sylvio Leblanc, Gilles RhŽaume, Jean-Louis Roy, GŽrard Turcotte et autres.

D'aprs Le Devoir du 4XII1981.

 

Un personnage...

*****Le Canada veut-il vraiment cŽlŽbrer John A. Macdonald?

En 2015, au QuŽbec?

 

... discutable?

***** * FunŽrailles de Gilles RhŽaume.

HŽlne Trudeau.

Gilles RhŽaume parmi d'autres. De 1832 ˆ nos jours.

***** **La SSJBM au 9 avril 2015

Maxime Laporte, prŽsident.

Une documentation exhaustive.

En l'Žglise Saint-Pierre-Ap™tre de MontrŽal, le samedi 21 fŽvrier 2015.

***** ***Hommage funbre ˆ Gilles RhŽaume.

Yves Saint-Denis.

Un patriote de la francophonie quŽbŽcoise et mondiale, un catholique, un tribun.

La vie continuera, autrement.

***** ****AssemblŽe des Patriotes de l'AmŽrique franaise.

Annonce.

Les Lundis de l'histoire sont suspendus.

De La Presse, MontrŽal.

***** *****Les funŽrailles de l'indŽpendantiste Gilles RhŽaume ont ŽtŽ cŽlŽbrŽes.

***** ***** *Votre cotisation 2015.

             Le poste de rŽsorier est vacant.

 

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Gilles RhŽaume.

*Le QuŽbec perd un prŽcieux porteur de mŽmoire.

Gilles Laporte,

PrŽsident du Mouvement des QuŽbŽcoises et des QuŽbŽcois. 12II2015

 

 

.  Description : Description : heaume.

Fig. 1. Gilles RhŽaume. Photo: ComitŽ du mŽmorial Louis-Joseph-Papineau ˆ Saint-Denis-sur-Richelieu.

Un personnage.

Quiconque a c™toyŽ Gilles RhŽaume conviendra que nous venons de perdre un personnage considŽrable et un indŽfectible dŽfenseur de nos droits nationaux, auxquels il aura littŽralement consacrŽ toute son existence. Tant ses intimes que ceux ayant simplement assistŽ ˆ lÕune de ses mŽmorables envolŽes oratoires garderont le souvenir dÕun homme intŽgralement vouŽ ˆ lÕindŽpendance de son peuple.

Outre lÕorateur inspirŽ et le polŽmiste parfois cassant, RhŽaume fut aussi un b‰tisseur et un militant dŽvouŽ, tant dans les organisations quÕil fonde quÕau sein de nos sociŽtŽs nationales : simultanŽment prŽsident de la SociŽtŽ Saint-Jean-Baptiste de MontrŽal et du Mouvement national des QuŽbŽcoises et QuŽbŽcois (MNQ). Ė ce titre, on lui doit en 1984 la signature du tout premier protocole dÕentente liant le gouvernement du QuŽbec au MNQ comme coordonnateur de la Fte nationale du 24 juin : une contribution inestimable qui lui survivra.

Indignation.

oeuvre de RhŽaume plonge dÕabord sa source dans un profond sentiment dÕindignation envers le sort rŽservŽ au peuple canadien-franais. Il nÕa que neuf ans au moment de la RŽvolution tranquille. MalgrŽ tout, il sÕinspire moins dÕune territorialitŽ et dÕune citoyennetŽ quŽbŽcoise ˆ venir que du combat sŽculaire menŽ par les francophones afin de prŽserver leur identitŽ et contre les crimes du Canada anglais, du meurtre de Louis Riel au putsch constitutionnel de 1982. De lˆ par exemple lÕimportance vitale quÕil accordait ˆ la prŽservation, ˆ la qualitŽ et au rayonnement de la langue franaise.

Le Parti quŽbŽcois lui redit un hommage lŽgitime en fin de semaine, Gilles RhŽaume fut surtout actif dans des ligues dÕactions citoyennes dÕabord vouŽes ˆ la dŽfense de lÕidentitŽ nationale, dans la pure tradition des Henri Bourassa, RenŽ Chaloult ou Franois-Albert Angers. La centaine de confŽrences quÕil aura consacrŽes ˆ ces illustres nationalistes lÕaura sans doute menŽ ˆ sÕapproprier tout entier leur combat et leur argumentaire, de sorte que lÕindŽpendance du QuŽbec dŽcoule avant tout de lՎchec cuisant des rves trahis par la ConfŽdŽration de 1867.

Le QuŽbec perd donc un prŽcieux porteur de la mŽmoire phylogŽnŽtique dÕune AmŽrique franaise martyrisŽe : ce pont tendu au-dessus de lÕab”me justifiant seul en dernire instance lÕirrŽpressible dŽsir dÕun jour accŽder ˆ lÕindŽpendance.

RŽfŽrence.

RŽf. 1. Gilles Laporte. Le Devoir |  12 fŽvrier 2015 | Gilles Laporte – PrŽsident du Mouvement national des QuŽbŽcoises et QuŽbŽcois.

http://www.ledevoir.com/politique/quebec/431540/gilles-rheaume-1951-2015-un-indefectible-defenseur-de-nos-droits-nationaux

Gilles RhŽaume 1951-2015Le QuŽbec perd un prŽcieux porteur de mŽmoire 12 fŽvrier 2015.

 

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Gilles RhŽaume.

**ComitŽ ˆ Saint-Denis sur Richelieu, AssemblŽe Nationale.

StŽphane BŽdard, Bernard Landry, Maxime Laporte.

 

StŽphane BŽdard.

Le chef par intŽrim de lÕopposition officielle, StŽphane BŽdard, a lui aussi rendu hommage ˆ M. RhŽaume. Ē Peu de gens peuvent prŽtendre cumuler un demi-sicle dÕengagement pour une cause. Il faut, pour cela, tre dotŽ dÕune formidable dŽtermination et de convictions profondes, ce quÕil possŽdait, sans lÕombre dÕun doute. Le nom de Gilles RhŽaume est ˆ jamais associŽ ˆ notre qute commune, entre autres parce quÕil avait foi en la capacitŽ des QuŽbŽcois ˆ prendre leur destinŽe en main Č, a soutenu le dŽputŽ pŽquiste.

En 1981, alors quÕil dirigeait lÕorganisme, la SSJB avait fait para”tre dans Le Devoir une publicitŽ virulente pour dŽnoncer les 68 dŽputŽs quŽbŽcois ayant votŽ en faveur du projet de rapatriement de la Constitution aux Communes. Dans son pamphlet, ensuite reproduit sur des affiches ainsi que dans la plupart des mŽdias du QuŽbec, lÕorganisation souverainiste qualifiait les 68 dŽputŽs de Ē tra”tres Č qui ont Ē collaborŽ joyeusement Č avec le Canada anglais.

RŽf. 1.

Bernard Landry

Orateur Ē spectaculaire Č.

Aux yeux de lÕex-premier ministre du QuŽbec Bernard Landry, M. RhŽaume se distinguait par sa vaste culture et son engagement. Ē Ce qui mÕimpressionnait chaque fois, cÕest la connexion quÕil parvenait ˆ faire entre lÕhistoire et ce que lÕon devait faire aujourdÕhui. Il fut un militant actif, constant. CՎtait un orateur assez spectaculaire Č, a-t-il relatŽ au Devoir. Les deux hommes sՎtaient vus il y a quelques semaines ˆ peine ˆ lÕoccasion dÕun rassemblement tenu ˆ Verchres.

RŽf. 2.

Maxime Laporte

 

Photo ci-dessus: ComitŽ du mŽmorial Louis-Joseph Papineau ˆ Saint-Denis-sur-Richelieu Gilles RhŽaume, qui a dirigŽ la SociŽtŽ Saint-Jean-Baptiste de 1981 ˆ 1985, Žtait un Ē tre inspirant, passionnŽ et profondŽment libre Č.

