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Science et Francophonie
Paraissant le 20 mai 2016
Version temporaire du 24 mai 2016 23h HAE.
RŽdacteur en chef Pierre Demers. Science et Francophonie para”t en ligne.
DŽp™t lŽgal volontaire ˆ la BaNQ.
Para”t sous lÕautoritŽ de la LISULF, Ligue Internationale des Scientifiques pour
lÕUsage de la Langue Franaise.
1200 Latour, Saint-Laurent Qc H4L
4S4 514 747 2308
RŽfŽrence ARC. Voyez
***** ****.
LIGUE
INTERNATIONALE DES SCIENTIFIQUES POUR L'USAGE DE LA LANGUE FRANCAISE fut
OBE EnregistrŽe 1981-01-01
MONTREAL QC
Buts:
Promotion de l'usage de la langue franaise dans les
publications scientifiques et autrement et de l'accs du QuŽbec ˆ
l'indŽpendance.
Responsables:
Pierre Demers, PrŽsident,
AndrŽ LŽpine, TrŽsorier,
RenŽ-Marcel SauvŽ, SecrŽtaire,
HŽlne Trudeau, Conseillre et Correctrice,
Yves Saint-Denis, Conseiller,
Yvon Cozic, Conseiller.
(Yvan Morin).
Thierry Leroux-Demers, Assistant TrŽsorier.
Merci ˆ Patrick Demers, Informaticien.
INSN.0825.9879. ƒditions Pierre Demers PPD.
Science et Francophonie. Contenu du No 049, mai 2026, paraissant le 21V2016 No 049
La domination de l'Agence du Revenu du Canada ARC.
*Convocation du
Directoire, le PV du 12 II 2016.
Le prŽsident.
Sera lundi le 30 V 2016 14h.
Remise .
**du Prix Chevalier de
Lorimier ˆ Pierre Demers
Le prŽsident du
Rassemblement pour la SouverainetŽ.
Beno”t Roy.
Notes merci Prix Chevalier de Lorimier 2016 du RPS.
***En rŽponse, le
23V2016.
Jo‘l Demers, Pierre
Demers.
Combien vaut la dette de l'Ontario envers le QuŽbec en 2016.
Autour.
****Autour du Prix
Chevalier de Lorimier 2016.
Lorraine DubŽ.
Aprs le congrs sur l'avenir du franais dans les communications
techniques et scientifiques en 1982.
*****Quand les poules
auront des dents.
Auteur en 1982, Guy
Arbour, Antoine Barbour.
Voulu par Camille Laurin+,
Jacques-Yvan Morin.
La LISULF, OBE. Chronologie de nos Žchanges...
***** *...avec l'ARC et
son Ministre.
Anonyme, Diane
Lebouthillier, Mario Savard, Kathy Hawara, Robert Delaney, Camille Laurin,
Jacques-Yvan Morin, Larkin Kerwin, Thierry Leroux-Demers, Pierre Demers et
autres.
Aspects politiques.
Les chroniques historiques de S&F. DŽbut. No 1.
***** **Chevalier de
Lorimier .
Annonce. Chronique
nouvelle.
Les chroniques historiques de S&F. No 2 ˆ venir.
***** ***Gilles RhŽaume
ˆ l'ONU.
Annonce.
Le texte au prochain numŽro.
Vlan! ƒpouvantable? 16 mai 2016. RŽvocation....
***** ****Courrier
recommandŽ.
Robert Delaney.
...de l'enregistrement comme OBE.
*****
*****Votre cotisation 2016.
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Au sige social 1200 Latour, Saint-Laurent, 15h HAE, les responsables et Yvan Morin, marhŽmaticien reraitŽ de l'UniversitŽ de SudburyinvitŽ
1. PrŽsences. Cette convocation a ŽtŽ retardŽe pour cause de santŽ de HŽlne Trudeau et de Marcel SauvŽ. Nos souhaits de rŽtablissent dŽfinitif! Seront-ils prŽssents?
2. Yvan Morin, nouveau membre du Directoire. Confirmer sa nomination, proposŽe par Pierre Demers, appuyŽe par AndrŽ LŽpine.
3. Dossier honneurs ˆ notre prŽsident Pierre Demers: interventions de Lorraine DubŽ et de Jo‘l Demers. Le 26 V prochain, le RPS, prŽsident Beno”t Roy, dŽcernera son Prix Chevalier de Lorimier ˆ Pierre Demers; Voir plus bas dans ce NumŽro ** etc
4. Collaboration du ComitŽ Pierre-Demers de Maxime Laporte et de Jo‘l Demers.
5. Correspondance avec ARC: va-t'elle maintenir ses reproches et enlever ˆ la LISULF son enregistrement comme OBE Organisme de Bienfaisance EnregistrŽ qui donne droit ˆ l'Žmission de RPFI valables pour fins d'imp™t auprs des 2 fiscs? Il y aurait alors atteinte ˆ un droit constitutionnel de la libertŽ d'expression du QuŽbec et du Canada.? Ne pas confondre avec l'appellation OSBL dans le vocabulaire de l'ARC, qui ne donne pas droit ˆ l'Žmission de RPFI. Silences, falsifications des faits et refus de nous informer... Oseront-ils? La situation de la LISULF semble tre unique au QuŽbec et au Canada.
La rŽponse est oui V. plus loin, vlan! RŽf. 2.
ƒvocation du sinistre rglement 17 du 1er ministre Whitney, de 1917 ˆ 1925 etc. Les organismes francoaphiles ontariens sont peu audacieux en comparaison. SubventionnŽs par les Gouvernements, ils en sont de fait les agents, leur Žvitant ainsi de lŽgifŽrer ouvertement en faveur du franais.
La LISULF ne reoit aucune subvention gouvernementale.
6. Si l'ARC veut exercer contre nous ses rigueurs pour cause de gestion dŽfectueuse, je vois que le VGC trouve ˆ redire au sein de l'adminisretion mme du Gouvernement du Canada RŽf. 1.
7. Plans d'avenir hors le statut OBE du Canada. LŽgitimitŽ? ASULF de Gaston Bernier. Ressource LISULF France, Ressource Qc comme ImpŽratif Franais.
Brivement. PV du 12II2016. L'ODJ fut suivi.
RŽfŽrence.
RŽf. 1.
RŽf. 2 . Ce numŽro ***** ****
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. .
info@rpsquebec.qc.ca
SOUPER-GALA DES PATRIOTES 2016
Au Centre communautaire Lajeunesse
7378, rue Lajeunesse, MontrŽal
Projet de déroulement du Souper-Gala des patriotes 2016-ve%7.
17 h 45 Photo
de groupe
(15 min)
18 h EntrŽe
des rŽcipiendaires
(15
min)
18 h 15 Mot
de bienvenue de lÕanimatrice, madame M.-J.
Longchamps (5
min)
18 h 20 Salut
aux drapeaux et 1 min. de silence (5
min)
18 h 25 Mot
du prŽsident dÕhonneur m. Maka Kotto (5
min)
18 h 30 Discours
du Chef du Bloc QuŽbŽcois, m. RhŽal Fortin (5
min)
18 h 35 Repas
(45 min)
19 h 10 Mot
du prŽsident du RPS (5
min)
19 h 15 France
Bonneau (lecture de pomes) (10
min)
19 h 25 Grand
Prix littŽraire de La Presse QuŽbŽcoise
Adresse de m. Jean-FŽlix
ChŽnier (3
min)
Remise du Prix ˆ Akos
Verboczy (5
min)
19 h 33 Prix
NapolŽon-Aubin
Adresse de madame Anita Aloisio (3
min)
Remise du prix ˆ Marco
Calliari (5
min)
19 h 41 Prix
Charles-Hindenlang
Adresse de Mathieu Bock-C™tŽ (3
min)
Remise du prix ˆ Joseph
Facal (5
min)
19 h 49 Guy
Boucher (chansons)
(15
min)
20 h 04 Prix
Marie-Victoire-FŽlix-Dumouchel
Adresse de m. Ami et Olivier Vaillancourt (3
min)
Remise du prix ˆ madame
Carmen Sabag-Vaillancourt (5
min)
20 h 12 Prix Chevalier-de-Lorimier
Adresse de m. Jo‘l Demers (3
min)
Remise du prix ˆ m.