Militant indŽpendantiste pendant des dŽcennies, Gilles RhŽaume aura ŽtŽ une figure marquante du mouvement souverainiste. Celui qui fut notamment prŽsident de la SociŽtŽ Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de MontrŽal a rendu lՉme dans la nuit de samedi ˆ dimanche, ˆ lՉge de 63 ans.

Gilles RhŽaume est dŽcŽdŽ ˆ lÕH™pital Pierre-Boucher de Longueuil, a annoncŽ la SSJB, dimanche dans un communiquŽ, sans toutefois prŽciser la cause de son dŽcs.

LÕactuel prŽsident de lÕorganisme, Maxime Laporte, juge que le QuŽbec perd lÕĒ un de ses plus grands dŽfenseurs Č avec la disparition de M. RhŽaume, soulignant sa contribution tant ˆ la protection de la langue franaise quՈ lÕavancement de la cause indŽpendantiste.

Gilles RhŽaume, qui a dirigŽ la SSJB de 1981 ˆ 1985 Žtait un Ē tre inspirant, passionnŽ et profondŽment libre Č, a-t-il dit, ajoutant que Ē sa verve, sa ma”trise de la langue, sa connaissance encyclopŽdique du monde et particulirement de lÕhistoire nationale du QuŽbec, de mme que son combat courageux pour lÕindŽpendance et la rŽpublique ont fait de lui un patriote au sens vŽritable du terme Č.

RŽf. 3.

RŽfŽrences.

RŽf.1. http://www.newswire.ca/fr/story/1483685/le-parti-quebecois-rend-hommage-a-gilles-rheaume

8 fŽvrier 2015 10:29- Affaires gŽnŽrales- NŽcrologieSauvegarderLe Parti QuŽbŽcois rend hommage ˆ Gilles RhŽaumeQUƒBEC, le 8 fŽvr. 2015 /CNW Telbec/

RŽf. 2. ssjb.com/gilles-rheaume-seteint-entrevue-bernard-landry/

Gilles RhŽaume sՎteint entrevue avec Bernard Landry 11 fŽvrier 2015 - ConsultŽ 81 fois

RŽf. 3. Maxime Laporte.

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Le vice et la vertu. Gilles RhŽaume et John A. Macdonald.

SF041***Sinistre John A. Macdonald.

Jean Jolicoeur, Bernard Landry, Maxime Laporte, Josiane LavallŽe.

 

 

Ouvrez la VidŽo, diffusŽe par la SSJBM.

 

 

VidŽo de la confŽrence de presse du 16 fŽvrier 2015 
ˆ la Maison Ludger-Duvernay

 pour lancer le site internet : sinistrejohna2015.ca

RŽf. 1.

 

Les participants ˆ lՎvŽnement dÕhier Žtaient :

 

Monsieur Bernard Landry

Premier ministre du QuŽbec

 

Me Maxime Laporte

PrŽsident gŽnŽral de la SociŽtŽ Saint-Jean-Baptiste

 

Monsieur Jean Jolicoeur

Chef des Autochtones hors-rŽserve du QuŽbec

Cofondateur de l'Union MŽtisse Est-Ouest

 

Madame Josiane LavallŽe

Historienne

 

 

VidŽo    Ouvrez. RŽf. 1.

Cliquer sur les pointillŽs [...] pour tous les dŽtails...

Description : Description : ohn A Macdonald  icone francophone

Fig. 1. Macdonald a tout fait pour assimiler les Canadiens franais.

Louis Riel nÕest pas encore nŽ lorsquÕen 1840, le jeune Macdonald, 25 ans, devient membre de la loge orangiste de Kingston. Tout au long de sa carrire politique, cette adhŽsion aux intransigeantes positions anti-catholiques et anti-Canadiens franais de lÕOrdre dÕOrange ne le quittera jamais. En 1857, Macdonald devient premier ministre de la colonie du Canada-Uni, [É].

 

Description : Description : ohn A Macdonald icone autochtones

Fig. 2. Macdonald a dŽlibŽrŽment contraint les Autochtones ˆ la famine, les menant ˆ la mort par milliers.

Pour convaincre la Colombie britannique de joindre la ConfŽdŽration, John A. Macdonald avait promis la construction dÕun chemin de fer reliant cette province ˆ celles de lÕest du Canada. Mais pour cela, il fallait traverser les Prairies peuplŽes dÕAutochtones qui nÕallaient pas manquer de faire valoir les droits et revendications. Macdonald mit alors sur pieds [É].

 

Description : Description : ohn A Macdonald  icone metis

Fig. 3. Macdonald a ŽcrasŽ les MŽtis dans le sang et a inflŽchi la justice pour faire pendre le chef Louis Riel.

Des liens Žtroits et de longue date existent entre les QuŽbŽcois et les MŽtis. Ce sont de nombreux coureurs des bois quŽbŽcois qui sont les premiers non-autochtones ˆ sՐtre rendus dans ce quÕon appelait alors le Nord-Ouest, cÕest-ˆ-dire le Manitoba et la Saskatchewan dÕaujourdÕhui. La toute premire femme dÕorigine europŽenne ˆ sÕinstaller dans le Nord-Ouest [É].

 

Description : Description : ohn A Macdonald icone asiatiques

Fig. 4. Macdonald mŽprisait les Chinois et les Mongols ˆ tel point quÕen 1885, il leur retira le droit de vote.

Comme Stephen Harper, John A. Macdonald Žtait un conservateur dans tous les sens du terme, un admirateur inconditionnel de la monarchie britannique et un grand promoteur du patriotisme militaire. Ds aožt 2012, M. Harper tenait donc ˆ lui rendre hommage en changeant le nom de la Promenade de la rivire Outaouais ˆ Ottawa pour Ē [É].

 

Description : Description : ohn A Macdonald icone noirs

Fig. 5. Macdonald avait de la rŽpugnance pour les Noirs et travailla pour les ConfŽdŽrŽs esclavagistes amŽricains.

Durant la guerre de SŽcession amŽricaine (1861-1865), une petite faction au sein du parti dŽmocrate appelŽe les Copperheads (vipres cuivrŽes) sÕopposait ˆ la guerre de lÕUnion, menŽe par le prŽsident rŽpublicain Abraham Lincoln, contre les Žtats confŽdŽrŽs ainsi quՈ lÕabolition de lÕesclavage des Noirs. Mus par ce que lÕhistorien Kenneth Stampp appela dÕĒ intenses prŽjugŽs [É].

 

Description : Description : ohn A Macdonald  icone corruption

Fig. 6. Macdonald est au centre de la plus gigantesque affaire de corruption de lÕhistoire du Canada.

En 1871, le Colombie britannique se joint ˆ la ConfŽdŽration ˆ condition que la construction dÕun chemin de fer la reliant ˆ lÕOntario commence ds 1873 et quÕelle soit terminŽe au plus tard en 1881. Mais lÕannŽe 1872 est une annŽe Žlectorale et les Ontariens sont en colre contre Macdonald quÕils estiment avoir fait trop [É].

 

Description : Description : ohn A Macdonald icone democratie

Fig. 7. Macdonald Žtait opposŽ ˆ la dŽmocratie, quÕil considŽrait comme Ē la tyrannie des masses Č.

DŽjˆ dans les annŽes 1830, pour le tout jeune John A. Macdonald, la doctrine Ē abstraite Č de droits de la personne va ˆ lÕencontre de la nature mme de lÕEmpire britannique. LÕinŽgalitŽ des personnes est selon lui un hŽritage monarchiste inaliŽnable. Ē La loi sur le droit dÕa”nesse est un lien fondamental entre le peuple et la [É].

 

Description : Description : ohn A Macdonald  icone alcool

Fig. 8. Macdonald Žtait encore plus gravement alcoolique que lÕex-maire Rob Ford.

Passons rapidement sur lÕalcoolisme quasi-ostentatoire de lÕhomme. Macdonald sombrait rŽgulirement dans lÕivrognerie la plus complte, devant public et parfois mme au Parlement. Un jour aprs un grand d”ner, incapable de se tenir debout, il prit le bras dÕun libŽral en lui disant, Ē Vous ne mÕavez jamais encore donnŽ votre voix. Le moment est venu [É]

 

NDLR. Si cela peut nous consoler un peu: les Nazis ont fait pire au 20e sicle. "Arbeit macht frei"

. Description : Description : Description : Il y a 70 ans, la libŽration du camp dAuschwitz en images .

Fig. 9. Des enfants prisonniers photographiŽs dans les annŽes 1940 ˆ Auschwitz sur les ordres du mŽdecin de camp, Josef Mengele qui a notamment menŽ des expŽriences sur les enfants et les jumeaux. AFP / Getty Images

NDLR.bis Il faudrait ajouter son r™le dŽprŽdateur ˆ propos de la dette de l'Ontario envers le QuŽbec. Patientez, SF espre vous le prŽsenter dans un numŽro thŽmatique ˆ venir.

.$.

RŽfŽrence.

RŽf. 1. sinistrejohna2015.ca

John A. Macdonald nÕest pas un modle. Bien au contraire, Monsieur Harper !

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Gilles RhŽaume. "Ce sont des tra”tres." Le 2XII1981.

****Quelques tra”tres mots.

Anne Beaulieu, Guy Bouthillier, Michel Brunet, Jules Duchesne, Louis Duclos, Robert Dutrisac, Me Gendron, Sylvio Leblanc, Gilles RhŽaume, Jean-Louis Roy, GŽrard Turcotte et autres.

D'aprs Le Devoir du 4XII1981.

 

9 octobre 2010 Le Devoir

Quelques tra”tres mots

Robert Dutrisac, ActualitŽs en sociŽtŽ. RŽf. 1.

. Description : Description : a SociŽtŽ Saint-Jean-Baptiste de MontrŽal avait stigmatisŽ, en gros caractres dans une pleine page de publicitŽ publiŽe par Le Devoir le 4 dŽcembre 1981, les 70 dŽputŽs fŽdŽraux du QuŽbec qui avaient votŽ, deux jours plus t™t, en faveur de la rŽsolution constitutionnelle intervenue sans lÕaccord du QuŽbec, prŽlude au rapatriement de la Constitution canadienne lÕannŽe suivante. <br />
.

Fig. 1. Photo: Une pleine page. RŽf. 1. Archives Le Devoir. 4XII1981.

Extraits.

 

La SociŽtŽ Saint-Jean-Baptiste de MontrŽal avait stigmatisŽ, en gros caractres dans une pleine page de publicitŽ publiŽe par Le Devoir le 4 dŽcembre 1981, les 70 dŽputŽs fŽdŽraux du QuŽbec qui avaient votŽ, deux jours plus t™t, en faveur de la rŽsolution constitutionnelle intervenue sans lÕaccord du QuŽbec, prŽlude au rapatriement de la Constitution canadienne lÕannŽe suivante.

Depuis sa fondation, Le Devoir a lancŽ d'innombrables dŽbats et controverses, voire des polŽmiques. Ė l'occasion du centime anniversaire, nous nous arrtons une fois par mois, jusqu'en dŽcembre, sur certaines des plus cŽlbres confrontations qui sont nŽes dans nos pages. Aujourd'hui, regard sur une publicitŽ qui avait alimentŽ la controverse dans les annŽes 1980.

ĒCe sont des tra”tres!Č C'est ainsi que la SociŽtŽ Saint-Jean-Baptiste de MontrŽal (SSJB-M) a stigmatisŽ, en gros caractres dans une pleine page de publicitŽ publiŽe par Le Devoir le 4 dŽcembre 1981, les 70 dŽputŽs fŽdŽraux du QuŽbec qui avaient votŽ, deux jours plus t™t, en faveur de la rŽsolution constitutionnelle intervenue sans l'accord du QuŽbec, prŽlude au rapatriement de la Constitution canadienne l'annŽe suivante.

Cette virulente dŽnonciation de la SSJB-M a suscitŽ une controverse des plus vives qui a secouŽ le QuŽbec pendant des semaines. Ce placard fut ˆ l'origine d'une saga juridique qui a durŽ plus de 20 ans et qui a abouti en Cour suprme, crŽant une jurisprudence en matire de libertŽ d'expression que l'on enseigne aujourd'hui dans les facultŽs de droit.

ĒJ'Žtais fier de mon texteČ, dit aujourd'hui Guy Bouthillier, alors prŽsident du comitŽ de prise de position politique de l'organisme qui Žtait prŽsidŽ par Gilles RhŽaume. C'est ˆ l'unanimitŽ que le conseil de la SSJB-M a approuvŽ ce texte aprs quelques retouches mineures.

Dans ce placard, la SSJB-M, qui s'Žtait dŽclarŽe indŽpendantiste en 1968, n'y allait pas de main morte. Les noms des 70 Žlus fŽdŽraux y figuraient avec la mention ĒreprŽsentant d'OttawaČ, dans leurs circonscriptions respectives, au lieu de celle de dŽputŽ. Ces Ētra”tresČ Žtaient aussi des ĒcollaborateursČ, des Ēagents actifs d'Ottawa et du Canada anglais dans nos villes et nos campagnesČ. S'adressant au lecteur, la SSJB-M Žcrivait: ĒSouviens-toi de chacun et de chacune d'entre eux: ces sont des tra”tres. Ė considŽrer comme tels. Aujourd'hui, ils ont le verbe haut, mais, demain, tu seras lˆ, et tu leur feras payer leur trahison.Č

Si c'est Guy Bouthillier qui a pondu le bržlot, c'est Gilles RhŽaume qui en a eu l'idŽe. Il s'est inspirŽ d'un placard paru dans L'ƒlecteur, en mars 1886, qui publia la liste des 23 dŽputŽs francophones du QuŽbec — ĒLe Bataillon des PendardsČ — qui ne s'Žtaient pas opposŽs ˆ la dŽcision du gouvernement de pendre Louis Riel. ĒCompatriotes, gravez dans votre mŽmoire le nom des tra”tres qui viennent de tremper leurs mains dans le sang de l'infortunŽ Riel, assassinŽ le 16 novembre 1885Č, clamait le journal.

Le lendemain de la publication de l'annonce de la SSJB-M, le directeur du Devoir, Jean-Louis Roy, s'est manifestŽ dans un articulet placŽ ˆ la une en haut de page: ĒNos excusesČ, titrait-on. L'annonce, Ēcontrairement ˆ la procŽdure habituelle, a ŽchappŽ ˆ son approbation prŽalableČ, Žcrit le directeur. ĒIl ne fait aucun doute que nous aurions refusŽ d'accueillir dans nos pages un document qui, par son ton et son contenu, est un appel ˆ la violence.Č

Une commotion

Ici les versions diffrent. Tant Gilles RhŽaume que Guy Bouthillier, qui est devenu prŽsident de la SSJB-M en 1997, soutiennent que Le Devoir avait signifiŽ au directeur gŽnŽral de l'organisme, GŽrard Turcotte, que l'annonce Žtait acceptable.

Pour Jean-Louis Roy, cette annonce appara”t encore aujourd'hui comme un appel ˆ la violence. ĒCette notion qu'il y a des tra”tres au QuŽbec, d'un c™tŽ comme de l'autre, ˆ l'Žpoque et encore aujourd'hui, je la trouve hors de toute norme acceptableČ, fait-il valoir.