Pierre Demers (5
min)
20 h 21 Prix
Louis-Joseph-Papineau
Adresse de m. Maxime Laporte (3
min)
Remise du prix ˆ m.
Mario Beaulieu (5
min)
20 h 29 Mot
du PrŽsident du Parti quŽbŽcois, m.
Raymond Archambault (5
min)
20 h 34 Discours de m. Bernard Landry (5
min)
20 h 39 Mot
de la fin-
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GALA DES
PATRIOTES 2016
Le 23
mai 2016
PIERRE DEMERS LAURƒAT DU PRIX CHEVALIER DE LORIMIER
Il souligne l'importance de la relve et de la dette de
l'Ontario envers le QuŽbec.
Voici
son discours :
AMIS,
Merci d'abord ˆ mon fils Jo‘l pour ses bons mots et merci
ˆ mes trois fils qui Žpousent admirablement ma cause, celle du QuŽbec. Merci
infiniment au PrŽsident Beno”t Roy et aux membres du Conseil du RPS pour ce
prix. Je fŽlicite aussi les autres laurŽats, je salue les notables prŽsents et
tous les distinguŽs invitŽs dŽjˆ nommŽs et vous tous, mes chers compatriotes.
C'est un grand honneur que ce prix au nom du Chevalier de
Lorimier, d'autant qu'il se trouve tre un noble anctre de notre trs chre
amie Lorraine DubŽ, sa fire descendante et inlassable patriote que nous
saluons parmi nous ce soir. Applaudissons-la s'il-vous-pla”t!
On honore un passŽ de patriotisme ce soir. Mais c'est
l'avenir qui compte. J'invite la relve ˆ saisir le flambeau.
J'encourage les ttes blanches ˆ recruter les blondes,
que les gŽnŽrations d'avenir s'impliquent, peu importe la couleur de leurs
cheveux... ou de leur peau. Qu'elles soient meilleures encore que celles
d'avant ! Qu'elles Žvitent nos erreurs et dŽpassent nos exploits. C'est ce que
je souhaite ardemment vous transmettre ce soir.
Je salue encore l'engagement de Lorraine DubŽ, de mon
fils Jo‘l et du jeune Maxime Laporte, pour le franais en science, et de notre
ami Mario Beaulieu, notamment, qui donnent l'exemple ; et je salue tous
les jeunes qui militent dŽjˆ. C'est ˆ dire tous ceux qui sont ici plus jeunes
que moi !
Vous avez aussi un hŽritage mŽconnu devant vous, un
trŽsor que je souhaite rŽvŽler au
grand jour.
La dette de l'Ontario envers le QuŽbec.
Moralement, tout le peuple canadien-anglais nous doit son
existence, bien sžr ! comme nous devons la n™tre ˆ nos frres des
premires nations. Mais je parle ici d'une dette comptable concrte :
Il s'agit des dettes publiques que le QuŽbec a dž Žponger
lors des changements politiques imposŽs par le rŽgime anglais.
C'est le Haut-Canada, l'Ontario, qui a empruntŽ pour
dŽvelopper ses routes, ses ponts et toutes ses infrastructures.
Ë l'Žpoque la somme imputŽe au QuŽbec reprŽsentait 5 fois
son budget annuel. Aujourd'hui, ce seraient 500 milliards de dollars. Selon mes
calculs on pourrait parler de billions, des milliers de milliards.
Quoiqu'il en soit, la somme est majeure et n'a jamais ŽtŽ
remboursŽe.
Nous avons financŽ leur dŽveloppement. Le n™tre s'est
donc trouvŽ bloquŽ ˆ l'aube du 20e sicle, en plein essor industriel.
On sait que prs d'un million de QuŽbŽcois sont ensuite partis vers les
ƒtats-Unis pour trouver du travail.
Ils disent que nous n'aurions pas les moyens de fonder un
pays ? J'affirme plut™t que nous n'avons pas les moyens de rester dans
celui-lˆ !
Que nous soyons nŽs ici ou ailleurs, nous tous, qui
partageons la terre du QuŽbec, nous subirons l'arnaque du Canada tant que notre
terre lui restera soumise.
Vous trouverez mes textes et calculs sur la Toile
Internet. M. Pierre Corbeil, a produit un ouvrage admirable sur ce sujet. Et
Vigile, du remarquable Richard Le Hir, en parle aussi.
Cette affaire Žtait presque oubliŽe, lors du dernier
rŽfŽrendum. Personne n'y a pensŽ, en 1995, dans tout l'entourage de M.
Parizeau !
Il ne faut plus l'oublier. L'Ontario, le Canada anglais,
en toute justice doivent nous rembourser.
Comment rŽclamer ? Je recommande la crŽation d'une
commission non-partisane de l'assemblŽe nationale. J'invite Messieurs Maka
Kotto et Mario Beaulieu ˆ piloter ce dossier, M. Landry, peut-tre ?
Il faut obtenir cette justice pour les QuŽbŽcois de
demain, pour les aider ˆ construire, justement, leur avenir, notre avenir en
tant que peuple, et en tant que pays qui se joindra sous peu au concert des
nations.
Merci.
===============
RŽfŽrences.
RŽf. 01. SupplŽment aux paroles prononcŽes ci-dessus.
Je veux affirmer l'importance de la dette de l'Ontario
envers le QuŽbec, ce trŽsor qu'il faut rŽclamer pour construire, tout
justement, notre avenir en tant que peuple, en tant que nation, et surtout, en
tant que pays qui se joindra sous peu au concert des nations! Je propose que notre AssemblŽe Nationale crŽe une commission non partisane qui Žtudie et
publicise cette dette, et fasse des recommandations pour quÕelle lui soit
payŽe. Je vois bien Mario Beaulieu et Maka Kotto piloter cette Commission de la
dette, je crois qu'ils on commencŽ ce travail..
Combien vaut cette dette?
Portion sous embargo le texte prononcŽ le 23V2016 fera foi. Le voilˆ 24V2016:Notespourle23V2016
Notespourle23V2016.htm
Les prŽsentes notes pourraient aider ˆ obtenir justice pour le QuŽbec dans l'affaire de la dette historique de l'Ontario envers le QuŽbec. Dans leur prŽparation, j'ai consultŽ Lorraine DubŽ et mon fils mon organisateur Jo‘l Demers.
Voilˆ donc quelques mots sur la dette historique de lÕOntario envers le QuŽbec, estimŽe ˆ plus de cent billions en 2017, ignorŽe des cours dÕhistoire, remontant ˆ lÕŽpoque belliqueuse 1841, jamais rŽglŽe, valant alors 6,5 millions. Lisez les dŽtails dans Science et Francophonie. En voici un aperu je le soumets ˆ la commission..
Entre autres: le Royaume-Uni a envoyŽ des milliers de ses immigrants pauvres pour peupler lÕOntario actuel ds le dŽbut du Haut-Canada puis sous le rŽgime de lÕUnion imposŽ par lui, de 1841 ˆ 1867, mais il ne sÕest pas chargŽ de financer leurs besoins. Il a refilŽ au compte de ces colonies des dettes dont il a commandŽ la crŽation: ainsi 62,5 millions qui lui incombaient s'ajoutaient en 1867, en plus des 6,5 millions hŽritŽs en 1841, de sorte que si le QuŽbec poursuit lÕOntario en 2017, lÕOntario pourrait logiquement refiler la facture au Royaume-Uni.