Ē‚a a crŽŽ une commotion, il n'y a pas de motsČ, relate Gilles RhŽaume. Ė la Chambre des communes, des dŽputŽs outrŽs rŽclamaient la prison pour le prŽsident de la SSJB-M. ĒMa famille Žtait inquite.Č

Gilles RhŽaume et Guy Bouthillier ont toujours soutenu que l'annonce n'Žtait pas un appel ˆ la violence. Le Ētu leur feras payer leur trahisonČ de l'annonce ne faisait qu'inviter les QuŽbŽcois ˆ punir les Ētra”tresČ en les privant de leur vote aux prochaines Žlections.

ĒOn est une sociŽtŽ bien-pensante. On n'a pas l'habitude des gros mots. On n'a pas la mme tradition politique que d'autres pays comme la FranceČ, estime Guy Bouthillier.

ĒC'Žtait une condamnation gŽnŽrale et totale — Le Devoir en tte — de tous les Žditorialistes et chroniqueurs, de tout ce qui avait micro, les radios, les lignes ouvertes. C'Žtait le scandale du jourČ, se souvient Gilles RhŽaume. Seul RenŽ LŽvesque a refusŽ de condamner la SSJB-M, dit-il.

MalgrŽ cette rŽprobation, Gilles RhŽaume Žtait content. L'annonce avait cožtŽ 2000 $ mais elle fut diffusŽe par tous les quotidiens et les tŽlŽjournaux. ĒJ'Žpinglais au mur les mŽdias qui reprenaient l'annonce qu'on avait payŽe juste une foisČ, se rŽjouit-il encore aujourd'hui. La SSJB-M avait mme commandŽ une Žtude qui Žvaluait ˆ 15 millions la valeur de la publicitŽ gratuite ainsi produite, affirme Gilles RhŽaume.

Quelques semaines plus tard, la SSJB-M se retrouvait devant les tribunaux. Juste avant No‘l, quatre dŽputŽs libŽraux du QuŽbec ˆ la Chambre des communes — CŽline Hervieux-Payette, David Berger, Jean-Guy Dubois et Gaston Gourde — se sont adressŽs ˆ la Cour supŽrieure afin d'obtenir une injonction pour interdire la diffusion de l'annonce et des 5000 affiches que la SSJB-M en avait tirŽ.

Les Žlus dŽboutŽs.

C'est le juge en chef de la Cour supŽrieure Jules Deschnes qui s'est chargŽ de la cause. Il a dŽboutŽ les Žlus en s'appuyant notamment sur le tŽmoignage de l'historien Michel Brunet, qui s'Žtait ŽvertuŽ ˆ dŽmontrer que les mots Ētra”treČ, ĒtrahirČ et ĒtrahisonČ faisaient partie du vocabulaire politique canadien-franais. ĒC'est un fait que les requŽrants doivent accepter. Ils peuvent rŽpliquer, mais ils ne doivent pas compter sur les tribunaux pour faire taire leurs adversairesČ, Žcrit le juge dans sa dŽcision. ĒCe serait un triste jour pour la libertŽ que celui o on dŽciderait que les seuls commentaires admissibles pour publication sont ceux avec lesquels les membres d'un jury ou le prŽsident d'un tribunal peuvent tre d'accordČ, estimait-il.

Dans sa plaidoirie, Me Philippe GŽlinas, qui reprŽsentait la SSJB-M — un flamboyant personnage qui fut d'ailleurs l'avocat du Devoir pendant des dŽcennies —, avait rappelŽ que le Ēlangage vertČ en politique ne venait pas de na”tre, citant Sir Wilfrid Laurier qui avait accusŽ les conservateurs de tra”tres ˆ la suite de la pendaison de Louis Riel.

Puis, Me GŽlinas avait choisi un exemple plus rŽcent: ĒM. Pierre Elliott Trudeau a lui-mme affirmŽ en 1964 que les QuŽbŽcois faisaient partie d'un peuple intellectuellement arriŽrŽ et spirituellement paralysŽ, tandis qu'il n'avait pas hŽsitŽ ˆ dire que les dŽputŽs du QuŽbec ˆ Ottawa Žtaient des cons.Č

Mais en 1983, la Cour d'appel, dans une dŽcision partagŽe, a renversŽ le jugement de premire instance: le texte est excessif et dŽpasse ce qui est en usage chez nous. Dans sa dissidence, le juge Mayrand Žcrit qu'on s'Žtait approchŽ du seuil intolŽrable, mais qu'on ne l'avait pas franchi, a rappelŽ Me Franois Gendron dans son livre L'affaire des Ētra”tresČ - Essai sur la libertŽ de parole en matire politique.

Un jugement en appel.

Ce n'est qu'en 1997 que les dŽputŽs libŽraux — il n'en restait plus que deux ˆ intenter poursuite, CŽline Hervieux-Payette et David Berger — sont revenus ˆ la charge avec une action en dommages de 440 000 $ contre la SSJB-M et ses dirigeants Gilles RhŽaume et Guy Bouthillier. S'appuyant sur l'opinion des journalistes Jean-Louis-Roy, Lysiane Gagnon, Marcel Adam, Vincent Prince et Gilles Lesage, le juge AndrŽ Rochon conclut qu'il y avait appel ˆ la violence mme si la publication du texte n'avait pas entra”nŽ de gestes violents.

Mme Hervieux-Payette a reu plusieurs lettres d'insultes et a craint pour sa sŽcuritŽ, retient-il. David Berger, qui est de confession juive, a ŽtŽ particulirement meurtri de se faire traiter de ĒcollaborateurČ. Le juge a condamnŽ MM. RhŽaume et Bouthillier ˆ payer un total de 40 000 $ aux dŽputŽs, dont 20 000 $ en dommages exemplaires. La SSJB-M, reprŽsentŽe dans cette cause par Me Gendron, a dŽcidŽ immŽdiatement de porter ce jugement en appel.

De bons arguments.

Il y avait cependant une difficultŽ, souligne Me Gendron. En 1983, la Cour d'appel avait jugŽ diffamatoire le texte en cause: pouvait-elle, 16 ans plus tard, en juger autrement? L'avocat de la SSJB-M croyait avoir trouvŽ de bons arguments dans l'actualitŽ politique. L'Žlection de dŽputŽs du Bloc quŽbŽcois ˆ la Chambre des communes en 1993 et le rŽfŽrendum de 1995 avaient entra”nŽ un dŽluge d'accusations de tra”trise ˆ l'endroit des souverainistes, rappelle-t-il. ĒThey are traitors to CanadaČ, avait dit des bloquistes le dŽputŽ libŽral John Nunziata.

La ministre de la Francophonie, Diane Marleau, les avait aussi traitŽs de Ētra”tres au CanadaČ. Le prŽsident du ComitŽ parlementaire sur la justice ˆ Ottawa, Bob Horner, avait dŽclarŽ qu'il croyait qu'ils devaient tre jugŽs pour trahison, avait relevŽ Me Gendron.

En 2002, dans une dŽcision partagŽe, la Cour d'appel renversait le jugement de la Cour supŽrieure. L'idŽe qu'on a trahi le QuŽbec en votant le rapatriement de la Constitution est, conclut la Cour, un point de vue qui peut se dŽfendre, et la preuve rŽvle que le ton utilisŽ ne dŽpasse pas celui que le citoyen raisonnable tolre chez un autre, dans une sociŽtŽ dŽmocratique, rapporte Me Gendron.

CŽline Hervieux-Payette avait dŽclarŽ ˆ l'Žpoque que la dŽcision de la Cour d'appel Žtait ĒaberranteČ. La sŽnatrice refuse aujourd'hui de commenter toute cette affaire, a-t-on fait savoir au Devoir.

Un dŽlai Žchu.

Presque un an plus tard, en juin 2003, la Cour suprme rejetait la demande d'autorisation des dŽputŽs d'en appeler parce que le dŽlai Žtait Žchu. Mme si les demandeurs avaient respectŽ le dŽlai, la demande aurait ŽtŽ rejetŽe, Žcrit la Cour suprme, qui confirme ainsi le jugement de la Cour d'appel, une dŽcision qui fera jurisprudence. ĒLes tra”tres ont perduČ, titrait Le Devoir. ĒIl eut mieux fallu parler d'une victoire de la libertŽ de paroleČ, estime Me Franois Gendron.

L'interdiction visant la fameuse annonce Žtait levŽe. ĒPendant 22 ans, je n'ai pas eu le droit de prononcer le mot "tra”tre" au Canada, mais je ne m'en suis pas privŽ en EuropeČ, signale Gilles RhŽaume. Les hypothques lŽgales imposŽes pendant 20 ans sur l'immeuble Ludger-Duvernay de la SSJB-M et sur la rŽsidence personnelle de Guy Bouthillier ont Žgalement ŽtŽ levŽes. Au fil des ans, la SSJB-M a englouti quelque 100 000 $ en frais juridiques pour se dŽfendre.

Si c'Žtait ˆ recommencer, Gilles RhŽaume ferait la mme chose. ĒLa morositŽ rŽgnait ˆ cette Žpoque. C'Žtait une affirmation des droits du QuŽbec dans un moment o il Žtait presque ˆ terre.Č Guy Bouthillier est du mme avis. Ē‚a ne nous a pas nui. ‚a nous a occupŽs, prŽoccupŽs, cožtŽ des sous, mais la vie politique, c'est a. Non, on ne regrette rien.Č

Description : Description : a SociŽtŽ Saint-Jean-Baptiste de MontrŽal avait stigmatisŽ, en gros caractres dans une pleine page de publicitŽ publiŽe par Le Devoir le 4 dŽcembre 1981, les 70 dŽputŽs fŽdŽraux du QuŽbec qui avaient votŽ, deux jours plus t™t, en faveur de la rŽsolution constitutionnelle intervenue sans lÕaccord du QuŽbec, prŽlude au rapatriement de la Constitution canadienne lÕannŽe suivante. <br />
Description : Description : ÕidŽe du bržlot de la SociŽtŽ Saint-Jean-Baptiste de MontrŽal sÕinspirait de ce placard paru dans LՃlecteur en mars 1886, qui publia la liste des 23 dŽputŽs francophones du QuŽbec qui ne sՎtaient pas opposŽs ˆ la dŽcision du gouvernement de pendre Louis Riel. TirŽ de LÕEsprit rŽvolutionnaire dans lÕart quŽbŽcois, Robert-Lionel SŽguin, MontrŽal, Parti pris, 1972. <br />
.

...

Sylvio Le Blanc - AbonnŽ
10 octobre 2010 11 h 57

Et les autres ?

"Si 70 dŽputŽs fŽdŽraux du QuŽbec ont votŽ en faveur, cela veut dire que les 5 dŽputŽs restants ont votŽ contre, se sont abstenus ou Žtaient absents. Il aurait ŽtŽ bien qu'on tente de les rejoindre, ceux du moins qui sont toujours vivants. Je crois savoir que Louis Duclos a votŽ contre et qu'il vit toujours. Nous ne l'oublierons pas. C'est ˆ ce moment-lˆ que le Bloc quŽbŽcois aurait dž na”tre." Voyez RŽf. 2.

...

 

RŽfŽrences.

RŽf. 1. Archives Le Devoir. 4XII1981. Pleine page. "Ce sont des tra”tres". SSJBM

 

www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/297788/quelques-traitres-mots

Quelques tra”tres mots 9 octobre 2010 |Robert Dutrisac    | ActualitŽs en sociŽtŽ

 

RŽf. 2. http://www.beauportexpress.com/Communaute/2012-05-22/article-2985442/Louis-Duclos-nomme-%26laquo%3BPatriote-de-l%26rsquo%3Bannee%26raquo%3B/1

LÕancien dŽputŽ fŽdŽral de Montmorency-OrlŽans de 1974 ˆ 1984, Louis Duclos, a reu, hier, le titre de ĒPatriote de lÕannŽeČ. Cette distinction lui a ŽtŽ dŽcernŽe par la SociŽtŽ Nationale des QuŽbŽcois et QuŽbŽcoises (SNQC) de la Capitale lors dÕun souper traditionnel tenu en son honneur dans le cadre de la JournŽe nationale des Patriotes.

Description : Description : http://www.beauportexpress.com/media/photos/unis/2012/05/22/photo_2080943/article.jpg

Louis Duclos reoit la plaque du titre de ĒPatriote de lÕannŽe 2012Č en compagnie de la prŽsidente de la SociŽtŽ Nationale des QuŽbŽcois et QuŽbŽcoises (SNQ) de la Capitale, Anne Beaulieu.<@CP> (Photo courtoisie)

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Un personnage...

*****Le Canada veut-il vraiment cŽlŽbrer John A. Macdonald?

En 2015, au QuŽbec?

... discutable?

 

Ouvrez ceci. (Est-ce un usage gracieux du pouvoir public?

 

http://canada150.gc.ca/fra/1420804938921

 

Les cŽlŽbrations du bicentenaire de la naissance de Sir John A. Macdonald. Sur la route du 150e anniversaire de la ConfŽdŽration qui aura lieu en 2017.

Qui donc a eu l'idŽe de nous imposer tout cela pour ce personnage aussi peu sympathique?

 

.Description : Description : ir John A Macdonald pice de circulation de deux dollars.

Fig. 1. Un exercice peu gracieux du pouvoir public en 2015. Ouvrez cela.  Monnaie royale du Canada

La Monnaie royale canadienne a firement  soulignŽ le 200e anniversaire de la naissance de sir John A. Macdonald.  Pour lÕoccasion, une pice de circulation de deux dollars a ŽtŽ dŽvoilŽe dans le cadre des cŽlŽbrations communautaires qui ont eu lieu ˆ Kingston, en Ontario, le 11 janvier 2015.

Cinq millions de ces pices commŽmoratives ont ŽtŽ mises en circulation dans lÕensemble du Canada, ˆ compter du lundi 12 janvier 2015.

 

Une suggestion: boycottons cette pice de 2$...!

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***** * FunŽrailles de Gilles RhŽaume.

HŽlne Trudeau.

 

FunŽrailles de Gilles RhŽaume, le baroudeur de lÕindŽpendance

 

            Le samedi 21 fŽvrier 2015, de nombreuses personnalitŽs ont rŽpondu ˆ lÕinvitation dÕassister aux funŽrailles de M. Gilles RhŽaume, dŽcŽdŽ ˆ lÕh™pital Pierre-Boucher le 8 fŽvrier dernier. Entre 300 et 350 personnes remplissaient lՎglise Saint-Pierre-Ap™tre, rue Visitation angle RenŽ-LŽvesque, face ˆ la tour de Radio-Canada, venues souhaiter un dernier adieu ˆ celui qui sՎtait fait lÕun des plus vibrants hŽrauts du projet de pays quÕils partageaient avec lui.

 

            Mais celui dont les dons de tribun furent soulignŽs ˆ moult reprise au cours de sa carrire avait prescrit par testament une cŽrŽmonie empreinte de sobriŽtŽ, inspirŽe sans doute de celle de lՎglise de style nŽo-gothique, chef-dÕĻuvre de lÕarchitecte Victor Bourgeau, lieu de recueillement admirable dans le dŽpouillement vigoureux de la pierre dominante autant ˆ lÕintŽrieur quՈ lÕextŽrieur. Les arcs-boutants, les pilastres de pierre, les nervures de la vožte renforcent lÕimpression de se trouver dans une cathŽdrale, ˆ laquelle ne manquerait que lÕimmensitŽ des dimensions. Pendant que lՎglise sÕemplissait de fidles, Žtait diffusŽe une vidŽo dans laquelle Bernard Landry  rappelait la part importante quÕassuma Gilles RhŽaume dans lՎducation nationale.