C'est ce qui ressort d'une sobre remarque officielle rŽcente annonant les ftes de 2017 du 175e de l'AABN crŽant le Dominion du Canada, le Gouvernement signale ceci.
" la Grande-Bretagne hŽsitait ˆ investir davantage dans les colonies et encourageait lÕautosuffisance". Sous l'occupation, les Allemands avaient imaginŽ la formule: "Churchill paiera."
Le grand Bourassa demandait en 1913: "Que devons-nous ˆ l'Angleterre?" Pas un mot sur la dette en question!
Autre remarque. Dans lÕactualitŽ Nathalie Normandeau est inculpŽe et notre Lise 1re reine du QuŽbec (Lise Thibault) est en prison dans l'institution Leclerc devenue mini-Royal Palais de Buckingham, etc, le tout pour des montants minuscules ˆ c™tŽ des billions imposŽs au QuŽbec par la reine Victoria, au bŽnŽfice de ses successeurs au tr™ne. Eux aussi en prison?
Tout cela expliquerait que les Anglos toisent avec dŽrision des QuŽbŽcois assez peureux pour accepter de sÕtre fait arnaquer, redoutant des mŽchancetŽs pires s'ils se plaignent.
Le clou final, ou prŽtendžment tel, fut plantŽ par Victoria et Disraeli dans un jugement du ComitŽ juridique du Coneil privŽ en 1878, mais le vrai responsable fut plut™t J. A. Macdonald en 1867, auquel on, on, soit ce gouvernment du Canada intrus au QuŽbec - on prŽpare un festoiement en lÕannŽe 2017 imminente.
Dans son premier acte en 1867, il
reconnut lÕexistence de cette dette en 1867 et il confia son sort ˆ un
arbitrage par 3 anglais dont 2 vivant ˆ Ottawa Macpherson et Gray et d'un au
QuŽbec Day, qui dŽmissionna devant lÕintransigeance des 2 autres.
Combien
donc vaut cette dette?
La
dette originale Žtait, en 1841:
six virgule cinq millions de
dollars courants
6,5 millions $.
Avec
les intŽrts annuels de 5% pendant 26 ans, il y a un facteur 3,56, la dette
valait, en 1867:
vingt- deux millions
22 millions $.
Le 1er budget du QuŽbec fut, en 1867:
un million virgule cent quatre vingt
cinq .
1,185 million $.
Le prochain, le 149e, 148 ans plus tard sera, en 2016-17:
quatre
vingt dix huit milliards et huit cent millions
98 883 millions $.
Facteur
pouvoir d'achat du dollar gouvernemental. Je retiens qu'en 1867, prs d'un
million achetait ce qu'en 2015-16, prs de cent millliards achtent. D'o
facteur en 2015-16, valeur exacte du quotient:
quatre
vingt quatre mille quatre cent quarante six
98 883 millions $ / 1,185
million $ = 84 446.
Facteur intŽrt. Il faut ensuite appliquer le facteur
intŽrt, au taux officiel de 5% par an. En 148 ans il vaut en 2016:
cent
quatre vingt dix
190.
Le produit de la dette en 1867 et
de ces 2 facteurs est en 2016:
grosso modo vingt deux
millions par cent mille par cent quatre vingt dix
22 millions $ X 84 446 X
190 = 352 984 280 millions $ = 353 B $
trois cent cinquante
trois billions de dollars
353 B$
Je refais ainsi un calcul
comparable paru en 2000: le prof. Pierre Corbeil, Ph. D. historien et Žditeur de
Drummondville, calculait la valeur en 1995:
soixante trois billions
63 B $.
Concrtement donc: notre
AssemblŽe Nationale crŽerait une Commission non partisane pour Žtudier et
publiciser cette dette, et ferait des recommandations pour quÕelle lui soit
payŽe. Avec lÕappui de William Fayad de la section L'Acadie du Bloc QuŽbŽcois.
La Commission CQRDO Commission
QuŽbŽcoise pour le Remboursement de la Dette de l'Ontario.
Notre AssemblŽe nationale
voudra-t'elle donner une suite favorable?
Mario Beaulieu et Maka Kotto sont
tout dŽsignŽs pour mettre en oeuvre ces raisonnements et je sais qu'ils ont
commencŽ ˆ se mettre ˆ l'oeuvre. Je leur cde la parole et la suite des
actions. Bon succs!
Merci.
Pierre
Demers Prix Joseph-Papin-Archambault 2008 et Prix Chevalier-de-Lorimier 2016 du
RPS. 23V2016 22V2016
===============
RŽfŽrences.
RŽf. 1. RŽf. 1056. http://www.budget.finances.gouv.qc.ca/Budget/2015-2016/
DŽpenses de programmes 2015-2016 excluant la dette
(en millions de dollars)
budget global qc 2015-16 = 66, 460 G$ = 0,066 460 B$
Ajouter le service de la dette prŽvu en 2015-16
RŽf. 1059. http://www.budget.finances.gouv.qc.ca/budget/2014-2015a/fr/documents/Planbudgetaire.pdf
2013-2014 69 506
2014-2015 71 373
2015 - 2016 73 799
RŽf. 1060
RŽf. 1059. http://www.budget.finances.gouv.qc.ca/budget/2014-2015a/fr/documents/Planbudgetaire.pdf
QcBudget20162016-05-08 ˆ 11.37.29.png 99 816 en 2015 - 16
dont 11 183 s. de la dette en M$.
Je retiens, en 2015-16:
QuŽbec budget total 98 883 M$ = 0,098 883 000 000 B$
y compris service de la dette 0,011 183 B$
RŽf. 2. Ruth DuprŽ. Gouvernement du QuŽbec, budget total.
.
RŽf. 3. Les rŽfŽrences dans SF. Le nombre d'astŽrisques dŽsigne l'article.
SF024 *** ***** 28XI2012
SF026 *** 20 mars 2013
SF028 ** *** **** ***** * 17 novembre 2013
SF032 ***** * 29 janvier 2014
SF033 * ** *** ***** ***** ***** 15 fŽvrier 2014
SF034 ** 20 mars 2014
SF036 ***** **** 21 juillet 2014
SF037 ***** * 22 aožt 2014
SF038 * ** *** **** ***** * 31 aožt 2014
SF039 **** 1er novembre 2014
SF041 ***** 28 fŽvrier 2015
SF046 * 1er fŽvrier 2016
SF047 ***** **** 20 mars 2016
SF048 * **** 10 avril 2016
RŽf. 4. fr.canoe.ca/infos/societe/archives/2016/03/20160303-231637.html
lise thibault en prison, Jean-Franois Racine03-03-2016 | 23h16QUƒBEC - DŽtenue depuis une semaine, Lise Thibault a quittŽ sa prison de QuŽbec jeudi vers l'ƒtablissement de dŽtention Leclerc, ˆ Laval. ("Le Royal Palais Leclerc")
RŽf. 5. Voyez l'article suivant .****
- 30 -
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Texte
article 4 RŽf. 5. de
l'article prŽcŽdent, ***
****RŽf. 1057. http://canada.pch.gc.ca/fra/1342792785740/1342793251811
http://canada.pch.gc.ca/fra/1406028654626/1406028736404
Au milieu du 19e sicle,
lÕAmŽrique du Nord britannique reprŽsentait une mosa•que de terres
coloniales
la Grande-Bretagne hŽsitait ˆ
investir davantage dans les colonies et encourageait lÕautosuffisance.