 

            Dans son homŽlie dÕouverture, le cŽlŽbrant, le Pre Jean-Claude Gilbert, o.m.i., a rappelŽ bien sžr la grande foi nationaliste de Gilles RhŽaume, mais surtout sa foi religieuse, que sa pudeur lÕempchait toutefois dՎtaler, alors quÕau contraire, il se sentait la mission dÕentra”ner ses compatriotes dans la marche vers lÕindŽpendance du QuŽbec. Le cŽlŽbrant offrit les condolŽances de lÕassistance ˆ madame Nicole RhŽaume, sĻur du dŽfunt, et ˆ sa famille.

 

            encha”nement de la premire partie, rŽservŽe strictement au rituel de la messe selon la volontŽ du dŽfunt, Žtait marquŽ par la belle voix de soprano de madame Pierrette Cloutier, harmonieusement accompagnŽe par lÕorganiste monsieur Jean Ladouceur. Leur concours suscitait une ambiance de recueillement dans une alternance de chants modernes en franais (Vers toi terre promise, Le seigneur est mon berger, Prire de Saint Ignace, Le plus beau voyage de Claude Gauthier) et de chants liturgiques en latin, dont le Kyrie, le Sanctus et lÕAgnus Dei. Un jeune neveu entrŽ depuis peu dans lÕadolescence fit lecture de lՎp”tre dÕune voix claire et assurŽe.

 

            Ė la fin de cette partie, aprs la bŽnŽdiction des cendres par lÕeau bŽnite et lÕencens, la signature du registre fut le dernier geste religieux auquel le nom de Gilles RhŽaume fut associŽ. Prenant la relve pour piloter les hommages civiques, le prŽsident de la SSJB, monsieur Maxime Laporte, donna la parole ˆ Julie, filleule de M. RhŽaume, qui exprima les liens chaleureux qui lÕunissaient au dŽfunt et raconta comment elle avait fait la une des journaux lorsquÕau cours dÕune visite au restaurant, une serveuse avait abordŽ son parrain en anglais, encourant les vives protestations de ce dernier. La filleule de lՎternel Žtudiant Gilles RhŽaume tŽmoigna des encouragements quÕil lui avait prodiguŽs lorsquՈ la fin de sa vingtaine, elle dŽcida de retourner ˆ des Žtudes qui seront bient™t bouclŽes par une collation de grades.

 

            Monsieur Laporte rappela ensuite le contenu de la vidŽo diffusŽe pendant lÕarrivŽe des invitŽs : lÕex-premier ministre Bernard Landry y dŽplore la perte dÕun frre dÕarmes, un tre exceptionnel qui Žtait un philosophe, un patriote et Ēun indŽpendantiste acharnŽČ, un militant qui, sÕappuyant sur sa connaissance remarquable de lÕhistoire du QuŽbec, sÕest battu de faon exemplaire. Et Bernard Landry de terminer par cet Žlan du coeur : ĒGilles RhŽaume, je tÕaime depuis longtemps !Č

 

            LÕex-dŽputŽ bloquiste de Trois-Rivires, monsieur Guy Rocheleau, nous confia ensuite avoir connu Gilles RhŽaume au dŽbut des annŽes 1980, au cours dÕune marche MontrŽal-QuŽbec que celui-ci avait entreprise. Il rappela que ce mal-aimŽ des Žlites souverainistes Žtait reconnu pour lՎnergie, la combattivitŽ et la tŽnacitŽ avec lesquelles il menait sa lutte pour le pays du QuŽbec. Alors prŽsident de la SSJB, Gilles RhŽaume avait fait para”tre dans les journaux en 1981, une annonce pleine page pour dŽnoncer les ĒtraitresČ qui avaient manigancŽ au cours de la nuit des longs couteaux pour que soit acceptŽ le rapatriement de la constitution du Canada, contre la volontŽ dÕun RenŽ LŽvesque isolŽ et trahi. Monsieur Rocheleau regrette que Gilles RhŽaume soit encore lÕenfant pauvre de notre mouvement de libŽration nationale et affirme que nous devrons reconna”tre le franc-tireur quÕil Žtait, jamais vicieux ni malhonnte dans ses sorties publiques, mais allant toujours de lÕavant.

 

            Un grand neveu est venu ensuite rŽvŽler les c™tŽs humains et attachants quÕil se rappellera de son oncle, les grandes marches quasi au pas de course, la permissivitŽ Ēpendant que leur mre nՎtait pas lˆČ de lÕoncle g‰teau qui venait parfois les garder. Le prŽsident de lÕAssemblŽe des Patriotes de lÕAmŽrique franaise, monsieur Yves Saint-Denis, protecteur des dernires annŽes de Gilles RhŽaume, nous exposa son c™tŽ mystique et sa recherche dÕune inspiration et dÕune orientation auprs de divers ordres religieux, ses longues annŽes dՎtudes culminant en trois doctorats, ses initiatives comme prŽsident de la SSJB de 1981 ˆ 1985, et son r™le de puissant tŽnor de la francophonie mondiale.

 

            Le moment Žtait venu de reconna”tre le mŽrite de cet homme hors du commun, tard hŽlas. Le prŽsident Laporte a tenu ˆ exprimer combien nos pensŽes Žtaient proches des membres de la famille du dŽfunt et de ses nombreux amis. Il insista sur son esprit dÕhomme rŽvoltŽ dÕune rŽvolte essentielle, de cette race de vivants, de gens dignes qui savent sÕindigner, de leur rŽvolte forgŽe sous le feu des ennemis de notre libertŽ, lui qui conspirait pour la libertŽ et qui, par son discours porteur de lumire, savait enflammer les foules. Il nous manquera bien entendu, mais son dŽpart ne peut que nous fournir plus de raisons de continuer le combat, conclut monsieur Laporte.

 

            Et pour honorer la mŽmoire de Gilles RhŽaume, un patriote au sens vŽritable du terme, le prŽsident remet la plus haute dŽcoration de la SSJB ˆ madame Nicole RhŽaume, la mŽdaille Bene Merenti De Patria, dŽcernŽe ˆ titre posthume ˆ Gilles RhŽaume. Des applaudissements fusent spontanŽment et lÕassistance entonne lÕair du barde Gilles Vigneault : ĒMon cher Gilles, cÕest ˆ ton tour de te laisser parler dÕamour !Č Et Maxime Laporte de clore la cŽrŽmonie par un VIVE LE QUƒBEC LIBRE !

 

            PrŽsences : citons parmi les invitŽs, dans lÕordre o nous les avons reconnus, Onil Perier, Yves Saint-Denis prŽsident APAF, LISULF, et madame HŽlne Saint-Denis, Jacques Bergeron, Maxime Laporte prŽsident SSJBM, Pierre Demers prŽsident LISULF (Ligue internationale des scientifiques pour lÕusage de la langue franaise) et son fils Patrick Demers, ThŽrse-Eva Boyer, APAF, RenŽ Marcel SauvŽ, LISULF, et madame SauvŽ, lÕex-ministre StŽphane Bergeron, AndrŽ Lepage prŽsident MNQ Rive-Sud, Maurice Day, LISULF, AndrŽe Ferretti, lÕex-ministre Alexandre Cloutier, Gilbert Paquette prŽsident des Organisations Unies pour lÕIndŽpendance (OUI), Benoit Roy prŽsident RPS (Rassemblement pour un Pays Souverain), Gilles Laporte prŽsident gŽnŽral MNQ (Mouvement national des QuŽbŽcois-es), Richard Le Hir animateur de Vigile.net, madame Pauline Marois accompagnŽe de Raymond Archambault prŽsident du PQ, M. Riquier membre actif SSJB accompagnant une dame dՉge canonique, Gilles Proulx, GŽrard Larose, lÕex-ministre Maka Khotto, lÕex-ministre et candidate ˆ la chefferie du PQ Martine Ouellette, Jacques Plante du PQ La Prairie, lÕex-ministre Nicole LŽger, lÕex-ministre de lՃducation Pierre Duchesne, ainsi que nombre de figures familires mais dont le nom nous a ŽchappŽ.  

 

Le plus beau voyage
J'ai refait le plus beau voyage
De mon enfance ˆ aujourd'hui
Sans un adieu, sans un bagage,
Sans un regret ou nostalgie
ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ..
Je suis QuŽbec mort ou vivant!
            Claude Gauthier

 

HŽlne Trudeau, LISULF

Candiac, 28 fŽvrier 2015.

 

. Description : Description : Macintosh HD:Users:pierre1:Library:Containers:com.apple.mail:Data:Library:Mail Downloads:C5370C1D-A6D5-4594-AD81-7EB0B2FB3D9A:G.Rhéaume-SSJB-.pdf .

. Description : Description : Macintosh HD:Users:pierre1:Library:Containers:com.apple.mail:Data:Library:Mail Downloads:C71DDFD3-1578-4198-80DC-7FB09467C5AB:Saint-Pierre-Apôtre.pdf .

Figs 1, 2. Dans l'Žglise Saint-Pierre-Ap™tre durant la cŽrŽmonie ˆ la mŽmoire de Gilles RhŽaume. Sur l'Žcran en avant ˆ droite, apparut l'ex-premier Ministre Bernard Landry livrant un message. 21II2015 PhotosIDay

 

RŽfŽrence.

RŽf. 1. http://www.vigile.net/Gilles-Rheaume-et-les-idees-brunes

En apartŽ Gilles RhŽaume et les idŽes brunes.Vient de para”tre, en pleine campagne ˆ la prŽsidence de la SSJB, Gilles RhŽaume baroudeur de lÕindŽpendance, une biographie affligeante. Jean-Franois Nadeau Le Devoir samedi 10 fŽvrier 2007.

http://www.cubiq.ribg.gouv.qc.ca/in/faces/details.xhtml?id=p%3A%3Ausmarcdef_0000925296& - prettyPhoto

Gilles RhŽaume : baroudeur de l'indŽpendance / Jean C™tŽ. --C™tŽ, Jean, 1927-2009 [19]   ISBN9782764011713

C™tŽ, Jean, 1927-2009 [19]

http://www.cubiq.ribg.gouv.qc.ca/in/faces/details.xhtml?id=p%3A%3Ausmarcdef_0000925296&mozQuirk=ж&highlight=Auteur:"C™tŽ, Jean, 1927-2009"&posInPage=0&bookmark=b3dad2d5-704c-47ce-b176-bc747eedf89c&queryid=c3c8e78c-1c3e-415c-b33e-dc5h

. Description : http://www.cubiq.ribg.gouv.qc.ca/in/rest/Thumb/ISBN/9782764011713?icon=document&mat=BOOK&size=big

Fig. 3. Couverture du livre de Jean C™tŽ sur Gilles RhŽaume.

 

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Gilles RhŽaume parmi d'autres. De 1832 ˆ nos jours.

***** **La SSJBM au 9 avril 2015

Maxime Laporte, prŽsident.

Une documentation exhaustive.

Voyez les rŽfŽrences.

 

RŽfŽrences.

 

RŽf. 1.  https://www.facebook.com/media/set/?set=a.327883293955840.75683.310636555680514&type=3

 

RŽf. 2. https://www.facebook.com/media/set/?set=a.801326519944846.1073741840.310636555680514&type=3

FunŽrailles de monsieur Gilles RhŽaume - 21 fŽvrier 2015Par SociŽtŽ Saint-Jean-Baptiste de MontrŽal į 9IV2015 Mis ˆ jour : il y a environ un mois

 

RŽf. 3. VidŽo intŽgrale des funŽrailles: http://goo.gl/VKQKYu

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En l'Žglise Saint-Pierre-Ap™tre de MontrŽal, le samedi 21 fŽvrier 2015.

***** ***Hommage funbre ˆ Gilles RhŽaume.

Yves Saint-Denis.

Un patriote de la francophonie quŽbŽcoise et mondiale, un catholique, un tribun.

 

. Description : Description : Macintosh HD:Users:pierre1:Library:Containers:com.apple.mail:Data:Library:Mail Downloads:4025129F-620C-442B-B399-1B956075B4E0:Yves Saint-Denis.pdf .

Fig. 1. Yves Saint-Denis pendant son allocution 21II2015. PhotoIDay.

Hommage funbre ˆ Gilles RhŽaume

en lՎglise Saint-Pierre-Ap™tre de MontrŽal, le samedi 21 fŽvrier 2015

par Yves Saint-Denis, membre de la LISULF

(Ligue internationale des scientifiques pour lÕusage de la langue franaise)

 

            PrŽambule.  Ė titre de prŽsident gŽnŽral de lÕACFO (Association canadienne-franaise de lÕOntario), jՎtais lÕinvitŽ de la SociŽtŽ Saint-Jean-Baptiste de MontrŽal ˆ son assemblŽe gŽnŽrale et congrs de mars 1981.  CÕest lˆ que jÕai connu Gilles RhŽaume qui y Žtait Žlu, au jeune ‰ge de 29 ans, prŽsident gŽnŽral pour un premier de quatre mandats successifs annuels.  Aprs la Nuit des longs couteaux du 5 novembre suivant, Gilles RhŽaume lana lÕAffaire des tra”tres, dont le procs quÕil gagnera finalement, tra”na 20 ans.  De mon c™tŽ, lÕACFO que je prŽsidais alla en Cour suprme du Canada soutenir Ē Le droit constitutionnel du QuŽbec, un droit au service des Franco-Ontariens Č.  Nous fžmes dŽboutŽs par les neuf juges nommŽs par des Ē fŽdŽrastes Č, et jÕenvoyai mon dŽlŽguŽ gŽnŽral faire des reprŽsentations au Conseil privŽ de Londres mais sans rŽsultat positif.

 

 

            Une grande ‰me du QuŽbec et du Canada franais, qui incarnait la dŽfinition mme du PATRIOTE, un puissant tŽnor de la francophonie mondiale, le baroudeur de lÕindŽpendance en personne qui, sa vie durant, a poursuivi sa qute insatiable dÕun pays franais dÕAmŽrique, sÕen est allŽe le 8 fŽvrier rejoindre son CrŽateur, me laissant lÕinsigne honneur de mÕappeler si souvent son ami et parfois, ces dernires annŽes, son protecteur ; vous laissant vous toutes et vous tous, ses amis patriotes, endeuillŽs dÕune perte inestimable et incommensurable. 

 

            Lui non plus lՎrudit, le redoutable tribun, le communicateur qui faisait tant vibrer ses auditoires, ˆ lÕinstar des Lionel Groulx et des Franois-Albert Angers dont il sÕinspirait, des Barbeau, Raoul Roy, Chaput, Bourgault, LŽvesque, Laurin et Jean-Marie Cossette quÕil admirait tous, lui non plus nÕaura pas joui de ce pays franais dÕAmŽrique pourtant dŽjˆ ˆ portŽe de main dans les annŽes Parizeau.