TRADUCTION FRAN‚AISE
LE CANADA: UN PAYS SANS
CONSTITUTION Ceci est un extrait du journal
des dŽbats du Parlement canadien, d'un discours prononcŽ par l'Hon. Walter F.
Kuhl, dŽputŽ de Jasper-Edson sur 8 Novembre 1945. Il est trs intŽressant ˆ
lire et donne une premire preuve que le Canada n'a jamais fŽdŽrŽ ou confŽdŽrŽ.
Le Canada n'est pas un pays.
Journal des dŽbats:
Mr. Kuhl: De la preuve que j'ai prŽsentŽ ˆ ce jour, je
tire les conclusions suivantes:
Les provinces du Canada ont souhaitŽ une union
fŽdŽrale.
Les rŽsolutions de QuŽbec prŽvoyaient une union fŽdŽrale.
(http://www.collectionscanada.gc.ca/confederation/023001-245-f.html)
Le projet de loi rŽdigŽ par les dŽlŽguŽs du Canada
ˆ la confŽrence de Londres, a Žgalement prŽvu pour une union fŽdŽrale.
Le Colonial Office n'Žtait pas disposŽ ˆ
accorder aux provinces du Canada leur demande pour une union fŽdŽrale.
L'Acte de l'AmŽrique du Nord britannique, adoptŽ
par le Parlement impŽrial, n'a rŽalisŽ ni l'esprit ni les termes des
rŽsolutions de QuŽbec.
Canada n'est pas devenu une union fŽdŽrale en vertu de
l'Acte de l'AmŽrique du Nord britannique, mais plut™t une colonie unie.
Le privilge de fŽdŽrer, par consŽquent, Žtait toujours
un privilge Žventuel.
Le Parlement du Canada n'est pas devenu le
gouvernement du Canada, et encore moins un gouvernement fŽdŽral.
Il est devenu simplement la lŽgislature centrale
d'une colonie unie, un corps lŽgislatif, dont le seul pouvoir est celui d'aider
et de conseiller le gouverneur gŽnŽral en tant que mandataire du Parlement
impŽrial.
L'Acte de l'AmŽrique du Nord britannique, ŽdictŽ
par le Parlement impŽrial, n'Žtait pas une constitution, mais une simple loi du
Parlement impŽrial qui unit quatre colonies dans un Canada en une seule colonie
avec l'autoritŽ suprme toujours demeurant entre les mains du gouvernement
britannique.
Autre preuve.
Comme autres ŽlŽments de preuve que l'Acte de
l'AmŽrique du Nord britannique n'Žtait pas une constitution, et que le Canada
n'est pas devenue une union fŽdŽrale, je me rŽfre ˆ la dŽfinition du terme
ÇempireÈ qui se trouve dans l'article 18, paragraphe 3, de l' Interpretation
Act de 1889. Il se lit comme suit: "L'expression de Ç colonie È, tout de dominions
de Sa MajestŽ, ˆ l'exclusion des ”les britanniques et de l'Inde britannique, et
o les parties de ces dominions sont ˆ la fois une lŽgislature et les
assemblŽes lŽgislatives locales, toutes les parties dans le cadre de la
centrale lŽgislateur doit, aux fins de la prŽsente dŽfinition, tre considŽrŽs
comme une seule colonie."
Ë l'exception du Canada, aucun pays de l'empire
n'avait un pouvoir lŽgislatif et des assemblŽes lŽgislatives locales. Par
consŽquent, selon cette dŽfinition faite vingt-deux ans aprs la promulgation
de l'Acte de l'AmŽrique du Nord britannique, le Canada est rŽputŽ tre une
colonie.
Pour montrer que je ne suis pas seul dans mes
conclusions je cite quelques-unes des dŽclarations des autoritŽs
constitutionnelles du Canada a reconnu devant la commission spŽciale sur la Loi
sur l'AmŽrique du Nord britannique en 1935.
Docteur WPM Kennedy, professeur de droit ˆ
l'UniversitŽ de Toronto, ˆ la page 69 du rapport prŽcise:
Ç Je pense que nous devons sortir de l'idŽe que
l'Acte de l'AmŽrique du Nord britannique est un "contrat" ou un
"traitŽ ". Je ne veux entrer lˆ-dedans, mais c'est vrai, "ni en
histoire, ni en droit". L'Acte de l'AmŽrique du Nord britannique est un
statut, et a toujours ŽtŽ interprŽtŽe comme un statut. È
Le Professeur N. McL. Rogers, du Queen's
University, ˆ la page 115 du rapport, Žnonce en rŽponse ˆ une question posŽe
par M. Cowan:
M. Cowan: Vous n'avez pas souscrit ˆ la
conviction qu'il s'agissait lˆ d'un pacte ou un contrat?
M. Rogers: Je suis profondŽment convaincu que a
ne l'est pas, ni dans le sens historique ou lŽgal.
Ensuite, je cite le docteur Beauchesne, greffier
de la Chambre des communes, qui stipule ˆ la page 125 :
Ç Il est vrai que si nous appliquons ˆ l'Acte de
l'AmŽrique du Nord britannique, les principes suivis dans l'interprŽtation des
statuts, ce n'est pas un pacte entre les provinces; il s'agit d'un acte du
Parlement qui ne reprŽsente mme pas toutes les rŽsolutions adoptŽes au Canada
et ˆ Londres, avant son passage au Parlement britannique, o certaines clauses
qui n'ont pas ŽtŽ recommandŽes par les provinces canadiennes ont ŽtŽ ajoutŽes.
È
La preuve que j'ai prŽsentŽ ˆ ma satisfaction
Žtablit qu'il n'y a eu, ˆ aucun moment, au Canada, aucun accord, pacte ou
traitŽ entre les provinces, de la crŽation d'une union fŽdŽrale et un
gouvernement fŽdŽral. Le privilge de fŽdŽrer, par consŽquent, Žtait toujours
un privilge Žventuel pour les provinces du Canada.
Provinces totalement souveraines
Puisque la condition de la souverainetŽ et de l'indŽpendance
doit tre exercŽe par les provinces avant qu'ils puissent fŽdŽrer, il Žtait
nŽcessaire que le gouvernement britannique renonce ˆ son autoritŽ sur eux. Cela
a ŽtŽ fait par la promulgation du Statut de Westminster, le 11 dŽcembre 1931.
En vertu de l'article 7, paragraphe 2, de ce statut, les provinces du Canada
ont ŽtŽ faites souveraines, libres et indŽpendantes, afin qu'elles puissent
consommer l'union fŽdŽrale qu'elles souhaitaient crŽer, mais qu'elles n'avaient
pas ŽtŽ autorisŽes ˆ faire en 1867.
Depuis le 11 dŽcembre 1931, les provinces du Canada
n'ont pas agi selon leur statut rŽcemment acquis, elles n'ont pas signŽ
d'accord, elles n'ont pas adoptŽ de constitution, et la population du Canada
n'a pas ratifiŽ de constitution.
Ces mesures auraient dž avoir ŽtŽ prises immŽdiatement
aprs l'adoption du Statut de Westminster. C'est en raison de la faute des
provinces et du peuple du Canada ˆ entreprendre cette action que toutes les
anomalies se retrouvent dans notre position actuelle. Nous avons essayŽ depuis
1931 de nous gouverner nous-mmes fŽdŽralement, en vertu d'un instrument qui
n'Žtait rien de plus qu'un acte du Parlement impŽrial ayant l'objectif de
gouverner une possession coloniale.
Non seulement cette condition anormale a ŽtŽ obtenue
depuis 1931, mais elle l'a ŽtŽ sans qu'aucune rŽfŽrence ne soit faite ˆ la
population canadienne. Ils n'ont pas ŽtŽ consultŽs sur quoi que ce soit
relativement ˆ des questions constitutionnelles. Avant qu'il existe une union
fŽdŽrale au Canada et un gouvernement fŽdŽral, les provinces du Canada doivent
tre libres et indŽpendantes de consommer une telle union. Elles ont ŽtŽ libres
de le faire depuis le 11 dŽcembre 1931, mais elles ne l'ont pas fait.
Canada sans Constitution
Je pose donc cette question: D'o le Parlement fŽdŽral
tire-t-il son pouvoir pour gouverner ce pays? Le Parlement impŽrial ne peut pas
crŽer une union fŽdŽrale au Canada ou de constituer un gouvernement fŽdŽral
pour la population du Canada en vertu de l'Acte de l'AmŽrique du Nord britannique
ou de toute autre loi. Cela ne peut tre fait que par le peuple du Canada, et
ils ne l'ont pas encore fait. Depuis le 11 dŽcembre 1931, en tant que citoyen
de ce pays, j'ai obtenu le droit d'tre consultŽ sur la question d'une
constitution. J'ai obtenu le droit avec mes concitoyens de ratifier ou de
refuser de ratifier une constitution, mais je n'ai pas ŽtŽ consultŽ de quelque
faon que ce soit. J'affirme donc, avec une majoritŽ de Canadiens, jusqu'ˆ ce
que je ratifie une constitution au Canada, qu'il n'y a pas de constitution, et
je lance un dŽfi gagnant ˆ toute contradiction de cette affirmation.
(Traduction par RŽgis Genesis) Site web:
Canadian parliament speech delivered by the Hon. Walter
F. Kuhl, M.P. for Jasper-Edson on November 8,
1945: http://kisikew.blogspot.ca/p/canada-without-constitution-le-canada.html
Ç C'est simple, tout le systme judiciaire et ses
magistrats sÕappuient sur lÕAANB, et lÕActe en question est frauduleux È. HO CANADA. Never Have so Many Known so Little About
so Much: http://www.vho.org/aaargh/fran/livres7/HoCanada.pdf
Version franaise Quelques extraits...Quel est notre parlement canadien: ÇÉ.LÕacte dÕAmŽrique
du nord britannique est une loi dŽrivant dÕun projet de loi privŽ du parlement
anglais qui nÕa jamais ŽtŽ et ne pouvait tre acceptŽe, qui nÕavaient aucune
autoritŽ constitutionnelle pour le faire. La meilleure preuve en est que ni
lÕacte lui-mme (et pourtant chaque pays a lÕoriginal de sa constituions), ni
une copie vidimŽe ne furent jamais dŽposŽs ni devant le parlement pour
acceptation, ni mme dans les archives du Dominion. Et le Dr. Kenny archiviste
en chef, en a fait lÕadmission, sous serment, devant lÕhonorable juge en chef
Gustave Perreault, lors du procs de R Rodgers Smith ˆ MontrŽal en 1942... Les
membres Žlus de cette lŽgislature ont jurŽ allŽgeance ˆ un roi qui abdiqua... Les
trs honorables dirigent toujours par la division du peuple, en groupements de
partisannerie politique organisŽs au bŽnŽfice et ˆ la solde des intŽrts
financiers qui les financent au Canada, au dŽtriment du peuple canadienÉÈ http://vho.org/aaargh/fran/livres7/LAMBERTsortir.pdf
Livre de Rogers S Smith: Ottawa 1937- Alberta
has the sovereign right to issue and use its own credit by R. Rodgers Smith:
Rodgers Smith chef Wapanatak INSIDE CANADA
http://www.vho.org/aaargh/fran/livres7/insidecanada.pdf
De : Demers Pierre <pierre.demers@lisulf.quebec>
EnvoyŽ : 12 mai 2016 14:40
Ë : Lorraine DubŽ
Objet : Re: Tel que demandŽ, j'ai
finalement rejoint le jeune scientifique qui devrait communiquer avec toi Joel:
RŽfŽrence William GadouryChre Lorraine DubŽ,
Saluts.
Ce serait commode sÕil Žtait possible de vous atteindre par tŽlŽphone. 514
647 8918 ici 514 747 2308
Voudriez-vous confirmer: il nÕexiste quÕun exemplaire de la dte
Ç ConfŽdŽration du Canada en 1867, avec une seule signature, celle de John
A. Macdonald?
Ci PiD
===
Le 10 mai 2016 ˆ 05:11, Lorraine DubŽ <lorraine.dube@hotmail.com>
a Žcrit :
Bonne journŽe monsieur Demers et Jo‘l
Bonne santŽ
Lorraine
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Quand les poules
auront des dents.
Par Guy Arbour
Marcelle caqueta une dernire fois et sÕŽcroula raide morte. Le convoyeur lÕamena vers le septime ciel, cÕest-ˆ-dire vers lÕunitŽ dÕempaquetage du poulailler, au septime Žtage.
La pauvre poule mutante nÕavait vŽcu que trois mois dans un cageot exigu, visionnant des reprises de La Petite Vie en sÕempiffrant de graines de soya. CÕŽtait ce qui faisait cro”tre les poules le plus rapidement. LÕangoisse de lÕinactivitŽ Žtait amoindrie par les scintillements du petit Žcran et le niveau intellectuel du spectacle convenait tout ˆ fait.
Ë son arrivŽe au septime ciel des poules, les plumes du volatile cubique sÕŽtaient dŽjˆ dŽtachŽes du corps, et celui-ci commenait ˆ se dŽbiter naturellement en tranches fines, prtes ˆ la cuisson et lÕempaquetage.
Malheureusement, le gŽnie gŽnŽtique nÕŽtait pas parvenu ˆ produire des animaux qui mouraient prŽcuits en sÕemballant dÕeux-mmes.
On avait pourtant rŽussi, en cette veille de lÕan 2100, ˆ produire des boeufs et des porcs qui atteignaient une tonne en un an et dont la viande Žtait dŽpourvue de cholestŽrol. On les installait dans des chambres Žtroites dont les murs affichaient des images de vastes champs fleuris. Sous leurs sabots, un tapis se dŽroulait lentement, permettant aux muscles du corps de se dŽvelopper plus vite.
Plus vite, plus vite. Le sicle de lÕinformation Žtait aussi le sicle de la vitesse. Il fallait que lÕabeille produise son pot de miel par jour, que le blŽ fournisse deux pains par mtre carrŽ, que la vache pompe une tonne de lait par jour et quÕelle le pasteurise elle-mme, si possible.
Le nouveau millŽnaire avait confirmŽ la dominance de lÕhomme sur la nature.
Les espces animales qui avaient rŽsistŽ ˆ la grande extinction subsistaient pour une de trois raisons essentielles:
á elles Žtaient utiles: elles pouvaient gŽnŽrer des profits;
á elles Žtaient dŽcoratives: elles avaient un usage en ce sens;
á elles Žtaient protŽgŽes: on les avait ainsi classifiŽes.
La grande extinction sÕŽtait ŽchelonnŽe de 1975 ˆ 2075. Pendant ce sicle, de vastes zones forestires avaient ŽtŽ dŽcimŽes, la vie marine avait dŽclinŽ et le climat de la plante avait changŽ plus vite que la capacitŽ naturelle des gnes ˆ muter et ˆ engendrer de nouvelles espces pour sÕy adapter.
En dÕautres termes, la nature nÕavait pas pu faire face aux bouleversements Žcologiques soudains.
La plupart des espces Žtaient donc disparues. Le taux dÕextinction des espces vŽgŽtales et animales avait de loin surpassŽ celui atteint lors de la disparition des dinosaures. Ë peine le dixime des espces existant en 1900 survivaient en 2100. Fini les pumas, les koalas, les pandas, les bŽlugas, et cetera.