 

            Ds le lendemain de son grand rappel, lors dÕune premire prise de parole en sa mŽmoire aux Lundis de lÕhistoire quÕil tenait et animait ˆ la Maison Duvernay de la SociŽtŽ Saint-Jean-Baptiste, lÕaffluence de nombreux patriotes a tŽmoignŽ que le professeur dՎducation nationale Gilles RhŽaume avait beaucoup dÕamis.

 

            Gilles RhŽaume Žtait profondŽment religieux.  Il Žtait devenu un spŽcialiste des communautŽs religieuses, lui qui avait fait son noviciat chez les Cisterciens de Cap-Rouge, qui avait frŽquentŽ les Montfortains ˆ Ottawa, ŽtudiŽ en communications chez les Oblats de lÕUniversitŽ Saint-Paul et en philosophie chez les Dominicains.  Il nÕhŽsitait pas ˆ rappeler leurs bienfaits aux lundis de lÕhistoire et ˆ faire valoir que ces religieuses et religieux avaient non seulement alimentŽ la foi dans ce pays de fondation chrŽtienne et catholique mais aussi valorisŽ et sauvŽ la langue franaise ˆ compter du 19e sicle.

 

            Depuis douze jours, nous nÕavons eu de cesse de louer lÕengagement profond de cet homme envers les siens quÕil aimait tant, le gŽnie crŽateur de cet tre dÕexception, tenant dÕun nationalisme historique : langue, foi, histoire, us et coutumes.  Qui mieux que lui savait administrer de telles injections dՎnergie nationale, distribuer des capsules de vitamines patriotiques, si vivifiantes, qui, mieux que Gilles RhŽaume ?  Rappelons son dernier message quÕil rŽpŽtait  depuis longtemps et mme dans son testament qui accuse tout de mme plusieurs annŽes : cÕest dans lÕunitŽ et seulement dans lÕunitŽ de toutes nos forces patriotiques que nous aurons notre pays franais !

 

Yves Saint-Denis, M. A., Ph. D.

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La vie continuera, autrement.

***** ****AssemblŽe des Patriotes de l'AmŽrique franaise.

Annonce.

Les Lundis de l'histoire sont suspendus.

 

 

AssemblŽe des Patriotes de lÕAmŽrique franaise

        Yves Saint-Denis, prŽsident saintdenis@sympatico.ca  Jean JolicĻur, vice-prŽsident jeanjolicoeur@videotron.ca

LŽo Laberge, vice-prŽsident leola.prairie@ hotmail.com      Gilles RhŽaume, secrŽtaire gillesrheaume7@gmail.com

          ƒva Boyer, trŽsorire therese.eva.boyer@gmail.com    GŽrard HŽroux,    directeur      hŽrouxgg@videotron.ca

82, rue Sherbrooke Ouest, MontrŽal, Pays du QuŽbec H2X 1X3

 

 

 

Nota bene : Vous voyez cet en-tte de lÕAPAF pour la dernire fois puisque nous allons retirer des noms car nous avons eu le malheur de perdre notre secrŽtaire Gilles RhŽaume qui emporte avec lui son titre unique de secrŽtaire perpŽtuel, notre vice-prŽsident aux installations LŽo Laberge nÕest plus fonctionnel et notre directeur GŽrard HŽroux est en congŽ de santŽ prolongŽ.

 

Les Lundis de lÕhistoire

            Les Lundis de lÕhistoire sont suspendus pour les prochaines semaines et jusquՈ nouvel avis.  Au lendemain du dŽcs du professeur Gilles RhŽaume, survenu dans la nuit du samedi au dimanche 8 fŽvrier 2015, nous avons tenu une soirŽe hommage en lÕhonneur du communicateur national.  Le Lundi soir suivant, une autre rencontre rŽunissait nos patriotes autour de lÕanimateur Gilles Proulx.  Le 23 fŽvrier, au surlendemain de belles funŽrailles cŽlŽbrŽes en la magnifique Žglise de style semi-gothique flamboyant des oblats choisie par Gilles, les Lundis ont fait rel‰che, tel quÕannoncŽ.

 

            Nous avions un moment planifiŽ tenir une session ce lundi 2 mars qui vient, mais la maison Duvernay est louŽe jusquՈ 23 heures pour le tournage de films (messages publicitaires sans doute) de la maison Saint-Hubert.  En plus dÕun exposŽ sur les origines et la formation de la langue franaise que je vous aurais proposŽ ce lundi qui vient, le comportement du ministre Yves Bolduc les coupures en Žducation aurait constituŽ une bonne question dÕactualitŽ sur laquelle vous auriez pu vous exprimer.  La semaine suivante, sera celle de la prŽparation de lÕAGA et du Congrs de la SSJB.

 

            Nous demandons ˆ notre vice-prŽsident aux communications Jean JolicĻur ainsi quՈ lÕagent responsable des communications ˆ la SSJB Claude Boisvert de bien vouloir diffuser ce message de mme que le suivant qui pourra annoncer une reprise. 

 

            Personnellement, je devrai subir bient™t une chirurgie et je compte bien pouvoir revenir plus tard en force.  Doit-on comprendre avec la dŽmission dÕYves Bolduc, retournant ˆ la pratique mŽdicale, que les mŽdecins ont besoin dÕargent ?  Une autre question dÕactualitŽ, cÕest celle du vĻu exprimŽ dans son testament par Gilles RhŽaume qui enjoint tous les patriotes ˆ cheminer dans lÕunitŽ, seule voie vers, lÕindŽpendance.

 

Yves Saint-Denis, M. A., Ph. D.

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De La Presse, MontrŽal.

***** *****Les funŽrailles de l'indŽpendantiste Gilles RhŽaume ont ŽtŽ cŽlŽbrŽes.

 

. Description : illes RhŽaume a prŽsidŽ la SociŽtŽ Saint-Jean-Baptiste de... (PHOTO ARCHIVES LA PRESSE) .

Fig. 1. Gilles RhŽaume devant la Maison Duvernay. Archives La Presse.

Gilles RhŽaume a prŽsidŽ la SociŽtŽ Saint-Jean-Baptiste de MontrŽal de 1981 ˆ 1985.

 

Les funŽrailles du militant indŽpendantiste et ancien prŽsident de la SociŽtŽ Saint-Jean-Baptiste de MontrŽal, Gilles RhŽaume, mort le 8 fŽvrier ˆ l'‰ge de 63 ans des suites de complications cardiaques, ont ŽtŽ cŽlŽbrŽes samedi ˆ MontrŽal.

Les obsques se sont dŽroulŽes ˆ l'Žglise Saint-Pierre-Ap™tre.

La cŽrŽmonie a tenu compte des volontŽs du dŽfunt, le choix du cŽlŽbrant, les orateurs, les lectures et les pices musicales ayant ŽtŽ prŽdŽterminŽs par M. RhŽaume.

La mŽdaille d'argent ĒBene merenti de patriaČ de la SociŽtŽ Saint-Jean-Baptiste de MontrŽal, la plus haute distinction de l'institution, a ŽtŽ par ailleurs remise ˆ sa famille, ˆ titre posthume.

Gilles RhŽaume a prŽsidŽ la SociŽtŽ de 1981 ˆ 1985. Il a aussi dirigŽ plusieurs organisations pr™nant l'indŽpendance du QuŽbec, dont le Mouvement souverainiste du QuŽbec.

RŽfŽrence.

RŽf. 1. http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201502/21/01-4846288-les-funerailles-de-lindependantiste-gilles-rheaume-ont-ete-celebrees.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4843138_article_P

La Presse Canadienne
MONTRƒAL

PubliŽ le 21 fŽvrier 2015 ˆ 16h35 | Mis ˆ jour le 21 fŽvrier 2015 ˆ 16h35 Les funŽrailles de l'indŽpendantiste Gilles RhŽaume ont ŽtŽ cŽlŽbrŽes. Samedi 21II2015.

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