LÕhomme a donc dž jouer au crŽateur et a dŽveloppŽ des espces qui ont rempli ses besoins alimentaires globaux: des porcs gŽants, des poulets gŽants, des veaux gŽants, des saumons gŽants, des ma•s gŽants, TOUT gŽant.
On a ensuite crŽŽ des espces amusantes ou utiles: tortues de course pour joggueurs ventripotents, ou poissons-guides pour nageurs aveugles.
On a enfin sŽlectionnŽ des souches naturelles pour remplir les habitats naturels Ç protŽgŽs È. Il fallait garder des parcs ˆ gnes au cas o on en aurait besoin un jour.
QuÕen Žtait-il des aliments transgŽniques? Les gastronomes avertis avaient dÕabord protestŽ en clamant que le Ç gožt È des nouveaux aliments ainsi modifiŽs Žtait banal, mais les architectes du code gŽnŽtique avaient rapidement crŽŽ des hybrides dont le gožt Žtait indiscutablement meilleur. Ç Si cÕest bon au gožt et bon pour la santŽ, cÕest bon! È, avait clamŽ un cŽlbre chef. Le palais avait parlŽ.
ExcitŽe par cette danse du ventre, une industrie gigantesque Žtait nŽe.
Fini les vaches qui broutaient dans un champ. Fini les porcs qui se roulaient dans la boue. Fini les basses-cours, les pacages, les coqs sur la cl™ture.
Au nom du gožt et du cožt.
ÉMais voyons plut™t la suite de lÕhistoire
de Marcelle.
Les voisines de Marcelle se doutaient bien que quelque chose nÕallait pas.
Autour dÕelles, leurs amies disparaissaient. On faisait rŽgulirement des Ç prŽlvements È, on envoyait les poules matures au septime ciel.
Personne parmi les poules, personne, ne savait de quoi il en retournait, sauf quÕil Žtait devenu Žvident quÕon ne revient pas du septime ciel, jamais.
Personne, sauf Spartacus le coq. CÕŽtait le seul oiseau m‰le des lieux, un coq pour 400,000 poules, ce qui avait suscitŽ lÕenvie, un jour, de Jean ChrŽtien junior, premier ministre de lÕUnion Mondiale. Son Žpouse, gnŽe, lui avait fait remarquer que cela constituait toute une performance pour un coq. Il avait rŽpliquŽ quÕavec une poule diffŽrente tous les jours, tout Žtait possible. La rŽplique avait fait la une de tous les journaux Žlectroniques.
Spartacus se promenait librement dans lÕimmense b‰timent. Il voyait les poules rivŽes ˆ leur Žcran. Il les voyait partir pour le septime ciel.
Il savait.
Un jour, il dirait.
La contemplation continue des vieilles Žmissions de tŽlŽ avait eu un effet imprŽvu et pernicieux sur les poules. Celles-ci avaient dŽveloppŽ, par mimŽtisme tŽlŽvisuel, une espce de langage ŽvoluŽ o les caqutements Žtaient stridulŽs avec subtilitŽ, modulant des sons distincts propres ˆ traduire les Žmotions et les concepts les plus sophistiquŽs. Bref, les poules parlaient.
CÕest ainsi quÕAlberte, quÕon surnommait Einsteine, travaillait sur une thŽorie de la relativitŽ de la taille des oeufs. Michelle, dite Tremblaye, avait pondu une pice de thŽatre illustrant une douzaine de poules gagnant au sort un million de timbres-primes. Plamondonne lÕirascible Žcrivait des chansons pour Notre-Dame, une poule bossue qui aurait aimŽ tre juge, si basse-cour il y avait eu.
Des milliers de volatiles Žtaient prtes ˆ prendre la plume, sÕil le fallait, pour revendiquer leur droit de savoir, de savoir ce que le ciel leur rŽservait Éle septime ciel, sÕentend.
Demander aux humains??? Quels humains?
Il y avait trs peu dÕhumains sur place, mais ils avaient tous la mme tronche. On avait depuis quelques annŽes dŽveloppŽ des clones humains sous-intelligents quÕon appelait familirement des Ç clowns È. Avec tous la mme face. Ils travaillaient sans rel‰che, sans se plaindre, 12 heures par jour. Au dŽbut, les mouvements religieux et certains groupes politiques sÕŽtaient objectŽs ˆ la crŽation de clones. Mais le Pape lui-mme avait dŽcrŽtŽ que les clones nÕavaient pas dÕ‰me, puisquÕils Žtaient dŽpourvus des gnes de lÕintelligence et de lÕŽmotion. Comme le fardeau de travail de tout le monde en Žtait singulirement diminuŽ, on avait commencŽ ˆ les accepter dans toutes les t‰ches manuelles et rŽpŽtitives, et ˆ leur amŽnager ensuite des quartiers de travail convenables. Plus personne nÕavait aujourdÕhui dÕobjection ˆ laisser un clown lui faciliter la t‰che.
Du reste, les clowns ne parlaient pas. Ils nÕauraient dÕailleurs rien compris ˆ la subtilitŽ des caqutements de Plamondonne.
Spartacus nÕavait aucune envie de mener une rŽvolte de poules.
Ç DÕailleurs È, se dit-il, Ç lÕherbe nÕexiste pas et ne peut donc pas tre plus verte de lÕautre c™tŽ de la cl™ture È.
Quand mme, cette pub de St-Hubert Barbecue, quÕon voyait entre les Žpisodes de La Petite Vie, Žtait inquŽtante quant au sort rŽservŽ aux coqs lorsquÕils sautent la cl™ture. Ç Quand les poules auront des dents, je leur expliquerai È.
Eh bien, justement!
Une nouvelle mutation gŽnŽtique avait ŽtŽ imposŽe au poulailler. On sÕŽtait aperu que le grain Žtait mieux assimilŽ et que des Žconomies considŽrables Žtaient rŽalisŽes quand les mandibules des poules Žtaient ŽquipŽs de pointes acŽrŽes qui venaient broyer lÕŽcorce du grain. Des dents, en fait.
Le gne X22-TCCTTG provoquait le dŽveloppement dÕune dentition remarquable chez la poule domestique. On avait dŽcidŽ de lÕadopter comme standard de lÕespce. DŽsormais, les poules avaient des dents.
Ç Cette foi, cÕen est trop È se dit Spartacus. Ç Il faut je cocorite la vŽritŽ haut et fort È.
Ce quÕil fit.
Les poules crurent dÕabord ˆ une farce monumentale. Ç Pourquoi voudrait-on nous manger? È. Ç Les clowns ne feraient jamais une chose pareille È. Ç Les humains sont vŽgŽtariens È. Etc.
Spartacus demanda lÕaide dÕAlberte. Le cageot de celle-ci Žtait tout prs du poste de commande du poulailler WD-40. La console Žtait reliŽe au rŽseau internet global, comme tout bon Žcran en cette fin de 21e sicle.
Alberte, agile et adroite, sÕextirpa du cageot et se mit ˆ pitonner du bec sur le clavier tactile. Elle entreprit de diriger tous les Žcrans du poulailler vers des sites bien choisis, tels que producteur.de.poulet.com ou Mr.sub.com.
Spartacus avait mis le feu aux poudres.
Alberte sÕactiva. Elle rŽpertoria bient™t tous les sites appartenant aux producteurs de poules, de mme que les adresses des poulaillers partout au monde. Elle allait Ç spammer È ˆ toutes les poules de la plante une grande crise de conscience collective, via leurs petits Žcrans de poulaillers.
Bient™t, un caqutement cacophonique naquit, montant en intensitŽ. CÕŽtait la panique chez les poules. Plamondonne en perdit presque son dentier. Tremblaye en tremblait de rage. Einsteine explosa.
CÕest ainsi que des milliards de poules mŽdusŽes virent comment plumer un poulet, comment le dŽbiter, comment le cuire. On visionna des dŽfilŽs de poules sÕen allant vers lÕabattoir, recueillies et rŽsignŽes. On vit des carcasses cuites accrochŽes dans des vitrines de restaurants chinois. On vit le sourire ironique du colonel Sanders se lŽchant les doigts sur fond de musique sadique. On vit de grands fours dont les cheminŽes laissaient Žchapper une fumŽe sinistre, seul vestige de millions de vies sacrifiŽes pour lÕappŽtit dÕune race dite Ç supŽrieure È.
Une telle cruautŽ donnait la chair de poule.
La rŽvolte grondait dans le WD-40. Plus rien ne baignait dans lÕhuile.
Les clowns nÕy comprenaient rien et poursuivaient leur routine comme toujours. Mais les Žcrans du poulailler affichaient un mot dÕordre menaant: Ç Poulaillers du monde entier, unissez-vous! È.
Spartacus ouvrit quelques serrures magnŽtiques dÕun coup de bec Žnergique. Des poules sÕen Žchapprent et entreprirent de libŽrer leurs congŽnres, qui firent de mme ˆ leur tour. Bient™t, des centaines de milliers de poules se frayaient un chemin vers la sortie du poulailler, malgrŽ les cris paniquŽs des clowns. DŽpassŽs par le nombre, ceux-ci se pliaient par terre, sÕefforant de protŽger leurs yeux des coups de bec violents assŽnŽs par les poules furieuses.
Une horde innombrable de poules peu prŽparŽes au choc de la lumire du jour se rua vers lÕextŽrieur. Des rivires de volatiles accoururent bient™t des autres poulaillers et formrent des fleuves de poules enragŽes.
Une mer de poules, avec quelques coqs, dŽferla bient™t sur Futurville, la citŽ modle du 22e sicle.
Toutes les maisons y Žtaient pareilles. Toutes les voitures y Žtaient pareilles. Les gens qui y habitaient y Žtaient tous pareils, quoique dÕ‰ges diffŽrents. Les chiens Žtaient tous des labradors, tous pareils, et jappaient pareillement.
Spartacus se dit que son poulailler Žtait moins ennuyeux que cette ville du futur ˆ la mords-moi-le-noeud.
CÕest que la sŽlection gŽnŽtique avait amŽliorŽ lÕespce humaine mais affectŽ sa diversitŽ. Tout le monde Žtait blond, ŽduquŽ et sociable. Tous semblables, les humains. Les gnes qui causaient des problmes avaient ŽtŽ oubliŽs. Tout le monde Žtait devenu politiquement correct. LÕagressivitŽ, par exemple, jugŽe vertu socialement rŽprŽhensible, avait ŽtŽ compltement ŽvacuŽe du bagage gŽnŽtique humain.
Ce qui fait que la rŽvolte des poules Žtait observŽe de faon totalement sto•que et passive par tous les habitants de Futurville. Ceux qui feignaient de sÕy opposer Žtaient becquetŽs ˆ mort ou bombardŽs dÕoeufs et de fientes.
Les poules sÕemparrent bient™t des mŽdias et se mirent ˆ diffuser des messages caquetŽs. Beaucoup dÕhumains ne virent mme pas la diffŽrence. Certains tŽlŽromans, en particulier, demeurrent remarquablement similaires.
Les poules rŽclamrent bient™t le droit de vote, et lÕobtinrent. Comme leur nombre dŽpassait celui des humains, une nouvelle dŽmocratie naquit o les Droits de la Poule prŽvalaient sur ceux de lÕHomme.
Le barbecue fut aboli et remplacŽ par le tofu. La moitiŽ des hommes de la plante se suicidrent.
Les poules rŽgnaient dŽsormais sur la Terre. Ce nouvel ordre caquetant constituait la culmination de quelques milliards dÕannŽes dÕŽvolution.
Les manipulations gŽnŽtiques avaient gŽnŽrŽ un monde parfait, trop parfait. Il avait fallu quÕune erreur se produise: on avait sous-estimŽ les capacitŽs intellectuelles des poules.
Aprs les dinosaures, il y eut les hommes, et aprs les hommes, il y eut les poules.
Quelques millions dÕannŽes passrent puis un mŽtŽorite frappa la Terre. En quelques jours, lÕatmosphre se changea en vŽritable fournaise, puis la plante devint glaciale. Toute forme de vie gela net en quelques heures.
Bien plus tard, des voyageurs interstellaires affamŽs dŽbarqurent sur Terre.
Ils furent abasourdis de trouver partout en abondance du poulet tranchŽ, cuit, congelŽ.
Antoine Barbour
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En partie Žcrit de mŽmoire.
1980.
La rencontre de fondation de la LISULF eut lieu le 10 dŽcembre 1979. Peu aprs eut lieu l'enregistrement auprs du QuŽbec comme corporation sans buts lucratifs OSBL, et nous reumes copie de notre Charte quŽbŽcoise, datŽe de janvier 1980.
1981, 1982.
En 1981, nous fžmes admis comme OBE Organisme de Bienfaisance EnregistrŽ par l'ARC, avec le pouvoir d'Žmettre des RPFI acceptŽs par les 2 fiscs, Ottaea et QuŽbec.
Alors eut lieu ˆ MontrŽal le grand colloque le congrs sur l'avenir du franais dans les
communications techniques et scientifiques, publiŽs en en 1982. Les thses des politiques
linguistiques en Belgique, en France, au QuŽbec et au Canada furent discutŽes entre autres par des
membres de la LISULF. La LISULF fit para”tre le Manifeste de MontrŽal. Une
doctrine fut formulŽe par le Professeur Larkin Kerwin de l'UniversitŽ Laval,
alors PrŽsident du trs canadien Conseil National des Recherches du Canada:
"Tout ce que je peux dire, c'est que vous pouvez publier en anglais ou en
franais".
Le Gouvernement du QuŽbec intervint par une mesure favorisant rŽsolument le franais: un comitŽ binatipnal France-QuŽbec fut formŽ, comprenant entre autres le professeur Michel Bergeron de l'UdeM, qui fit para”tre depuis ce temps Bio-MŽdecine, entirement franais sauf des rŽsumes en anglais. Elle acepte des articles de revue, excluant des primeurs originales. RŽf. 1.
Ë ce
moment-lˆ, le rŽdacteur de ces lignes PiD ne comprenait pas l'importance et la
gravitŽ de la rŽforme Pierre Trudeau du statut du franais et du QuŽbec, ce fut
la nuit des longs couteaux. Le QuŽbec
FUT EXCLU du Canada., le Canada , sa Cour Suprme y exercent une
autoritŽ de facto.
Les annŽes depuis 1982.
(Brouillon)
Depuis ce
temps, toute promotion du franais est un acte nŽcessairement politique. Qu'il
le soit de nos jours n'est pas une nouveautŽ. La Loi Toubon en France a ŽtŽ
ridIculisŽe et est un Žchec quant aux publications scientifiques. Le Gouvernent
de la France, comme celui de Jacques Parizeau a fait de l'utilisation d'une
langue ou d'une autre, une affaire de choix individuel, mais les seuls
pŽriodiques disponibles avec comitŽ de lecture exigent l'anglais. Mme Yves
Gingras reste muet sur cette question et ignore dans ses travaux sur l'histoire
des sciences au QuŽbec, mes dizaines de publications en franais, sur le
systme du quŽbŽcium mais fait mention de certaines parues il y a des
dŽcennies, dont plusieurs en anglais..
Correspondance
depuis 2013. Ë venir. RŽf. 2
RŽvocation en 2016.
Voyez ce No
***** ***. Plusieurs pages, mais ne
rŽpond pas ˆ nos questions.
RŽfŽrences.
RŽf. 1. Avenir
du franais... Gouvernement du QuŽbec1981-3
L'AVENIR DU
FRAN‚AISDANS LES PUBLICATIONSET LES COMMUNICATIONSSCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES
Volume I
Le prof.
Michel Berderon de l'UdeM vudrait-il nois orŽciser quel est et a ŽtŽ le statut du franaisdans cette revue
qu'il a beaucoupconribuŽ ˆ crŽer et ˆ diruger depuis 1982?
RŽf. 2. Des
RŽfŽrences dans Science et Francophonie. Le nombre d'astŽrisques dŽsigne
l'article ˆ l'intŽrieur du NumŽro.
SF043 **** *****
SF046
* ** ***
**** ***** ***** **
SF047
***** * ***** ***** **
SF048 ***** ***
SF049 *
***** ***
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Prison de MontrŽal, 14 fŽvrier 1839, ˆ 11 heures du soir. Puissent-elles vous dŽmontrer ce que vous devez attendre du gouvernement anglais!
Vive la libertŽ, vive l'indŽpendance! CHEVALIER DE LORIMIER.
.
.
Fg.
1. CHEVALIER DE LORIMIER.
Prison
de MontrŽal, 14 fŽvrier 1839, ˆ 11 heures du soir.
Le public et mes amis en particulier,
attendent peut-tre une dŽclaration sincre de mes sentiments. Ë l'heure fatale
qui doit nous sŽparer de la terre, les opinions sont toujours regardŽes et
reues avec plus d`impartialitŽ. L'homme chrŽtien se dŽpouille en ce moment du
voile qui a obscurci beaucoup de ses actions, pour se laisser voir en plein
jour. L'intŽrt et les passions expirent avec sa dŽpouille mortelle. Pour ma
part, ˆ la veille de rendre mon esprit ˆ son crŽateur, je dŽsire faire
conna”tre ce que je ressens et ce que je pense. Je ne prendrais pas ce parti,
si je ne craignais qu'on ne reprŽsent‰t mes sentiments sous un faux jour; on
sait que le mort ne parle plus, et la mme raison d'Žtat qui me fait expier sur
l'Žchafaud ma conduite politique pourrait bien forger des contes ˆ mon sujet.
J'ai le temps et le dŽsir de prŽvenir de telles fabrications et je le fais
d'une manire vraie et solennelle ˆ mon heure dernire. Non pas sur l'Žchafaud,
environnŽ d'une foule stupide et insatiable de sang, mais dans le silence et
les rŽflexions du cachot.
Je meurs sans remords, je ne dŽsirais que le bien de mon pays dans l
'insurrection et l 'indŽpendance, mes vues et mes actions Žtaient sincres et
n'ont ŽtŽ entachŽes d'aucun des crimes qui dŽshonorent l'humanitŽ et qui ne
sont que trop communs dans l'effervescence de passions dŽcha”nŽes. Depuis 17 ˆ
18 ans, j'ai pris une part active dans presque tous les mouvements populaires,
et toujours avec conviction et sincŽritŽ. Mes efforts ont ŽtŽ pour indŽpendance
de mes compatriotes; nous avons ŽtŽ malheureux jusqu'ˆ ce jour. La mort a dŽjˆ
dŽcimŽ plusieurs de mes collaborateurs. Beaucoup gŽmissent dans les fers, un
plus grand nombre sur la terre d'exil avec leurs propriŽtŽs dŽtruites, leurs
familles abandonnŽes sans ressources aux rigueurs d'un hiver canadien.
MalgrŽ tant d'infortune, mon coeur entretient encore du courage et des
espŽrances pour l'avenir, mes amis et mes enfants verront de meilleurs jours,
ils seront libres. Un pressentiment certain, ma conscience tranquille me
l'assurent. Voilˆ ce qui me remplit de joie, quand tout est dŽsolation et
douleur autour de moi. Les plaies de mon pays se cicatriseront aprs les
malheurs de l'anarchie et d'une rŽvolution sanglante. Le paisible canadien
verra rena”tre le bonheur et la libertŽ sur le Saint-Laurent; tout concourt Je
laisse des enfants qui n'ont pour hŽritage que le souvenir
ˆ ce but, les exŽcutions mmes, le sang
et les larmes versŽs sur l'autel de la libertŽ arrosent aujourd'hui les racines
de l'arbre qui fera flotter le drapeau marquŽ de deux Žtoiles des Canadiensde
mes malheurs. Pauvres orphelins, c'est vous que je plains, c'est vous que la
main ensanglantŽe et arbitraire de la loi martiale frappe par ma mort. Vous
n'aurez pas connu les douceurs et les avantages d'embrasser votre pre aux
jours d'allŽgresse, aux jours de ftes! Quand votre raison vous permettra de
rŽflŽchir, vous verrez votre pre qui a expiŽ sur le gibet des actions qui ont
immortalisŽ d'autres hommes plus heureux. Le crime de votre pre est dans
l'irrŽussite. Si le succs eut accompagnŽ ses tentatives, on eut honorŽ ses
actions d'une mention honorable. "Le crime et non pas l'Žchafaud fait la
honte." Des hommes, d'un mŽrite supŽrieur au mien ont battu la triste voie
qui me reste ˆ parcourir de la prison obscure au gibet. Pauvres enfants! vous
n'aurez plus qu'une mre tendre et dŽsolŽe pour soutien. Si ma mort et mes
sacrifices vous rŽduisent ˆ l'indigence, demandez quelque fois en mon nom, je
ne fus jamais insensible aux malheurs de mes semblables.
Quant ˆ vous, mes compatriotes, mon exŽcution et celle de mes compatriotes
d'Žchafaud vous seront utiles. Puissent-elles vous dŽmontrer ce que vous devez
attendre du gouvernement anglais!... Je n'ai plus que quelques heures ˆ vivre,
et j'ai voulu partager ce temps prŽcieux entre mes devoirs religieux et ceux
dus ˆ mes compatriotes. Pour eux je meurs sur le gibet de la mort inf‰me du
meurtrier, pour eux je me sŽpare de mes jeunes enfants et de mon Žpouse sans
autre appui, et pour eux je meurs en m'Žcriant: Vive la libertŽ, vive
l'indŽpendance!
CHEVALIER DE LORIMIER.
..
Fig.
2. Le 15 fŽvrier 1838.
RŽfŽrence.
RŽf. 1. RŽf. 1993. http://www.republiquelibre.org/cousture/LORIM.HTM
Testament politique de Chevalier de Lorimier.
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MŽmoire
dŽposŽ ˆ l'ONU et adressŽ ˆ tous les dŽmocrates par
Gilles RhŽaume
Professeur
de philosophie Directeur de l'Institut d'Žtudes des politiques linguistiques
PrŽsident de la ConfŽrence des peuples de langue franaise (1982-1985)
PrŽsident
du Mouvement souverainiste du QuŽbec
Les violations par le Canada des droits
politiques des QuŽbŽcois.Vlan
ÇCe
n'est pas dans la nature des choses que les Franais du Canada vivent
Žternellement sous la domination des Anglais.È
Charles
de Gaulle
Septembre
2000 6595, rue Saint-Hubert, MontrŽal, ƒtat du QuŽbec (Canada) H2S 3P5
Courriel: gilles_rheaume@moncourrier.com
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NDLR. Nous accusons rŽception et nous attendons rŽponses ˆ nos questions. Bien sžr, la question prŽalable: le QuŽbec fait-il partie du Canada de 1982? PiD.
20V2016
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16 mai 2016: la LISULF cesse
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